(Note : si les diaporamas n'apparaissent pas, cliquez sur le titre s'il vous plait.)
Après presque trois heures de croisière sur le lac Titicaca, immense mais ou ne l'on voit personne, on arrive a l'île d'AMANTANI, notre seconde étape. L'idée d'être reparti chez l'habitant, ou l'on va manger et dormir, a la "locale." Dans le bateau une feuille a circule et les passagers se sont inscrits par deux ou trois. Comme je suis tout seul, je vais me retrouver avec Wilterd le guide, c'est tout bon !
Le village est au bord de l'eau a 300 mètres en contrebas du sommet d'Amantani. Il y a plusieurs communautés mais la notre n'a qu'une vingtaine de maisons, de briques d'adobe mais avec des toits en tuile. Elles sont entourées de petits terrains cultives, des "tchacras" comme on dit en quechua, du mais biologique, des haricots, des céréales ou une variété de pommes de terres locale. Notre hôte c'est Lewod le "président" du village et pour cette raison on le verra parfois habille de noir. Sa femme c'est Ninata et leur fils d'un an Betoy. William et moi nous installons, une chambre simple avec une lampe car il y a de l'électricité. Les toilettes, l'eau sont vingt mètres a l'extérieur vingt mètres plus bas et heureusement nous avons apporte du P.Q. (et moi des lingettes car une douche froide a cinq degrés ce n'est pas mon truc)
C'est l'heure de déjeuner, on passe a table : soupe de quinoa, suivie d'une demi-tranche fromage, de deux petites pommes de terre. On dit que c'est bon, on sourit et on s'en va. Une randonnée attend le groupe. Ils grimpent en haut de l'île pour voir de petites ruines de deux temples et le coucher de soleil, moi je le vois du rivage.
A la maison le dîner nous attend, ni plus plus appétissant ni copieux que le déjeuner, c'est dire. William nous a dit que les gens ne mangeaient pas de viande mais la c'est régime ! On aurai pu avoir du poulet comme les autre ou même des œufs. Au déjeuner, Marie l'institutrice voulait encore un peu de fromage mais il n'y en avait plus ! On se fout du monde ! En tout cas moi ça m'a coupe l'appétit et je donne mes assiettes a Marie qui les dévore
Après dîner on va assister a un spectacle de danses et de musique locales, dans une" peña", un bar local. On nous habille avec la tenue indigène, un poncho pour les hommes, une poya, cette robe bouffante pour Marie. En arrivant à la" peña" en fait un hall de ciment et de tôle, Wilterd nous apprend après une ou deux bières que la musique ne viendra pas. Des étudiants de Cuzco, en colère, en colère mettent du rock et après un verre de rhum je vais me coucher. Marie s'est bien amusée, ah bon ? Elle doit s'ennuyer pas mal !
Le lendemain matin, nouvelle séance de régime force avec un petit-déjeuner d'une tasse de café et d'une petite crêpe. Nous avons faim et même si Marie est gênée, j'en réclame encore, mais la encore il n'y en a plus. J'insiste alors on nous donne un petit pain rassis ! Rapidement on ramasse nos petites affaires et l'on va, direction l'île de Taquile. Le trajet est superbe. On monte sur le pont, on se détend, on parle, bref un bon moment. On arrive à destination et l'on débarque pour une nouvelle randonnée, voir des pans de murs l'arc d'un temple inca et redescendre par un escalier de 500 marches sportives. En haut on sert un déjeuner (avec supplément bien sur) pour goûter au fantôme de la fameuse" truite du lac", celle qui n'existe plus pour cause de pollution.
Échaudé par l'épisode du canyon de Colca, je n'ai pas fait cette ballade. A la place j'avais demandé a visiter l'église. Pas de problème m'avait dit l'agence. Sur place, c'est une autre chanson : pas de clé, pas de visite et l'on s'en fout. Je m'offre alors une ballade relax et photos autour de l'île. Wilterd avait proposé de me descendre une omelette dans un tupperware a la place de la fausse-vraie truite du lac, quinze soles, presque quatre euros, soit environ trois repas complets en ville. N'importe quoi ! Je décline en riant.
Il est maintenant trois heures, on partirait bien mais il faut attendre ceux qui pour qui cette fin de ballade n'est sans doute pas une partie d plaisir. Finalement tout le monde est là et l'on s'en va, assez contents de partir je crois. Il y a eu des moments intéressants mais sans plus, comme les repas chez des paysans en costume locale. Il ne fallait sans doute pas rêver.
Cette excursion en a comblé certains mais pas autant que l'on pourrait le croire. Il est vrai que pour ma part je suis plutôt exigeant et j'ai commis l'erreur de m'en être remis a une agence, qui plus est dans ce cas de" tourisme solidaire". J'aurais du contacter une personne sur place et tout aurait été parfait. Je me suis trompé : j'assume.
"Il est maintenant trois heures, on partirait bien mais il faut attendre ceux qui pour qui cette fin d----- ballade n'est "
RépondreSupprimermanque le "e" fin de balllade
Merci ! En fait j'aurais bien besoin d'un correcteur et même d'un traducteur...
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