LAC TITICACA : CHEZ LES UROS / LAGO TITICACA : CON LOS UROS

A Puno presque tout le monde veut aller aux îles du Lac Titicaca, la ville étant au bord du lac et on y arrive rapidement en bateau. Le plus intéressant bien sur c'est d'aller voir les uros, les indigènes qui vivent sur des îles flottantes. La ballade dure quelques heures, on va sur une des îles, on nous montre comment les indigènes les font, on sympathise, on offre parfois des cadeaux utiles et l'on s'en va après avoir acheté ou non de l'artisanat.

Il y a d'autres formules du genre deux jours une nuit, c'est a dire que que l'on part le matin, on va voir les uros, on continue vers une autre île Amantani en général, on fait une randonnée pour voir le coucher de soleil du haut de la colline, on dîne chez l'habitant et après on va a un spectacle de danse et musique en étant habilles a la manière locale. On part au petit matin, on arrive a une autre île, on grimpe a nouveau, on déjeune d'une truite du lac (avec supplément) et on repart vers Puno.

J'avais choisi la seconde option : passer une nuit sur place. Pour cela j'étais allé dans une agence de "tourisme équitable." Une erreur bien sur. Comme toujours dans un tel cas, c'est plus cher, le guide était un amateur et hébergement, surtout la nourriture est non seulement ordinaire mais réduite. Dans le bateau il y a des touristes de toutes les agences. Pas d'une quinzaine de bateaux de 22 passagers, chacun allant vers son îlot pour la même excursion. Avant d'arriver, Wildert le guide, nous apprend les saluts en quechua, du genre "waouh waouh" et au moment de débarquer sur l'une des îles flottantes, les femmes en costume nous accueillent avec ces mêmes saluts en agitant les bras... Très Club-Med.



Et on descend sur l'île, ou plutôt sur l'îlot, chaque bateau a son le sien. On marche sur une sorte de place entourée d'une demi-douzaine de cabanes. Le sol est couvert de roseaux, parfois on s'enfoncer un peu,u bien on titube un peu, amusant. Wildert nous présente Adoat, le "président". Il fait ensuite un bref historique et le président nous montre ensuite comment on fait les îles flottantes. Il prend un cube de terre genre terre glaise et nous explique, par guide interpose comment on le consolide, on l'envoie au fond du lac et quand il remonte a la surface, c'est bon, on assemble les blocs, on les recouvre de jeunes roseaux et il n'y a plus qu'a construire les maisons, en roseaux elles aussi. Notre guide nous explique ensuite de quoi les uros vivent, en tout cas pas de la pèche a la fameuse truite du lac, car a cause de la pollution il n'y en a plus depuis longtemps.Wildert, le guide nous raconte comment ils sont devenus riches grâce au tourisme. Ils ne savent pas quoi faire de leur argent sinon boire durant les longues fêtes de leurs communautés. On s'en va après avoir regarde l'artisanat et refuse qu'un gamin nous vende une carte postale pour deux euros !

Anecdote : le président sort une vieille escopette (même mot) pour nous montrer comment avant on chassait les canards du lac. Un canard apparaît, il le vise, les touristes crient affoles, il tire... mais ce n'était qu'un canard empaillé...Éclats de rires.






On part rapidement. On sort de la cabine et l'on monte sur le pont pour mieux apprécier le paysage. C'est l'hiver mais il y a un beau soleil et a 4000m d'altitude on sent seulement du vent. Les montagnes des environs et le lac sont magnifiques. On lie connaissance avec d'autres touristes, des danois, des jeunes américains, une jeune instit. française de Cuzco, un quadra (un quinqua ?) québécois qui essaie de la draguer, des australiens et un groupe de cinq français genre Kuoni, un max prétentieux. Mais eux mis a part, il y a une bonne ambiance malgré ce que je craignais je l'avoue.










1 commentaire:

  1. toutes ces descriptions rendent la lecture très vivante ... on s'y croirait ...
    ce blog est un vrai partage d'un périple!

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