Photos Machu Picchu 1978/2010


Quelques photos prises peu près aux même endroits en 1978 et en 2010. Malheureusement le laboratoire FNAC en transférant les diapositives les a inversées de cote, gauche au lieu de droite , ce qui fait apparaître le Wayna Pichu (la montagne du fond) comme étant a gauche alors qu'elle est a droite lorsque l'on regarde le site.





Algunas fotos tomadas casi en los mismos lugares en 1978 y 2010. Desafortunadamente el laboratorio ha invertido las diapositivas durante la la transferencia. Se ve la izquierda en lugar del derecho, así el Wayna Picchu (la montaña en el fondo) se ve a la izquierda mientras que esta a la derecha.

PHOTOS / FOTOS : MACHU PICCHU 1978

Plutôt que celles du printemps dernier je préfère partager avec vous des photos de Machu Picchu prises en 1978. On en voit peu souvent sur un blog et pour cause. Elles ont un intérêt anecdotique. On peut voir l'état du site il y a (plus de) trente ans. Je leur trouve aussi une poésie et des couleurs particulières, les lieux apparaissent plus rustiques, moins entretenus, on voit de l'herbe folle partout. Il émane de tout cela une force moins sensible aujourd'hui, dans un site toujours aussi merveilleux mais devenu très fréquenté, commercial et même, j'ose le dire, aseptisé. Dur à dire quand on a eu la chance de s'y rendre à l'époque. Même si ce site fascine toujours et force l'attachement, c'est ainsi. A l'époque on voyait des promeneurs à Machu Picchu, aujourd'hui ce sont des touristes déguisés en promeneurs.
Plus tard, on pourra voir un montage de certaines photos prises hier et aujourd'hui...
Je n'ai pas encore écrit les légendes des photos, si quelqu'un veut bien m'aider, merci à l'avance.






Decidí compartir con ustedes estas fotos de Machu Picchu tomadas en 1978. Se ven pocas veces en un blog y se sabe porque. Tienen un interés anecdótico. Podemos ver el estado del sitio hace treinta años. También su poesía y sus colores me parecen bien especiales, los sitios aparecen más rústicos, menos mantenidos, se ve alguna hierba salvaje en todas partes. Todavía hoy emana de este sitio una fuerza menos sensible. Se queda siempre maravilloso, pero se volvió muy popular, comercial e incluso, me atrevería a decirlo, algo aseptisado. Es difícil de decirlo, pero cuando uno tuvo la oportunidad de ir allí en ese momento, incluso  al estar fascinado, así uno lo siente. Machu Picchu pertenecía a los paseantes que eran mas que unos turistas.
Más tarde, podemos ver un montaje de algunas fotos tomadas ayer juntas con fotos de hoy ...
No he escrito los pies de las fotos, si a alguien gusta ayudarme, gracias de antemano.



A nous deux Machu Picchu !!! / Ya tu y yo Machu Picchu!!!!

Enfin nous voici !
  
Al fin ya estamos !



La montee n'a pas été trop dure et la vue magnique :
No fue tan dura la subida y la vista magnifica :



(Photos MP 1978 - Arrangement : Végers)

Machu Picchu 1978 : photo souvenir / Foto de recuerdo


Pour passer le temps en attendant le prochain billet : Machu Picchu 1978, souvenir d'un temps d'innocence :


Que sont devenus tous mes compagnons de route de l'époque, quarante ans plus tard ? J'ai une pensée pour eux. Quant à ce blog, Andes 2010, je le dédie au Pérou et à tous les péruviens en leur souhaitant bonne chance.

 ¿Qué pasó con todos mis compañeros de viaje de estos días pasados cuarenta años después? Los recuerdo bien. En cuanto a este blog,  Andes 2010, se lo dedico al Perú y a los peruanos, a todos ellos les deseo buena suerte.

