REPRISE DU BLOG / REESTRENO DEL BLOG


Après une interruption due a un voyage au Mexique ce blog redémarre.
Nous nous étions arrêtés a Cuzco, l'ancienne capitale de l'empire inca, devenue un moment la capitale de la Nouvelle Espagne, le Pérou, avant d'être délaissée au profit de Lima. S'il y a matière a de nombreux messages, il y aura deux moments forts : Machu Pichu évidemment et la fête de Corpus Christi, une reprise par l'église d'une ancienne célébration inca.

Malgré l'altitude et le froid on mange toujours des glaces au Pérou
     A pesar de la altitud, siempre se comen helados en el Perú
     
Después de pararse durante dos meses por la ocasión de un viaje a México, vuelvo a empezar este blog. Nos paremos en Cuzco, la antigua capital del imperio inca, vuelta un momento la capital de la Nueva España, el Péru de hoy antes de estar abandonada en beneficio de Lima. Van a ser muchos mensajes pero dos momentos fuertes Machu Pichu por supuesto y la fiesta del Corpus Christi, un restreno por la iglesia catolica de una antigua celebración inca.

PETIT-DEJEUNER SUCRE / DESAYUNO DE DULCES

Après une bonne douche je sors pour aller au petit-déjeuner. Je demande a Hans s'il a passe une bon,ne nuit mais il me dit qu'en l'absence d e s a copine il fait les  trois-huit. Cela se voit un peu car il a les yeux tous rouges et semble tomber de sommeil.  Ou peut-on aller manger ? Il me donne une liste mais pour me dépanner je vais tout a cote et c'est pas mal du tout.A Cuzco comme partout ailleurs au Perou c'est hyper alléchant. La-bas on appelle cela une "pasteleria" mais en fait c'est une sorte de salon de thés ou l'on sert de la croissanterie des gâteaux de toutes sortes et bien sur des boissons chaudes. Parfois même du salé, sandwiches ou empanadas. Des salons de thés de ce genre j'en ai vus plein au Maroc en janvier dernier, en Equateur, en Colombie, mais en France seuls les riches vont aux quelques uns que l'on voit  alors que partout ailleurs c'est très populaire.


Pour mon repas préféré de la journee je commande alors :
Entonces para mi comida preferida del dia  pido :

un jus d'orange (!), un jugo de naranja (!)


un café au lait, beaucoup de lait et de l'essence de café, mais pour moi c'est très bien,
un cafe con leche, mucha leche con esencia de cafe pero para mi es igual,

et je choisis entre :  / y escojo entre :



et  / y :



Je n'aime pas trop le sucré-sucré surtout si tôt dans la journée mais là ce fut parfait !
No me gusta tanto el dulce-dulce, ademas tan tempreno pero en este caso fue rico !

Au moment de partir je vois la porte de l'arrière-boutique grande ouverte et je m'approche. La caissière me dit que je peux entrer et je me trouve là on prépare tous les gourmandises de l'endroit. Et bien sur ce n'est que du frais, pas de congelés ni de mélanges industriels. Je sors l'appareil photo et les trois apprentis me regardent a la fois gênés et amusés. Je prends une première photo, des mini-moules à tartes  :

ARRIVEE A CUZCO / LLEGADA A CUZCO


Le voyage Cuzco-Puno n'a pas été particulièrement agréable ce qui les péruviens appellent ici une route principale, n'est qu'une route consolidée. On pourrait s'attendre a ce qu'il y ait eu un effort de fait pour  l'un des axes majeurs de tourisme du Pérou, et bien non...Il est vrai que c'est la première et la dernière fois ou j'aurai ce type de surprises. Le sièges type pullman ne va rien y changer et pour se reposer ce sera mission impossible jusqu'à Cuzco.

A l'arrivée je demande au taxi, 10 soles une course de nuit au lieu de 5 soles, de me conduire a l'hôtel Caminata, dans le quartier San Blas, qui semble d'un très bon rapport qualité prix.Mais l'hôtel est difficile a trouver surtout pour un de ces nombreux taxis sans licence qui se partage le business de nuit. Il est perdu en haut d'une colline alors que le guide comme d'habitude le donne près du centre. Oui, mais près du centre a Cuzco, qui est en cuvette, pour moi c'est oublier. Je lui demande de me conduire alors a l'hôtel Frankenstein. Pourquoi pas ?


C'est un nom comme un autre, non ? Il est tenu par un allemand, il semble sympa et il semble avoir toutes les qualités. On y arrive, il y a de la place, c'est parfait. Au moment de payer, le taxi me demande 20 soles, le prix de deux courses. Je refuse. Il ne veut pas céder et moi non plus. Ce n'est pas une question d'argent mais cette tendance a abuser du touriste me fatigue. Elle n'existe pas autant qu'au Mexique mais j'ai trop donne alors ça ne marche plus. Hans arrive, s'en mêle et il me soutient, ce qui est rare chez un professionnel, toujours solidaire de ses pauvres compatriotes arnaqueurs. Mais Hans est allemand et il est service-service. Finalement l'autre doit s'en aller en me traitant de chien. Hans a seulement le temps de lui  lancer :
- vas-donc apprendre la politesse !




Presque tous les hôtels abordables et même d'autres, tant a Cuzco qu'ailleurs au Pérou, sont d'anciennes maisons coloniales reconverties. Le plan est simple. Il s'agit d'une grande bâtisse d'un ou deux étages maximum, avec un grand patio et presque toujours un puits, bouche aujourd'hui des arbustes et des fleurs. Les chambres se repartissent tout autour. Les plus bruyantes sont a coté de la réception, avec la clientèle le jour et parfois la télévision du veilleur de nuit. Le Frankenstein n'échappe pas au genre si ce n'est qu'en prime tous les murs et les colonnes des étages sont repeints en bleu criard.


  :

Hans avoue adorer le roman de Marie Shelley et tout naturellement la "Créature" est le thème de décoration de son hôtel, un véritable petit musée d'art frankenstenien. C'est un hôtel pas cher, principalement pour routards, bien équipe avec cuisine complète, et une ambiance vraiment ZEN pas a la française, guitare et joints. Mais, dommage pour moi, se je peux profiter d'une chambre individuelle pendant deux jours, elles sont ensuite toutes réservées car c'est très bientôt la plus grande fête de la ville : la fête du CORPUS CHRISTI. Hans me propose le dortoir mais là, merci, je n'ai plus l'âge. Comme me l'a dit un jour Pamela une anglaise, une ancienne routarde comme moi
- c'est quand même fatiguant et c'est sans doute  pesant pour les jeunes. 
Ça tombe sous le sens !

DEUX GROSSES ETAPES DU BLOG AVANT LE RETOUR

Avanr de regagner Lima pour un inévitable retour,  il me reste encore deux grosses étapes : Cuzco, l'Amazonie ou plutôt les villes amazoniennes et bien sur tous les à-côtés, entretiens, albums photos, cuisine péruvienne etc... Il va falloir que je m'y mette encore encore plus sérieusement. J'ai à coeur de terminer ce blog, mon premier blog. je me donne quand même du temps car je voudrais faire profiter mes gentils lecteurs d'un maximum de petites histoires, de recits d'etapes et bien sur de photos.
Merci à eux pour leur attention  et leur patience.


                      Popayan,( Colombie), heureux mois de la femme ! Popayan (Colombia) Mes de la mujer !

                                                 Près de la citadelle de Kuelap (Nord Péru)
                                             Cerca de la citadela de Kuelap (Norte del Peru)

LOS TORITOS DE SILLUSTANI (ESP.)

Al salir del sitio, un hombre nos hace una señal y obviamente quiere volver con nosotros, aún talvés hasta UNO . No hay problema : la verdad es tarde y a esta hora no quedan mas turistas en camionetas, tal vez nos
van a hacer este favor pero tal vez mejor no vayamos.

