Cela fait maintenant deux ans que quarante-trois étudiants d l'école normale rurale d'Ayotzinapa (dans l'état de Guerrero) étaient sortis de leur école vers deux heures du matin dans un autobus volé à fin de récolter  des fonds par la force pour se rendre un peu plus tard à Mexico.  (Ces détails matériels sont importants car ils illustrent un contexte qui a bien sur favorisé le drame.)
Tragique manque de chance au cours d'un bref affrontement avec la police locale d'Iguala ou ils se trouvaient alors et une pour raison indéterminée, il furent arrêté par la police et celle de l'état. Peu après ils ont été remis à un groupe de trafiquants de drogues, un des plus importants de l'état de Guerrero). Ces derniers sans avoir exactement identifiés les raisons de la venue des jeuens ont sans doute suivi les consignes du maire avec qui ils étaient liés. Les étudiants n'ont pas compris le danger subséquent qu'un éventuel affrontement meme limité  avec les autorités civiles pouvait signifier : leur arrêt de mort. Ils étaient rapidement arrêtés en premier lieu par la police municipale et celle de l'état de Guerrero. Ceux-ci les ont remis a la maffia locale qui les a embarqués et on ne les a jamais revus.

Alors bien sur deux théories s'affrontent même si objectivement le résultat est identique : c'est un "crime d'état" (l'armée a tu les etudiants), ou les étudiants sont encore vivants, travaillant dan des champs de pavots ou des mines clandestins. Dans aucun des cas les commissions d'enquête n'ont pu prouver quoique ce soit. Ni même par ailleurs retrouver un squelette ou des cendres dans la décharge restes des étudiants étaient supposées être enterrés après avoir été brulés. Il y a même une controverse sur le sujet de la crémation ou non des cadavres : possible ou non.

Il n'y pas de moins de deux commissions d'enquête, une gouvernementales aux conclusions erronées et une commission internationale supposée être le reflet de la tragédie mais sans résultat. Dans les deux cas ces milliers de pages de résultats d'investigation n'ont conduit à RIEN  et il y a peu d e chance que les choses changent à moins de deux possibilités : la découverte miraculeuse d'éléments nouveaux matériels (ossements par exemple) ou les confessions d'un des criminels. Sinon les parents pourront continuer de défiler ce jour ci et pour certains d'entre eux  même offrir un gâteau d'anniversaire à leur fils qu'ils ne croient pas disparu.

Comme l'a si bien fait une commentaire en ligne : une immense parti de cette tragédie est due aux commentaires des prétendus réseaux sociaux qui pour les raisons les plus variées (mode, politique, désir d es'cocuper) ont accaparer et développer une cause sans sinon d' espoir depuis le début. Et d'ailleurs ou sont aujourd'hui ces beaux parleurs? Disparus! Les disparus sont appréciés pour ce qu'ils étaient : des étudiants surtout préoccupés comme ils le disaient eux -même par "la lutte sociale que par le vocation", utilisant pour cela tous le moyens, y compris le plus souvent la violence.

Cette affaire s'est vite transformée est devenue une machine anti-gouvernementale, une providence pour la gauche et l'extrême gauche. Elle a également atteint une dimension internationale, gouvernements, ONG, et institutions politiques. mais à la fin il n'en n'en a rien résulté. Si un jour quelque chose surgit, des éléments déterminants, qui pourra-t-on arrêter ou juger ? Un général ? Un ancien président ou même un ancien maire ou gouverneur ? Un responsable de "crime d'état"?Il faut être sérieux : les étudiants sont mort,  aucune agitation ou commémoration ou appel à se souvenir ne les ressuscitera.

Comme le dit si bien le verset d la bible (Mattthieu 26-52) : "Car celui qui par le fer a vécu par le fer périra."