Le train du rêve / El tren del sueño

Bien sur j'ai pris le train pour aller au Machu Pichu... Il y avait la possibilité d'acheter un tour, c'était plus sage vu que les ventes de billets en individuels étaient officiellement impossibles depuis longtemps. C'était faux. Je suis allé chez Perurail, la filiale de l'Orient Express pour les trains péruviens, et j'ai acheté sans problème mon AR. $96 dollars, la moitié du tarif de l'agence. Il y a trois classes ! La Hiram Bingham, le luxe avec repas, thé et tralala, la Vistadome avec un toit de verre panoramique et la bagpacker, pour les routards, très confortables.
Et surprise, en montant à bord, nous sommes dans un wagon Vistadome ! Peu importe la raison : le luxe au prix prolétaire.

Ce fut un très beau voyage, trois heures sans voir le temps passer. Nous sommes dans une défilé, la voie ferrée longe l'Urubumba, une petite rivière qui frétille entre deux montagnes pelées. A la suite des éboulis de janvier l'eau est marron clair, mais c'est joli le marron clair. Nous..., nous on ne sait pas ou regarder : sur les cotés, en haut par les verrières, en plus le soleil est de la partie, bref le rêve. On rêvasse dans nos fauteuils, tout heureux, sachant que bientôt nous attend un  autre rêve... Eh oui, c'est comme cela, il y a parfois des moments parfaits dans la vie.




Para ir al Machu Pichu, claro tomé el tren. Había la posibilidad de comprar un paquete, era más razonable ya que las las ventas de pasajes individuales se acabaron hace tiempo. Era falso. Me fui con PeruRail, la filial de los trenes Orient Express en el Perú, y me compré una ida y vuelta sin problema. $ 96 dólares, la mitad del tarifa de la agencia. Son tres clases. La Bingham Hiram, el lujo, con una comida y el té mas tarde,  la Vistadome con un techo panorámico de vidrio y la clase backpacker para los mochileros, muy confortable también.
Pero que milagro, al subir a nuestro coche es un cocheVistadome !Poco importa la razón :l o lujo al precio de proletario...
Fue un viaje hermoso, de  tres horas, no vimos pasar el tiempo. Estamos en un desfiladero, el ferrocarril sigue el rio Urubumba, un río que corre a lo largo de las entre las montañas áridas. Tras el derrumbe en Enero las aguas son  de color marrón claro, pero que bonito el marrón... Nosotros.., nosotros no sabemos adonde mirar : por los lados, arriba por las cristaleras. Además el sol esta con nosotros, en breve : un sueño. Se sueña despiertos, sentados en los sillones del Vistadome, muy felices, sabiendo que pronto nos espera un sueño mas... Sí, así es, a veces hay momentos perfectos en la vida.

Cuzco 1978 : quelques photos / Cusco 1978 : unas fotos

J'ai dit plus haut que j'étais au Pérou en 1978. Bien sur à Cuzco et au Machu Picchu, étape immanquable entre mille. C'était une époque particulière. Presque tous les pays d'Amérique du sud avaient une dictature militaire. C'était le cas au Pérou mais le gouvernement nationaliste se voulait aussi réformiste : il a ainsi nationalisé le pétrole et exproprié -partiellement- les latifundias, ces immenses propriétés terriennes qui contrôlaient  l'essentiel de la production agricole.
Si à l'époque, nous, les routards, nous étions paradoxalement peu sensibles à cet aspect des choses, on ressent aujourd'hui en regardant ces photos, une certaine tristesse sinon une certaine froideur. La Plaza de Armas (place centrale) toujours pleine de monde, semble bien abandonnée sauf une fois, le dimanche matin, jour du lever du drapeau, avec petit défilé militaire à l'appui. Cette tradition perdure toujours a la grande joie des touristes.


Machu Picchu 1911 / Machu Picchu 1911


Les photos ci-dessous ont été prises par Harry Ward Foote, un collectionneur et naturaliste qui accompagnait Hiram Bingham lors de la découverte de Machu Picchu en juillet 1911.

Las fotos abajo las tomo Harry Ward Foot un coleccionista y un naturalista que acompañaba a Hiram Bingham durante la discurbierta del Machu Picchu en Julio de 1911. 