El camino es agradable, está muy bien conservado y lo digo. Nuestro recién amigo contesta que son " pueblos ecológicos ". Ah , no me digas! La plaza del pueblo ! Casi me entiende a qué se refería , probablemente han conservado antiguas aldeas. Es una buena idea, que impide la aparición horrible de casas de ladrillos de concreto, con techos de zinc . Por supuesto la comodidad es probablemente peor, que quien sabe como está a dentro ... Ni modo, dada la situación de estos pueblos en una zona muy pobre , hay poco riesgo de desarrollo. Por otra parte, estos pueblos "verdes " están en camino al cementerio , muy conveniente para atraer turistas. Es casi seguro que el paseo debe pararse ahí para ver y comprar artesanías .

Pero un detalle me llama la atención, en breve en el techo de cada casa son dos pequeñas estatuas , quizás vacas o toros. Pregunto al amigo y me dice que son " toritos "( novillos), que los locales ponen sobre el techo para protegerlos. Mas tarde, un blog va a enseñarme que si vemos hasta hoy todavía los dos animales, son toros, en el futuro siguiendo la evolución de las costumbres y reflejando la importancia de la mujer en el hogar, hay un toro y una vaca .
Los toritos tienen su origen de la antigua ciudad de Pukara (o Pucará ) al comienzo de la era cristiana . Los descendientes de sus habitantes han hecho de estos toritos su especialidad . Están hechos de barro y tienen una decoración sencilla , en general una gran faja de pintura negra. Hoy las necesidades turísticas existen en todos los materiales: Cuerda, madera, metal, pintados y aun pintorreados . Hacía demasiado frío para comprar recuerdos en el camino de regreso, entonces los conseguí en Lima , en un centro artesanal en donde mi amigo William me llevó.

Al llegar a Puno , el campesino bajó, le preguntó al chofer cuánto le debe. Iba a contestar pero protesto :
- Eres mi chofer, entonces no vas a conseguir mas dinero con los que llevamos! Pues que se cree este !

KARATE BABY


Avant de partir a Cuzco je décide quand d'aller faire un tour sur la terrasse plus par curiosité que pour voir pour voir à nouveau le triste panorama
Et la je vois un jeune, accroupi, en train de laver du linge par ce temps froid . Quel homme ! Carlos, c'est son nom, m'apprend très vite qu'il est prof de karaté mais prof de karaté a Puno ça ne gagne pas des masses.

SANS PAROLES / SIN PALABRAS






LES "TORITOS" DE SILLUSTANI / LOS"TORITOS" DE SILLUSTANI

(En chantier)

 Au moment de partir du site, un homme nous fait signe et visiblement, il souhaite faire un bout de chemin avec nous sinon aller avec nous jusqu'à PUNO. Pas de problème : après tout il se fait tard et à cette heure-là il n'y a plus que des combis de touristes, ils lui feront sans doute cette fleur mais pas la peine de les attendre.

Le chemin est sympa, c'est vraiment bien préservé e je le dis. Notre nouvel ami me répond alors que ce sont des "villages écologiques." Ah vous m'en direz tant ! Des villages écologiques ! J'ai peu près compris ce qu'il voulait dire : sans doute des villages préservés a l'ancienne.
C'est une bonne idée, cela évite une modernisation hideuse avec des maisons en parpaings et des toits en zinc. Évidemment le confort est sans doute moindre encore qu'il faudrait voir à l'intérieur... L'important c'est que vu la situation de ces villages dans une zone très pauvre, il n'y a guère de risque de développement. De plus ces villages "écologiques" sont sur la route du cimetière, très pratique pour séduire les touristes. Il est presque sur que les excursions doivent s'y arrêter pour voir et acheter de l'artisanat.

Mais un détail accroche bientôt mon regard. Sur le toit de chaque maison on voit deux petites statuettes,  peut-être vaches ou de toros. Finalement je demande a notre nouvel ami et il m'apprend que ce sont des "toritos" (petits taureaux) que les gens du pays mettent sur le toit pour les protéger. Un blog m'apprendra plus tard que si l'on voit aujourd'hui encore deux taureaux, aujourd'hui pour suivre l'évolution des mœurs et pour refléter l'importance de la femme a la maison, il y a un taureau et une vache.

 Les "toritos"sont originaires de l'antique cite de Pukara (ou Pucara)  au début de l'ère chrétienne. Les descendants de ses lointains habitants on ont fait leur spécialité. Ils sont faits de terre et très simplement décorés, en général un grand trait de peinture noire. Aujourd'hui pour les besoins touristiques ils existent dans tous les matériaux : corde, bois, métaux, peints sinon peinturlurés. Il faisait trop froid pour que j'en achète sur le chemin du retour alors je me les suis procurés a Lima dans un centre artisanal ou mon copain William m' a emmené.

En arrivant a Puno, le villageois descend et demande au chauffeur combien il lui doit. Je proteste :
- tu es mon chauffeur, alors ne t'attends pas a gagner plus d'argent comme ça ! Ah mais !

HARPA ANDINA / HARPE ANDINE

(texto español en seguida)

Ce type de harpe est populaire en Amérique latine depuis son introduction au 16ème siècle par les espagnols. La harpe andine possède une grande caisse de résonance et une colonne droite. Les cordes sont attachées aux chevilles situées sur la console sinueuse. On la rencontre dans des ensembles où elle accompagne les guitares ou, au Mexique, des violons et des accordéons.

(Photo Google)

Este tipo de arpa es popular en América Latina desde su introducción en el siglo 16 por los españoles. El arpa andina tiene una gran caja de resonancia y una columna de la derecha. Las cadenas se unen a las clavijas en la consola de liquidación. Se encuentra en conjuntos donde acompaña a las guitarras, México, violines y acordeones.

ADIOS PUEBLO DE AYACUCHO (ARPA ANDINA /HARPA ANDINA)



Cette très belle vidéo, que je suis content de publier enfin a une histoire. Je l'avais choisie parmi bien d'autres pour en faire la musique d'accueil du blog, quelque chose d'assez court pour ne pas lasser, quelque chose de péruvien mais pas trop pour ne pas tomber dans le folklore genre "El Condo Pasa".
Avec cette vidéo j'avais tou,t OUI mais fallait-il pouvoir la publier... J'ai demandé autour de moi, en ligne mais personne ne savait. Finalement aujourd'hui je m'y suis remis et voila !

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( a coregir por favor)

Este video muy lindo , que estoy feliz de publicar al fin, tiene una historia. Lo había elegido entre muchos otros como la música de entrada al blog, algo suficientemente corto   para no aburrir, algo no muy Perúanos para no caer en el folclore tipo "El Condor Pasa" ni tampoco algo muy ruidoso
Con este video lo tenía todo, pero sí seguía siendo necesario para publicar ... pregunte alrededor de mi, tambien en línea, pero no salio nada . Finalmente hoy dije que ya basta, me anime y ¡ya!

ZAMBO CAVERO : CONTIGO PERU /AVEC TOI PEROU

Zambo Cavero est l'interprete de "Contigo Peru," une déclaration d'amour-passion a son pays, un amour-passion comme on le voit presque toujours en Amérique latine. Du patriotisme peut-être mais sans la connotation guerriere que l'on a en France d'un mot aujourd'hui tabou.

UN PORTABLE POUR LE BEBE / UN CELULAR PARA EL NENE

(Texto español en seguida)

Au Pérou comme dans bien d'autres pays latino-américains, la fierté du patrimoine culturel, la richesse de l'histoire et les différentes populations sont toujours présentes. .

