LES "TORITOS" DE SILLUSTANI / LOS"TORITOS" DE SILLUSTANI

(En chantier)

 Au moment de partir du site, un homme nous fait signe et visiblement, il souhaite faire un bout de chemin avec nous sinon aller avec nous jusqu'à PUNO. Pas de problème : après tout il se fait tard et à cette heure-là il n'y a plus que des combis de touristes, ils lui feront sans doute cette fleur mais pas la peine de les attendre.

Le chemin est sympa, c'est vraiment bien préservé e je le dis. Notre nouvel ami me répond alors que ce sont des "villages écologiques." Ah vous m'en direz tant ! Des villages écologiques ! J'ai peu près compris ce qu'il voulait dire : sans doute des villages préservés a l'ancienne.
C'est une bonne idée, cela évite une modernisation hideuse avec des maisons en parpaings et des toits en zinc. Évidemment le confort est sans doute moindre encore qu'il faudrait voir à l'intérieur... L'important c'est que vu la situation de ces villages dans une zone très pauvre, il n'y a guère de risque de développement. De plus ces villages "écologiques" sont sur la route du cimetière, très pratique pour séduire les touristes. Il est presque sur que les excursions doivent s'y arrêter pour voir et acheter de l'artisanat.

Mais un détail accroche bientôt mon regard. Sur le toit de chaque maison on voit deux petites statuettes,  peut-être vaches ou de toros. Finalement je demande a notre nouvel ami et il m'apprend que ce sont des "toritos" (petits taureaux) que les gens du pays mettent sur le toit pour les protéger. Un blog m'apprendra plus tard que si l'on voit aujourd'hui encore deux taureaux, aujourd'hui pour suivre l'évolution des mœurs et pour refléter l'importance de la femme a la maison, il y a un taureau et une vache.

 Les "toritos"sont originaires de l'antique cite de Pukara (ou Pucara)  au début de l'ère chrétienne. Les descendants de ses lointains habitants on ont fait leur spécialité. Ils sont faits de terre et très simplement décorés, en général un grand trait de peinture noire. Aujourd'hui pour les besoins touristiques ils existent dans tous les matériaux : corde, bois, métaux, peints sinon peinturlurés. Il faisait trop froid pour que j'en achète sur le chemin du retour alors je me les suis procurés a Lima dans un centre artisanal ou mon copain William m' a emmené.

En arrivant a Puno, le villageois descend et demande au chauffeur combien il lui doit. Je proteste :
- tu es mon chauffeur, alors ne t'attends pas a gagner plus d'argent comme ça ! Ah mais !

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