(Crédit photos : Yale University, Harry Ward Foote)

Au temps jadis / En los dias pasados


Il fallait que je retourner à Machu Picchu, trop fascinant et que j'avais tant aimé, un souvenir de jeunesse, de liberté et de bonheur. car a l'époque il n'y avait pas que le tourisme. dans les années 70, le voyage c'était autre chose. On partait rarement pour quelques semaines ou mois. On partait un peu l'aventure en s'affranchissant des règles de vie  occidentales. Sur la route c'était beaucoup plus simple qu'aujourd'hui, à peine quelques hôtels où l'on se retrouvait tous, guère d'options de parcours, un seul guide ou presque: le South American Handbook, une vraie bible justement sur papier bible que l'on partageait.


Ne pas rire SVP ! / No rianse por favor!
Il y avait des petits commerces mais pas l'industrie dévorante d'aujourd'hui. Peu d'hôtels, au moins selon nos budgets, avaient  l'eau chaude, on dormait toujours en dortoirs, guère de fastfoods et pas de pizze, pas de carte de crédits, pas d'appareils numériques mais des photos que l'on prenait avec soin, non pas trois mille mais trois cents ou à peine plus. C'était un autre voyage, moins speed, on donnait le temps au temps, rien ne nous attendait au retour.


South American Handbook (1927), pas le mien ! No el mio!

Machu Picchu : le rêve / Machu Picchu : el sueño

Machu Picchu, c'est bien sur le rêve... C'était le mien depuis qu'enfant, a quatre pattes dans le salon je dévorais Tout l'Univers, l'encyclopédie en images des années 60. Machu Picchu, ce nom mystérieux, cette montagne sombre, cette histoire inconnue,  tout cela me fascinait, m'attirait. Il faudrait que j'y aille. Et bien sur j'y suis allé : en 78,  j'avais tout juste 27 ans.
Réaliser un rêve, c'est  toujours un bonheur. Le voyage à Machu Picchu à cette époque avait une magie qu'il a  moins aujourd'hui : le train héroïque, à vapeur, a disparu et le nombre de touristes s'est multiplié par dix. Peu importe : le rêve est toujours là ...

Le petit train Cuzco-Machu Picchu / El trenito Cusco-Machu Picchu

Cuzco : nombril du monde gay ? / Cuzco ombilo del mundo gay ?

 A Cuzco on voit partout un drapeau qui ressemble comme deux gouttes d'eau au drapeau "gay", aux couleurs arc-en ciel. On le voit à la cathédrale,à la mairie, dans les avenues, à l'entrée du MacDo...La ville serait-elle le nombril du monde... gay ? Y aurai-il une Gay Pride en permanence ?


(Photo : Nicholle)


L'explication est plus simple que cela. En 1978 la province de Cuzco a adopté comme emblème les couleurs arc-en-ciel qui rappellent les couleurs des vêtements indiens et la richesse de la culture indigène. Ce serait aussi le Tahuantinsuyo, le drapeau de l'empire inca. Cette ressemblance a commencée a  être ressentie avec gêne et en 2007 une réunion s'est tenue a Cuzco réunissant les autorités locales, des anthropologues et des historiens avec pour but de changer d'emblème. La raison officielle : l'emblème actuel est aussi celui des indigènes aymaras de Bolivie...
En attendant une éventuelle consultation populaire, la discussion est toujours en cours, enfin parait-il...

(Photo: Jacob)






C'est quoi ton appareil photo ? / Que camara tienes ?

 
Les appareils photos reflètent la personne ? C'est sans doute abusif : des petits timides peuvent avoir de gros appareils et des gros de  petits appareils. Les intelligents, les idiots, qu'ont-ils choisis ? Pas beaucoup de rapport peut-être aussi, mais ca m'amuse. Et moi quel est mon appareil photo ?
Voici quelques images pour vous :

 Las cámaras reflejan la as personas? A lo mejor es un poco abusivo : tímidos chicos pueden tener cámaras grandes y gordos cámaras chicas. Listos, tontos, quien sabe que escogieron ? Tal vez no esta relacionado pero me divierte.Y yo que cámara tengo... ?
Aquí van unas fotos para Uds :

Chiru Uchu : le plat du Corpus Christi / la comida del Corpus Christi


Chaque grande fête a son plat traditionnel et le Corpus Christi ne fait pas exception. A Cuzco c'est le Chiru Uchu. Qu'est-ce que le chiru uchu ? C'est un plat très riche qui réunit aussi bien des saveurs de la terre que de la mer : du cuy (cochon d'Inde) rôti, de la saucisse genre Toulouse, du boudin, de la poule, du pain de mais frit, des œufs de poisson cru et des petites algues vertes.