Deux opérateurs de téléphonie portable au Pérou qui se partagent presque tout le gateau : Movistar, espagnol et Claro, étranger mais latino-américain (America Mobil, Mexique). Claro est le plus important des deux et il joue bien sur la fibre de l'identité péruvienne, quelque chose qui n'est pas tabou là-bas. Cette affiche nous montre  tout simplement  un bébé de la sierra, avec une petite zampoña, une sorte de flûte de  Pan andine. Ses vêtements, dont le petit chapeau sont de couleur rouge, la couleur qui prédomine sur la publicité. C'est la couleur de Claro, avec cette image et un tout petit logo tout est dit. Claro est une entreprise péruvienne, en se réclamant de cet héritage le message passe : "c'est Claro qu'il vous faut".



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En el Perú, como en muchos más países latinoamericanos, el orgullo del Patrimonio cultural, la riqueza de historia, las diferentes poblaciones siguen estando presentes en la mente.



Dos operadores de telefonía móvil en Perú, se reparten casi toda la ganancia : Movistar, de España, y claro, también extranjero, pero de América latina (América Móvil, México). Es el más importante de los dos y se sirve de la identidad peruana (o utiliza la fibra de la identidad peruana), algo que no es un tabú allí. Este cartel nos muestra no más que un bebé de la sierra, con una pequeña zampoña una especie de flauta andina. Su ropa y su sombrerito son de color rojo, el color que predomina en la publicidad. Es el color de Claro, con esta imagen y un pequeño logotipo eso es todo. Claro es una empresa peruana, invocando el legado, el mensaje pasa "Cambiate a Claro."


FAUX BILLETS : PARLONS EN ! BILLETES FALSOS : HABLAMOS DE ESO !

(Texto español a corregir en seguida)

A chaque fois que l'on donne un billet quelque part pour payer, c'est la même comédie. La caissière étire le billet plusieurs fois, le regarde a la lumière et tout juste satisfaite l'encaisse. Bien sur c'est à cause des faux billets mais faux au point d'être détectés si facilement, les gars ne sont pas forts... Ça doit quand même marcher puisque ca parait tellement un probleme. Évidemment on vous les déchire tout de suite, c'est sans appel.
A Puno il y a même des réunions d'information sur le sujet comme le montre l'affiche ci-dessous.



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Siempre que usted dé un billete de un dólar para pagar, es la misma comedia. La cajera se extiende varias veces el billete, la mira en la luz y apenas satisfecha lo accepta. Por supuesto, es por  las falsificaciones, pero que los billetes puedan ser tan fácilmente detectados,  los chicos no son muy capaces ... Todavía parece que eso funciona bien si hacen tantos problemas. Es obvio que los arrancó de inmediato, no cabe recurso.

En Puno hay incluso sesiones de información sobre el tema, como se muestra en el cartel de arriba.

SEANCE DE POSE AVEC OFELIA / SESION DE FOTOS CON OFELIA

(Texto español en seguida)

A un moment de ma ballade a Sillustani, toujours dans mes rêves, j'entends  soudain  des petits rires. Je lève la tête et plus loin je vois une fille et un gars en en train de se photographier. Je m'approche, ça sera ma pause-sourire dans ces heures de détente solitaire.
 En approchant je me rends compte que la fille, très mignonne, se la joue starlette dans les ruines pendant que son copain la photographie. Un instant je me dis que c'est mal, que ça ne se fait pas, mais ne pouvant rien y faire, j'en prends mon parti et décide même d'en profiter un peu.


 Je commence a prendre de loin Ofelia et Osvaldo, en essayant qu'ils ne me voient pas mais de toutes manières ils doivent s'en moquer. Mais Ofelia m'a vu, avec l'appareil photo bien sur, et toute joyeuse elle m'appelle :
- viens, viens...
Je suis assez gêné mais après tout pourquoi pas. On se présente en souriant. Elle c'est Ofelia et lui c'est Osvaldo, ils sont de TACNA, dans le sud du Pérou, a la frontière chilienne. Ils reviennent d'un petit voyage a Puno mais surtout au lac Titicaca. C'était le rêve d'Ofelia depuis longtemps d'aller sur îles des Ouros et voila, c'est fait.


C'est super de réaliser un rêve mais je lui demande comment elle a fait avec ses bottes à talons pour marcher sur les roseaux et elle me répond qu'elle y est allée en "petites chaussures".  Bravo, sinon j'imagine la scène !
Elle me dit
- allez on continue !
sous-entendu de prendre des photos. C'est trop important !


Son Osvaldo ne parle pas trop. Il a l'air timide ou gêné ou bien les deux. Mais Ofelia ne fait pas attention, elle aime ça, elle a plein d'idées alors en avant. Ses poses sont plutôt clichés, mais peu importe, le cadre est beau ça leur fera des bons souvenirs. Ofelia  me propose de me joindre a Osvaldo et pour lui faire plaisir je prends aussi quelques photos.  Mais il est tard,  je dois partir et elle fait la moue :
 -tu ne vas pas nous prendre en photos ?



Mais bien sur mon amour ! Cela va me faire un mini-sujet pour le blog et quand elle me demande si je veux une photo avec elle je n'hésite pas.



Une séance photo avec une belle petite starlette dans le cimetière des Colas a Sillustani : qui l'eut cru ? La vie est pleine d'imprévus !

BIS : LE CIMETIERE DE CHAUCHILLA / EL PANTEON DE CHAUCHILLA

Note : a cause du message "Honte et Stupidité" je publie a nouveau ce message.

 J'aime bien tout ce qui est "archeo" ou pré-hispanique comme on voudra. Le Pérou est sans doute le pays au monde qui regorge le plus de sites encore inconnus ou a peine découverts, ou même découverts trop tard, d'où un triste pillage.


 C'est le cas du cimetière de CHAUCHILLA. Dans ce cimetière les icachincas, au sud de NAZCA, 800 tombes environ ont été pillées tout ce qui  reste parfois et encore les momies. La grande majorité a  été "évacuée" en même temps que les poteries et l'or bien sur et les ossements se sont répandus dans le désert. Mais il reste quand même des tombes avec des momies, et même a ciel ouvert. C'est vraiment impressionnant. Ces tombes de pierres étaient conçues en général pour trois ou quatre personnes. On les enterrait momifiées, mais du fait de de la sécheresse il n'y avait pas besoin, comme en Égypte, de vider les entrailles. On les mettait seulement a sécher une quinzaine de jours au soleil et voila.! On les mettait en position fœtale, on les entourait avec plein de coton et en route pour l'éternité !
Bien sur les plus impressionnantes de ces momies sont celles des chamanes (sorciers-guérisseurs) qui ne se coupaient jamais les cheveux,  avec une longue chevelure de plusieurs mètres, sortant dues bandelettes.
Le guide nous assure qu'il reste encore de nombreuses tombes non ouvertes et préservées. Quand je lui demande :
- est-ce que ce n'est pas dangereux de laisser des tombes comme ça a la portée des voleurs ?
il répond:
- non. le site est bien garde (tu parles, en plein désert !) et surtout il y a d'autres endroits où ils vont maintenant dans les montagnes.
Ça alors! S'il le dit, c'est que c'est vrai, ca laisse rêveur....

HONTE ET STUPIDITE !

Lors de la visite à l'incroyable cimetière de Chauchilla, ou des momies sont abandonnées dans les tombes en plein air, j'avais demande au guide si ce n'était pas dangereux de laisser toutes ces tombes sans surveillance.Il  m'avait répondu que cela ne craignait rien, en ajoutant qu'il y avait des tombes derrière la montagne ou les pilleurs allaient maintenant. Il ajoute également qu'il y a un garde sur le site...

Oui mais voila : en feuilletant le blog d'un touriste français je tombe sur ça :


Le gars est dans la tombe d'où il et montre son trophée ! Honte et barbarie !

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SILLUSTANI : UN ENDROIT INSPIRE / UN LUGAR INSPIRADO


Un des endroits que j'ai le plus aimés au Pérou, peut-être le plus aimé, SILLUSTANI, un cimetière pré-hispanique, a une trentaine de kilomètres de PUNO, un endroit désolé a l'écart de toute vie, peu visité. C'est très bien comme, faire du tourisme sans la la foule, que demander de plus, c'est certainement autrement chose.




Le seul nom de SILLUSTANI m'attirait. Il y a comme une douceur dans ces syllabes, quelque chose qui vous chuchote a l'oreille : viens, regarde et repose toi. Et ce fut le cas. J'avais réservé une excursion à l'hôtel mais quand j'ai su que je n'allais rester qu'une demi-heure j'ai préféré louer un taxi. Pas de guide mais du temps, la paix et pour un tel lieu c'est l'ambiance qui compte.
En quarante-cinq minutes de taxi (il m'attendra pour le retour) j'arrive au site, je passe l'entrée et il faut ensuite grimper un long chemin pour arrive sur le site même. Finalement on arrive sur un plateau accidenté d'où l'on a une vue merveilleuse sur le lac et la presqu'ile d'Umayo.

Les COLAS qui régnaient sur la région ont enterré ici leurs morts, au moins les souverains et les nobles, dans des tours géantes, les chullpas. Les tours sont orientées a l'est, face au soleil levant, et l'on y enterrait le défunt  en position fœtale, avec des provisions pour le long voyage jusqu'à leur renaissance.



De la plupart de chullpas, dont certains s'élevaient jusqu'à douze mètres, il  reste a peine des bases a l'exception de l'un d'entre eux dont les énormes pierres se dressent jusqu'à huit mètres.Les archéologues, on peut les remercier, sont en train d'en reconstruire un pour montrer aux visiteurs comment se présentait une de ces tombes a l'époque des colas.


 Ce chullpa en voie de  rénovation d'après études des experts
Estan renovando este chullpa con estudios de unos expertos.

 Les constructions sont de pierres massives, mais pas toutes il est vrai comme on le voit ci-dessus, du genre de celles que l'on verra plus tard entre autres a Cuzco, à Pisac et dans la vallée sacrée. C'est toujours impressionnant de voir comment avec si peu de moyens on arrivait a de tels résultats.



Mais si les tours sont impressionnantes il n'en reste pas moins que c'est l'ambiance, l'atmosphère du lieu qui a quelque chose particulier. Sur ce plateau désolé au milieu de herbes jaunes, des pierres, le lac Umayo a l'eau transparente, une petite brise, on perd un peu pied, on vit un moment de rêve, un moment rare. Un jeune touriste, assis sur un rocher, perdu dans la contemplation du  panorama  du lac en oublie d'écrire sur son carnet. C'est sans doute que tout se grave dans sans tête.



Mais brutalement je redescends sur terre car j'entends de drôles de bruits. En levant la tête je vois un troupeau de lamas s'approcher. Que faire ? Ils ont l'air décidé et moi je ne peux pas trop courir dans les pierres. Finalement je prends l'appareil photo, je le mets en mode vidéo et advienne que pourra, je mourrai au combat des touristes ! Les lamas qui broutaient tranquillement arrivent, est-ce que cela va être la cata ?


Noooonnn ! Au moment où l'un d'eux allait m'embrasser, le berger, en habit indien, plus vrai que nature, arrive, lance un cri et tout rentre dans l'ordre. Ça l'a bien fait rire, moi un peu moins. On parle, c'est sympa mais la  magie s'arrête d'un seul coup lorsqu'il me demande "una propina" (un pourboire). Bof, je lui donne volontiers. Après tout j'ai failli avoir un baiser de lama, ce n'est pas courant.


La route avait même un écoulement ! El camino hasta un derrame tenia !

Plus bas, arrivent des touristes français, sans doute un groupe Kuoni. Sillustani ce n'est pas au programme du fameux tourisme a la FRAMçaise ! Je les regarde monter avec leur petit bâton de randonneur tout neuf et j'ai un doute. Pourquoi arrivent-ils par par ce chemin si facile en pente douce ? Mais oui bien ! Quel idiot je suis ! En fait c'est moi qui dans mon enthousiasme suis entré par la sortie d'où la grimpette pénible du début !

LES JAMBES POILUES DES AMERICAINS !

S'il y a bien quelque chose qui m'a énervé au Pérou c'est de voir pas mal de gringos en shorts et sandales ou en flip-flops. Pas  de problème pour qu'ils se baladent comme ça mais ensuite ils se la jouent touristes et vont   cathédrales, églises ou chapelles ! Pareil pour les filles avec un haut qui descend très bas.

Pour eux le respect n'existe pas, ni le respect des lieux, ni le respect des croyances, ni le respect des fidèle. Visiter ces endroits ou reposent des centaines d'années de foi, d'espoir, de peine et de joie, être entourés de ces pièces d'art sacre dans une architecture qui prend au corps  ne les émeut pas, ne  leur parle pas. Ils se traînent comme dans leur salle de bain, ils déambulent comme ils le feraient dans un zoo.

WOW : 4000 VISITES EN 5 MOIS ! WOW : 4000 VISITANTES EN 5 MESES !

WOW! 4000 visites en cinq mois, je ne m'attendais pas a un tel chiffre ! Comment c'est arrive ? Mystère ... Un peu de pub par ci, par là,  mais finalement pas beaucoup. Je crois plutôt que c'est un référencement qui s'est fait tout seul et vu la variété de thèmes abordes, pas seulement voyage, ça a du créer du passage. Le fait que le blog soit partiellement traduit en espagnol a pu attirer une audience supplémentaire.
Bref je suis content, pourquoi ne pas le dire ! ?

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WOW! 4000 visitantes en cinco meses, no me esperaba esa cifra! ¿Cómo sucedió? Misterio ...

Un poco de publicidad un poco por aquí y por allá, pero al final no mucha. Creo que son sobretodo referencias ligadas a los textos que se van haciendo solas por la variedad de los temas, y que no se trata solamente de mensajes de viajes, lo que crea la afluencia. El hecho de que el blog está parcialmente traducido al español ha sido capaz de atraer una audiencia adicional.

 De todas formas estoy contento, ¿por qué no decirlo! ?
 

INCAZTECA : COCKTAIL DU BICENTENAIRE MEXICAIN / COCTEL DEL BICENTENARIO MEXICANO

 INCAZTECA : A COCKTAIL FOR THE BICENTENARY OF THE MEXICAN INDEPENDENCE

Back from Peru I had the idea of a drink to celebrate the bicentenary of the Mexican Independence.
As each country has a national alcohol, Pisco in Peru and Tequila in Mexico, this cocktail, the INCAZTECA, will have both of them as a base. Orange and lemon juices recall the sun of which the Inca and the Aztec emperors were the personifications on earth. Doses can be adapted according to taste.

Ingredients :

- one measure of pisco
- one measure of tequila
- one measure of sugar cane syrup
- half measure of lemon juice
- half measure of orange juice
- four ice cubes

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L'INCAZTECA : UN COCKTAIL POUR LE BICENTENAIRE DE L'INDÉPENDANCE DU MEXIQUE

De retour d'un voyage au Pérou, j'ai eu l'idée d'un nouveau cocktail, l'INCAZTECA pour le bicentenaire de indépendance du Mexique.
Comme les deux pays ont un alcool national, le pisco au Pérou et la téquila au Mexique, ils en seront la base. Le jus de citron et le jus d'orange évoquent quant a eux le soleil, dont les empereurs incas et aztèques étaient les personnifications sur terre. Les quantités peuvent être dosées selon les goûts.