Mama chiru uchu

C'était le cas des deux chiru uchus que j'ai manges mais lorsque je vérifie en ligne la composition est différente ! et pourtant j'étais sur la place adjacente à la Plaza de Armas, ou étaient installes la grande majorité des stands.

Galettes de pain de mais frit, cuy, algues,poule, saucisse/Pan de mais frito, cuy, gallina, salsicha

Un classique du chiru uchu : le poivron / Tipico con el chiru uchu : el chile


Les clients sont servis par des maîtresses femmes avenantes coiffées d'un chapeau de cuisinier italien. On s'assoit tous ensemble à de longues tables de bois. Même si les morceaux servis sont modestes l'assiette remplit bien son homme. L'ensemble est arrosé, sinon noyé, avec de la Cuzqueña, la bière nationale péruvienne. Pour les enfants et les non-alcooliques, ce sera de l'Inca Cola. Eh oui, on est Pérou et on ne l'oublie pas !

Cette fois-ci,  à la différence d'Aréquipa,  je n'ai pas eu de problème avec le cuy. Il est vrai que là-bas il était frit et non rôti. A Cuzco on fait mieux les choses. En fait il a été bouilli et rôti ensuite, il faudrait faire une enquête pour le savoir...


Dessert : canne à sucre et noix de coco / Postre : caña y cocos



CORPUS CHRISTI : IMAGES / CORPUS CHRISTI : IMAGENES


Cuzco : la fête du Corpus Christi / Cuzco : el Corpus Christi


 On a parfois de la chance en voyage. Quelques jours près mon arrivée a Cuzco, je vois une immense procession mi-religieuse mi-profane dans la rue. J'interroge et il s'agit de la  la fête de Corpus Christi.

 Le Corpus Christi,  très importante au Pérou, revêt un cachet particulier à Cuzco. A l'époque inca, chaque année lors d'une grande cérémonie suivie de processions, on promenait les momies des nobles enterrés dans le grand temple de Coricancha, le fastueux temple du soleil.



Depuis le 16 ème siècle, de manière astucieuse, l'église catholique a remplacé les momies incas par les statues des saints que l'on sort des églises. On les porte à la cathédrale ou elles resteront une semaine exposées aux fidèles. Le huitième jour,  elles en sortent, et réunies  sur la Plaza de Armas ( la grande place de la ville) après avoir veillé sur les  délibérations des conseils paroissiaux, elles regagnent  leurs églises respectives.


 

A coté des couleurs et de l'émotion de toutes processions et que l'on connaît, ici un aspect a retenu mon attention. Les notables de la ville, en costume sombre - et mal taillé -  portent l'ostensoir géant en argent de vingt cinq kilos, des jeunes gens, sans doute leurs fils, habillés de même, à l'air grave, portent les images  des saints. D'autres jeunes en tenue de tous les jours, sans doute les fils des pauvres, portent eux aussi quelque chose : des grandes tables vides. Pas grave, eux se marrent  bien. Mais tous fatiguent, les sérieux comme rieurs et tous sont contents de souffler lors  des arrêts de la procession.


Ce n'est pas facile de prendre des photos de processions, surtout avec un petit appareil et surtout si l'on est un photographe moyennement doué ? J'en ai pris mais peu. J'ai préféré me laisser porter par ce que je voyais plutôt que de  me battre pour des clichés. Il y en a mais sans plus et pour ainsi dire pas des images.
Avec les vidéos c'est presque pareil. Mon petit Panasonic Lumix me surprend chaque fois mais la encore j'ai souvent préféré le profane. Les scènes que l'on voit sont des simulations de combats villageois. Chaque village a son costume, chaque villageois un masque peint différent et gare a celui qui ne respecte pas les codes !


* Fête du Saint -Sacrement ou Fête-Dieu en France