Ingrédients :

- une dose de pisco
- une dose de tequila
- une dose de sirop de cane a sucre
- une demi-dose de jus d'orange 

- une demi-dose de jus de citron
- quatre petits glaçons


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EL INCAZTECA: EL COCTEL DEL BICENTENARIO DE LA INDEPENDENCIA DE MEXICO

De vuelta de un viaje al Perú tuve la idea de crear un nuevo coctel para el bicentenario de la independencia mexicana. Cada país tiene su bebida alcohólica nacional, el pisco en el Perú y el tequila en Mexico, entonces este cóctel, el INCAZTECA va a utilizar los dos como base. Los jugos de de limón y de naranja evocan el sol, incluso de quien los emperadores inca y azteca fueron las personificaciones en el mundo.  Las cantidades pueden modificarse según el gusto de cada persona.

Ingredientes :

- una dosis de pisco
- una dosis de tequila
- una dosis de jarabe de goma
- una media dosis de jugo de lim
ón
- una media dosis de jugo de naranja
- cuatro cubitos de hielo

LAC TITICACA : FIN DE L'EXCURSION / LAGO TITICACA : FIN DEL PASEO

(Note : si les diaporamas n'apparaissent pas, cliquez sur le titre s'il vous plait.)


Après presque trois heures de croisière sur le lac Titicaca, immense mais ou ne l'on voit personne, on arrive a l'île d'AMANTANI, notre seconde étape. L'idée d'être reparti chez l'habitant, ou l'on va manger et dormir, a la "locale." Dans le bateau une feuille a circule et les passagers se sont inscrits par deux ou trois. Comme je suis tout seul, je vais me retrouver avec Wilterd le guide, c'est tout bon !


Le village est au bord de l'eau a 300 mètres en contrebas du sommet d'Amantani. Il y a plusieurs communautés mais la notre n'a qu'une vingtaine de maisons, de briques d'adobe mais avec des toits en tuile. Elles sont entourées de petits terrains cultives, des "tchacras" comme on dit en quechua, du mais biologique, des haricots, des céréales ou une variété de pommes de terres locale. Notre hôte c'est Lewod le "président" du village et pour cette raison on le verra parfois habille de noir. Sa femme c'est Ninata et leur fils d'un an Betoy. William et moi nous installons, une chambre simple avec une lampe car il y a de l'électricité. Les toilettes, l'eau sont vingt mètres a l'extérieur vingt mètres plus bas et heureusement nous avons apporte du P.Q. (et moi des lingettes car une douche froide a cinq degrés ce n'est pas mon truc)



 C'est l'heure de déjeuner, on passe a table : soupe de quinoa, suivie d'une demi-tranche fromage, de deux petites pommes de terre. On dit que c'est bon, on sourit et on s'en va. Une randonnée attend le groupe. Ils grimpent en haut de l'île pour voir de petites ruines de deux temples et le coucher de soleil, moi je le vois du rivage.



A la maison le dîner nous attend, ni plus plus appétissant ni copieux que le déjeuner, c'est dire. William nous a dit que les gens ne mangeaient pas de viande mais la c'est régime ! On aurai pu avoir du poulet comme les autre ou même des œufs. Au déjeuner, Marie l'institutrice voulait encore un peu de fromage mais il n'y en avait plus ! On se fout du monde ! En tout cas moi ça m'a coupe l'appétit et je donne mes assiettes a Marie qui les dévore



Après dîner on va assister a un spectacle de danses et de musique locales, dans une" peña", un bar local. On nous habille avec la tenue indigène, un poncho pour les hommes, une poya, cette robe bouffante pour Marie. En arrivant à la" peña" en fait un hall de ciment et de tôle, Wilterd nous apprend après une ou deux bières que la musique ne viendra pas. Des étudiants de Cuzco, en colère, en colère mettent du rock et après un verre de rhum je vais me coucher. Marie s'est bien amusée, ah bon ? Elle doit s'ennuyer pas mal !



Le lendemain matin, nouvelle séance de régime force avec un petit-déjeuner d'une tasse de café et d'une petite crêpe. Nous avons faim et même si Marie est gênée, j'en réclame encore, mais la encore il n'y en a plus. J'insiste alors on nous donne un petit pain rassis ! Rapidement on ramasse nos petites affaires et l'on va, direction l'île de Taquile. Le trajet est superbe. On monte sur le pont, on se détend, on parle, bref un bon moment. On arrive à destination et l'on débarque pour une nouvelle   randonnée, voir des pans de murs l'arc d'un temple inca et redescendre par un escalier de 500 marches sportives. En haut on sert un déjeuner (avec supplément bien sur) pour goûter au fantôme de la fameuse" truite du lac", celle qui n'existe plus pour cause de pollution. 



Échaudé par l'épisode du canyon de Colca, je n'ai pas fait cette ballade. A la place j'avais demandé a visiter l'église. Pas de problème m'avait dit l'agence. Sur place, c'est une autre chanson : pas de clé, pas de visite et l'on s'en fout. Je m'offre alors une ballade relax et photos autour de l'île. Wilterd avait proposé de me descendre une omelette dans un tupperware a la place de la fausse-vraie truite du lac, quinze soles,  presque quatre euros, soit environ trois repas complets en ville. N'importe quoi ! Je décline en riant.

Il est maintenant trois heures, on partirait bien mais il faut attendre ceux qui pour qui cette fin de ballade n'est sans doute pas une partie d plaisir. Finalement tout le monde est là et l'on s'en va, assez contents de partir je crois. Il y a eu des moments intéressants mais sans plus, comme les repas chez des paysans en costume locale. Il ne fallait sans doute pas rêver.


LE CUY : BAD VIBES ! EL CUY : MALA ONDA !

Aller au Pérou sans manger du CUY, le plat national, ça serait dommage. Le cuy c'est une variété de cochon d'inde, que l'on trouvait dans les montagnes et qui est maintenant élevé dans les fermes, un peu comme les lapins. En l'absence de mammifères (a l'exception des alpagas et des lamas)  les indigènes ont du faire avec ce qu'ils avaient. C'est ainsi  que le petit animal est devenu si important dans l'alimentation des populations andines depuis le sud de la Colombie jusqu'en Bolivie.

CUY (Photo-foto Internet)

Mon ami Manuel m'avait promis de m'en préparer un mais il a du s'absenter pour le travail alors ce sera pour mon retour a Lima. En attendant comme le cuy est une spécialité de la sierra  j'ai décidé de goûter le cuy a Arequipa. A l'hôtel, j'en parle a Steve, le patron argentin. Il éclate de rire :

- vous verrez : ça ressemble a Jésus avec une tête de rat, avec les bras en croix comme ça, dit-il en ecartant les bras.
Bonjour l'ambiance, me voila mis en appétit. Il me conseille quand même le restaurant "Tradicion Arequipeña" a Yanahuara, la banlieue chic d'Arequipa, il suffit de prendre un taxi. 

L'endroit parait sympa et je m'installe a une terrasse gazonnée au fond du restaurant.  Après un long moment on prend la commande. Ce sera bien sur du cuy "chactado", du cuy frit, la recette la plus typique. Le cuy en ragoût ou le cuy rôti ca sera pour une autre fois.  Bien que je sois un des premiers arrives, le service est long. Finalement arrive mon cuy en friture, accompagné de quelques grosses fèves et de trois frites toutes blondes. A vrai dire ce n'est pas très appétissant. Le cuy est sur le ventre, un peu en crapaudine, les petites pates de chaque cote. Il est enrobé d'une épaisse pâte a friture. Sa tête pointue dépasse de l'assiette et de sa bouche ouverte sortent deux grandes dents pointues en haut et une en bas. Franchement, je ne suis pas très tenté mais il faut bien s'y mettre.


Je fends la croûte et là j'ai une première surprise : la chair est légèrement gélatineuse. C'est sans doute normal et je goûte quand même. C'est fin, on dirait du poisson plat, genre sole ca n'a aucun goût.
Lentement je continue mais alors ça ne s'arrange pas du tout : en avançant vers la tête, la chair devient rose et je comprends que le gélatineux n'est pas normal et que tout simplement le cuy n'est pas cuit (c'était facile !) J'appelle le garçon pour lui montrer, il ne veut pas le reconnaître ! A contre-coeur il accepte de retourner mon plat en cuisine pour un supplément de cuisson. Le temps passe, a nouveau 20/30' et voila qu'arrive une sorte de carcasse de cuy bien frite, sans la peau, sans chair, seulement des os ! Détail mesquin : on ne m'a pas donne une autre frite,on laissé celle qui était entamée. Làje me rends compte que l'on se moque du moi !!! J'appelle la patronne, la gérante, je lui montre, elle parait a peine surprise mais, pleine de gentillesse, elle m'offre de remplacer le cuy. Et c'est à nouveau parti pour une demi-heure... Meme  au Pérou, dans un pays latin, attendre si longtemps pour grand chose ça devient lassant !


Finalement un cuy tout neuf arrive, toujours avec la vieille patate entamée. J'hésite. Il est tout aussi frit que le premier, aussi gras, aussi peu appétissant, même si cette fois-ci on peut l'espérer cuit a point. Je l'ouvre mais vraiment je ne vais pas me forcer. Un dernier coup d'oeil a la tête de rat et c'est fini !
L'addition s'il vous plaît !


En partant, la patronne me demande si finalement j'ai aime.Très drôle... Elle m'offre un verre d'anisette, c'est la tradition après le cuy. Je le bois, je la remercie et je m'en vais. Pour oublier, au lieu de prendre un de ces taxis racoleurs, je marche jusqu'au centre, un super panorama sur le Misti, le Fujyama local, rien que ça.
J'ai un regret toutefois : celui de n'avoir pas demande a emporter le cuy, je l'aurais donne a un pauvre de la Plaza de Armas et il aurait été fou de joie !

CHEZ LES UROS EN 1977 : DE L'AUTHENTIQUE / CON LOS UROS EN 1977 : ALGO AUTENTICO

Note : pour bien profiter du diaporama, avec exceptionnellement de grandes photos, cliquer sur le petit icône jaune en bas a gauche de la première photo.Vous arrivez sur Picassa et le diaporama commence. Ou bien : cliquer sur une photo, vous arrivez sur picassa, faire "afficher toutes les photos" et cliquer sur "Diaporama."

Comme promis au début du blog voici quelques photos de mon voyage de 1977. Nous étions un petit  groupe a avoir fait une excursion toute simple sur une île du lac Titicaca. Je me souviens que le lac était en crue (photos plus tard) alors pour l'embarquement on s'est amuse ! On nous avait demandé d'apporter des fruits ou des cahiers et des crayons, ce que l'on a tous fait avec plaisir.
Sur ces photos on voit un village tel qu'ils étaient a l'époque : les maisons étaient construites plus simplement, avec un minimum de soutiens pour les parois et le toit. Les uros menaient leur petite vie tranquille vivant principalement de la pêche, une partie pour eux-même et l'autre pour acheter des pommes de terre, du quinoa ou autre.

  Ces images proviennent de diapositives transférées sur DVD. J'ai utilise du Kodachrome 100 pour me garantir un meilleur rendu des couleurs. J'avais aussi un filtre UV et un filtre polarisant.  Plus de trente ans plus tard, les photos n'ont pas subi trop de dégâts, considérant qu'il s'agit d'un stockage amateur et a température ambiante. Bien sur elles ont perdu beaucoup de finesse avec le transfert mais ce n'est pas trop grave. Exceptionnellement la série prise chez les uros sature en bleu vif, alors qu'elle sature en vert sombre a Machu Pichu. J'ai corrige de 25% mais il en reste quand même. Il faisait très beau, avec un contraste encore plus vif entre le bleu du lac et du ciel, le jaune-or des roseaux et les couleurs des vêtement des habitants .
A propos du bleu du lac, les choses ont changé : aujourd'hui il est vert olive...

FILET D'ALPAGA A PUNO / FILETE DE ALPAGA EN PUNO

Une des grandes spécialités dans les Andes, c'est bien sur l'alpaga. L'alpaga est servi a Aréquipa bien sur, mais a Puno et a Cuzco, au moins pour les grandes, sinon presque partout ailleurs. J'avais eu l'occasion d'y goûter a Arequipa, en particulier au Zig Zag un restaurant franco-snob, comme d'habitude, où l'on paie surtout les tablier blanc et les chichis. Les sourires de la patronne sont réservés aux tablées des autorités locales. Pas de photos, c'est dire !

A Puno a 3800 mètres, malgré le soleil il faisait très froid. Pour déjeuner j'avais envie de sortir un peu de l'ordinaire des petits restaus bon marches et pourtant ce n'est pas ce qui manque.

LAC TITICACA : CHEZ LES UROS / LAGO TITICACA : CON LOS UROS

A Puno presque tout le monde veut aller aux îles du Lac Titicaca, la ville étant au bord du lac et on y arrive rapidement en bateau. Le plus intéressant bien sur c'est d'aller voir les uros, les indigènes qui vivent sur des îles flottantes. La ballade dure quelques heures, on va sur une des îles, on nous montre comment les indigènes les font, on sympathise, on offre parfois des cadeaux utiles et l'on s'en va après avoir acheté ou non de l'artisanat.

Il y a d'autres formules du genre deux jours une nuit, c'est a dire que que l'on part le matin, on va voir les uros, on continue vers une autre île Amantani en général, on fait une randonnée pour voir le coucher de soleil du haut de la colline, on dîne chez l'habitant et après on va a un spectacle de danse et musique en étant habilles a la manière locale. On part au petit matin, on arrive a une autre île, on grimpe a nouveau, on déjeune d'une truite du lac (avec supplément) et on repart vers Puno.

J'avais choisi la seconde option : passer une nuit sur place. Pour cela j'étais allé dans une agence de "tourisme équitable." Une erreur bien sur. Comme toujours dans un tel cas, c'est plus cher, le guide était un amateur et hébergement, surtout la nourriture est non seulement ordinaire mais réduite. Dans le bateau il y a des touristes de toutes les agences. Pas d'une quinzaine de bateaux de 22 passagers, chacun allant vers son îlot pour la même excursion. Avant d'arriver, Wildert le guide, nous apprend les saluts en quechua, du genre "waouh waouh" et au moment de débarquer sur l'une des îles flottantes, les femmes en costume nous accueillent avec ces mêmes saluts en agitant les bras... Très Club-Med.



Et on descend sur l'île, ou plutôt sur l'îlot, chaque bateau a son le sien. On marche sur une sorte de place entourée d'une demi-douzaine de cabanes. Le sol est couvert de roseaux, parfois on s'enfoncer un peu,u bien on titube un peu, amusant. Wildert nous présente Adoat, le "président". Il fait ensuite un bref historique et le président nous montre ensuite comment on fait les îles flottantes. Il prend un cube de terre genre terre glaise et nous explique, par guide interpose comment on le consolide, on l'envoie au fond du lac et quand il remonte a la surface, c'est bon, on assemble les blocs, on les recouvre de jeunes roseaux et il n'y a plus qu'a construire les maisons, en roseaux elles aussi. Notre guide nous explique ensuite de quoi les uros vivent, en tout cas pas de la pèche a la fameuse truite du lac, car a cause de la pollution il n'y en a plus depuis longtemps.Wildert, le guide nous raconte comment ils sont devenus riches grâce au tourisme. Ils ne savent pas quoi faire de leur argent sinon boire durant les longues fêtes de leurs communautés. On s'en va après avoir regarde l'artisanat et refuse qu'un gamin nous vende une carte postale pour deux euros !

Anecdote : le président sort une vieille escopette (même mot) pour nous montrer comment avant on chassait les canards du lac. Un canard apparaît, il le vise, les touristes crient affoles, il tire... mais ce n'était qu'un canard empaillé...Éclats de rires.






On part rapidement. On sort de la cabine et l'on monte sur le pont pour mieux apprécier le paysage. C'est l'hiver mais il y a un beau soleil et a 4000m d'altitude on sent seulement du vent. Les montagnes des environs et le lac sont magnifiques. On lie connaissance avec d'autres touristes, des danois, des jeunes américains, une jeune instit. française de Cuzco, un quadra (un quinqua ?) québécois qui essaie de la draguer, des australiens et un groupe de cinq français genre Kuoni, un max prétentieux. Mais eux mis a part, il y a une bonne ambiance malgré ce que je craignais je l'avoue.










ON A L'EQUIPE DE FRANCE QUE L'ON MERITE / FUTBOL FRANCIA 2010

 C'était a Lima il y environ trois semaines. En sortant du ciné avec Percy, on va prendre dans une cafétéria un de ces jus de fruits introuvables ailleurs. Il était tard et l'omniprésente télévision  passe une émission que l'on ne peut voir que le soir, ce n'est pas pour les enfants... Ah bon ? Le premier reportage c'estt le prétendu viol d'une ado par un clown mais comme sa seule preuve c'est d'avoir crie même au Pérou on n'arrête pas pour ça. Et ensuite, oh surprise ...c'est un reportage sur l'équipe de France ! Je découvre ça, on voit la "une" ordurière de l'Equipe plusieurs fois, alternant avec la photo d'Anelka et Dumenech .... Il y a encore du monde a la cafétéria à cette heure-là, c'est la sortie du cinéma et tout le monde regarde. Il faut en effet regarder pour lire les sous-titres en espagnol des déclarations de l'entraîneur.  Les journalistes embraient sur les commentaires, Percy se marre et on s'en va.

En fait, la suite le confirmera on a l'équipe de foot que l'on mérite. Cette histoire c'est le reflet du pays. Le manque de respect, la contestation et la violence d'Anelka à l'égard de Domenech, c'est celle de la banlieue, la grève d'un petit groupe de privilégiés ce sont les grèves des cheminots qui se foutent du monde, le soutien des français a l'équipe contre Domenech c'est l'appui implicite et habituel a ceux qui gâchent tout. Un reportage sur tout cela dans une émission spéciale de télévision a 12000 kilomètres de l'hexagone, c'est significatif : on est la risée du monde entier.

Mais si on en arrive-là justement, c'est parce que l'esprit banlieue, l'esprit clan, a gagné l'équipe de France. Aujourd'hui Ribery, Gallas, Anelka, Evra et d'autres forment un clan et si l'on n'est pas avec eux, on est contre eux. Si l'on est bogosse, avec de l'éducation, pas vulgaire et surtout pas "wesh wesh", comme c'est le cas avec Gourcuff, on est marginalisé et maltraité par le groupe. Bonjour l'ambiance et le jeu ! En fait tous ces gars-là s'en tapent de la France. Ce sont de très bons joueurs comme le disait la TV péruvienne, mais ce qui les intéresse d'abord et surtout, c'est leur club, là ou il y a le blé, beaucoup de blé. Les gars ont bien sur des jambes de joueurs d'équipe de France mais ca ne s'accorde pas avec un esprit de gars de banlieue.

Toutes ces étoiles ont toujours été soutenues par les journalistes, par les footeux de salon ou du net qui en voyant tous ces buts marqués a l'étranger s'égosillaient de bonheur. C'était oublier que ces pousseurs de balles, une fois en France, en dehors de la tutelle de leur équipe habituelle, allaient se la jouer ribery-caïd. Quand on parle d'égos démesurés, on a raison, on peut aussi parler de boxon, de bagarres et même de souffre-douleur. Dans une longue interview sur Canal + Thierry Henry parle de tout cela et il conclut : il y a un manque d'humilité, il n'y a pas de respect. C'est le moins que l'on puisse dire...mais il est probable qu'il n'y aura pas beaucoup d'écho.

EH OUI, DE RETOUR ! / YA, DE VUELTA !


Et voila ! Je suis rentre ce matin,ce matin pour la France mais cette nuit pour moi. Parti de Bogota un peu avant 6 heures du soir, après plus de dix heures de vol, j'arrive en France a 11 heures, soit 4 heures du mat pour moi. C'était Air France, ç'aurait ete bien sauf qu'il faisait très froid dans la cabine et...j'ai aussi découvert ce qu'il y avait de pire qu'un bébé dans un vol de nuit. Non pas deux ou trois bébés mais un groupe scolaire colombien prétendument en voyage linguistique. Comme ni l'hôtesse ni le chaperon n'osaient pas trop dire grand chose a ces gosses de riches, il a fallu que quelques passagers, dont moi, on s'énerve un peu. Ah mais !

Cela dit ce fut un beau voyage, plein de grands moments, une atmosphère, des rencontres bref, du magnifique.Bien sur il y a eu des aléas mais on fait avec. mais je dois avouer que je ne sui pas mécontent de rentrer a la maison. Je commence a etre fatigue. Au début je pensais que les années avaient passe, que ce genre de ballades n'était plus pour moi, ca m'ennuyait et ca me faisait presque mal au coeur.


Claro, eso ayuda ! Bien sur, ca aide !

La-dessus, je rencontre Herve, 27 ans, balaise, qui, sans travail malgré ses deux diplômes tout aussi balaises, fait un tour du monde. Après la Nouvelle-Zélande et l'Australie il est allé en Inde ou il n'est même pas reste trois semaines, comme quoi je ne suis pas le seul. Un peu d'Afrique mais surtout de Amérique latine dont trois mois au Brésil. Ensuite malgré quinze jours de pure glandouille près de Valparaiso, il est toujours fatigue. Il m'explique :
- tu comprends, être seul, c'est non seulement avoir personne avec qui partager, choisir et tout décider tout seul, sans pouvoir s'en remettre de temps en temps a quelqu'un. Quand on est seul on ne pas partager la surveillance, il faut toujours faire attention a tout, bref c'est autre chose. Alors ça fatigue et à la fin cette fatigue mentale, elle se ressent physiquement.
Eh oui ! C'est exactement ce que je ressens, j'en suis presque tout content, même si je ne lui dis pas bien sur. Avant-hier a Bogota, c'est au tour de Sophie, 25 ans, une diplômée en informatique, spécialisée dans le tourisme, de me dire presque la même chose. Elle a quitté l'Argentine et ses amis il y a deux mois. Après un peu d'Equateur et de Bolivie, elle est restée environ un mois au Pérou et maintenant elle est heureuse a l'idée de partir à Mexico City (sic) où elle a de la famille. Enfin du repos, ou du moins le croit-elle... !
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Retorno a casa

Ya regrese en la mañana a Francia pero es de noche para mi , salí de Bogota un poco después de las 6 de la tarde, después de mas de 10 horas de vuelo llego a Francia , son las 11 horas ó sea que son las 4 a.m. Para mi . Era con Air France, estuvo bien excepto que estaba muy frío en la cabina, pero lo peor fue que había no un niño ni dos ni tres en un vuelo nocturno, era todo un grupo escolar Colombiano lingüístico, supuestamente de viaje así que ni la tripulación ni las personas a cargo del avión se atrevían a decirles algo a estos chamacos hijos de ricos,asi que algunos pasajeros como yo tuvieron que hacerlo ya que nos ponían nerviosos, que se creen??


Por otro lado este viaje fue muy hermoso lleno de grandiosos momentos con una atmósfera y encuentros muy ricos, claro hubo algunos problemas pero bueno... La verdad es que ahora tengo ganas de volver a casa, empiezo a estar cansado, al principio pensé que es por los años, que este tipo de viajes ya no es para mi, el pensar eso me molestaba y también me daba pena .
Me encontré a Herve, de 27 años , atlético que a pesar de sus dos diplomas también "atléticos". Le da una vuelta al mundo. Estuvo en Nueva Zelanda y Australia, fue ala India donde se quedo apenas tres semanas , un poco de África pero sobre todo América Latina ,sobre todo tres meses en Brasil, luego a pesar de quince días de pura flojera cerca de Valparaíso sigue cansado ,me comenta que estar solo es no tener a nadie con quien compartir, escoger y decidir todo, no hay oportunidad de dejarlo a alguien de ves en cuando, cuando uno esta solo no se puede compartir la vigilancia, siempre hay que tener cuidado , es un cansancio mental que se traduce en un cansancio físico.


¡Eso es exactamente lo que siento, me dio bastante gusto escuchar eso. Por supuesto no le dije nada .
Anteayer en Bogota Sophie , 25 años, una diplomada en informática , especializada en turismo me dijo casi lo mismo se fue de Argentina y de con sus amigos hace dos meses , después de visitar un poco el Ecuador y Bolivia, se quedo casi un mes en Peru y ahora esta feliz de ir a la ciudad de México donde tiene familia (para descanso?) quizás ella piensa así …!

CHANGEMENT DE PROGRAMME

Finalement ca faisait tres court pour la ballade dans la selva et comme il y avait un risque de manquer le "deslizador" (le bateau express) jusqu'a Leticia, j'ai decide de partir demain. J'arrive en milieu d'apres midi et j'aurai tout le temps pour me choisir un truc sympa. Ca ne sera pas trop different des environs d'Iquitos car a 300 km de distance, la selva c'est toujours la selva, les dauphins sont toujours roses, les caimans et autres curiosites locales parlent toujours espagnol meme si l'accent change. Dure, dure la vie !

Finalement cette croisiere en Amazonie et ces longues ballades, ca sera pour la prochaine fois. Je m'y prendrais mieux et je passerai quinze jours pour compenser. Ah mais !

PUCALLPA ET DEPART

Si a LIMA au petit matin il faisait 8/10 degres, le double selon eux mais avec l'humidite pour moi c'etait tout froid, en arrivant a PUCALLPA a 7 heures il faisait deja 24 degres. On se rend compte tout de suite que c'est la le port fluvial d'un pays pas vraiment developpe. Partout sur la route on ne voit que des batisses plus ou moins delabrees de bois et de toles. Arrivee en ville et petit hotel sympa mais avec eau froide, un peu trop frodes a mon gout. j'ai la super chance que ca soit la Saint Jean, le patron de la selva, ou quelque chose comme ca. C'est la fete partout. tout le monde va vers la lagune, pour se promener, pour des traversees en bateau,ou tout simplemnt manger un des plats regionaux choisis sur un des tres nombreux stands.C'est la joie, la musique, le bruit, un peu de tout. Ici c'est un autre monde, sans manieres, decontracte, informel, comme l'avait dit Luis Felipe.Tout l'oppose de la triste France ou de telles fetes n'existent plus, ou la grisaille couvre tout et ou l'insouciance et la tranquillite ont disparu.

Ce matin je suis alle sur le port, c'etait surrealiste. Pour monter sur le bateau il n'y avait qu'une etroite planche de bois vacillante. Je voulais savoir quand partait pour IQUITOS le Henry  8, le bateau suppose etre le meilleur, le plus confortable etc.. meme si tout est tres relatif sur ces bateaux. Malheureusement  il ne part qu'apres-demain. Pour ne pas courir de risque j'ai decide de partir avec le Gilmert, demain matin, a 8 heures  officiellement. on verra bien. Plutot que d'etre sur le pont en hamac, avec 150 autres autres personnes, j'ai pris une cabine que je partagerai avec un espagnol..Une cabine c'est deux petits couchages du genre couchettes du genre de celles des trains de nuit a la SNCF. Il y a deux avantages : on a des toilettes pour notre seule classe et aussi de vrais repas dans une presque salle manger au lieu d'etre servis a la gamelle. L'ensemble coute 160 soles,  soit 30/35 euros. 3/4 jours de ballade en bateau en Amazonie a ce prix la, il n'y a pas grand chose a dire.

PISCO SOUR A GOGO ! / ¡PISCO SOUR CLARO!

   Quand on dit Perou, on pense Machu Pichu mais on peut ausi penser bien sur au pisco sour,  le cocktail national péruvien, a base de pisco, l'alcool qui fait la fierté du pays. Le pisco est un alcool de raisin qui provient de la région d'ICA dans le sud du pays, même s'il porte le nom de la ville de PISCO, pas très éloignée. Les cocktails a trois ingrédients ont en général  une base alcoolisée, un complément doux et pour finir un ingrédient acide ou aromatique. Le pisco sour n'échappe pas a la règle : du pisco, du sirop, du citron et en complément un ingrédient peu commun dans un cocktail, du blanc d'œuf battu. Mais ou gouter un bon pisco sour a Lima ? Pourquoi ne pas aller dans un endroit légendaire, le Grand Hôtel Bolivar ?

Le Grand Hotel Bolivar, sur la Plaza San Martin, dans le centre historique, est un hotel prestigieux datant des années 1930. Il est connu pour avoir reçu d'illustres visiteurs comme Ava Gardner, Orson Wells, John Wayne, qui ne se lassaient pas de faire honneur au cocktail national péruvien. C'est la que naquit la recette ou plutôt l'appellation du "pisco sour catedral". Pourquoi "catedral" ? A la sortie de la messe a la cathédrale toute proche, ces messieurs n'avaient pas trop le temps de s'attarder. A l'hôtel il était donc convenu de surveiller leur arrivée et des que le groom criait: "voila ceux de la cathédrale !" on préparait alors très vite des  doubles piscos, c'est a dire un grand verre de pisco sour, que nos amis limeniens avalaient sans attendre. D'où l'appellation "pisco sour catedral" tout simplement.


Il était donc indispensable d'aller faire un tour au Bolivar avant de partir. J'y suis allé avec Javier qui m'avait gentiment conduit la veille au ruines de Pachacamac, un site prehispanique au sud de Lima. Comme il conduisait, il a seulement pris le pisco sour habituel des familles et moi le pisco sour "catedral". La premiere chose que l'on remarque dans un pisco c'est bien évidemment la quantité de blanc d'oeuf par rapport aux autres ingrédients. Parfois, il y a tellement de blanc d'oeuf, ou même la moitié du verre, que ce n'est plus du pisco sour que l'on pirrait presque dire que c'est un "huevo* sour." Le pisco sour de l'Hotel Bolivar se présente bien. Très peu de blanc d'oeuf et avec un petit peu de Bitter Angostura rouge, pour rappeler les couleurs du Perou. Il est bon, un peu fort, un peu acide, mais dans l'ensemble il laisse un bon goût et après une gorgée on n'y pense plus.


* huevo : œuf 

 LE PISCO SOUR DE L'HOTEL BOLIVAR

3 doses de PISCO
1  1/2 de sirop de sucre de cane
1 citron
1 blanc d'oeuf
 8 petits glaçons
 Angostura bitter









J'avoue cependant avoir préféré le pisco sour du CAFE CAFE**, le café-terrasse gay branché de Lima., près du parc Kennedy a Miraflores. Il y a un juste équilibre des ingrédients. On sent bien le gout du pisco, tempéré par le sirop, parfume par le citron et fleuri par le blanc d'œuf battu. Un vrai plaisir. Il est vrai que c'est la recette de William, le patron plus que sympa et vite devenu un copain.


RECETTE DU CAFE CAFE**

3 doses de PISCO
1 dose de sirop de sucre de cane
1 dose de citron
1 demi  blanc d'œuf
Petits glaçons
Bitter Angostura



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HOTEL BOLIVAR (PLAZA SAN MARTIN LIMA)

3 dosis de Pisco
1 1/2 dosis de jarabe de goma
1 limon
1  clara d ehuevo
 cubitos de hielo
Amarfo de Angostura