ARRIVEE A CUZCO / LLEGADA A CUZCO


Le voyage Cuzco-Puno n'a pas été particulièrement agréable ce qui les péruviens appellent ici une route principale, n'est qu'une route consolidée. On pourrait s'attendre a ce qu'il y ait eu un effort de fait pour  l'un des axes majeurs de tourisme du Pérou, et bien non...Il est vrai que c'est la première et la dernière fois ou j'aurai ce type de surprises. Le sièges type pullman ne va rien y changer et pour se reposer ce sera mission impossible jusqu'à Cuzco.

A l'arrivée je demande au taxi, 10 soles une course de nuit au lieu de 5 soles, de me conduire a l'hôtel Caminata, dans le quartier San Blas, qui semble d'un très bon rapport qualité prix.Mais l'hôtel est difficile a trouver surtout pour un de ces nombreux taxis sans licence qui se partage le business de nuit. Il est perdu en haut d'une colline alors que le guide comme d'habitude le donne près du centre. Oui, mais près du centre a Cuzco, qui est en cuvette, pour moi c'est oublier. Je lui demande de me conduire alors a l'hôtel Frankenstein. Pourquoi pas ?


C'est un nom comme un autre, non ? Il est tenu par un allemand, il semble sympa et il semble avoir toutes les qualités. On y arrive, il y a de la place, c'est parfait. Au moment de payer, le taxi me demande 20 soles, le prix de deux courses. Je refuse. Il ne veut pas céder et moi non plus. Ce n'est pas une question d'argent mais cette tendance a abuser du touriste me fatigue. Elle n'existe pas autant qu'au Mexique mais j'ai trop donne alors ça ne marche plus. Hans arrive, s'en mêle et il me soutient, ce qui est rare chez un professionnel, toujours solidaire de ses pauvres compatriotes arnaqueurs. Mais Hans est allemand et il est service-service. Finalement l'autre doit s'en aller en me traitant de chien. Hans a seulement le temps de lui  lancer :
- vas-donc apprendre la politesse !




Presque tous les hôtels abordables et même d'autres, tant a Cuzco qu'ailleurs au Pérou, sont d'anciennes maisons coloniales reconverties. Le plan est simple. Il s'agit d'une grande bâtisse d'un ou deux étages maximum, avec un grand patio et presque toujours un puits, bouche aujourd'hui des arbustes et des fleurs. Les chambres se repartissent tout autour. Les plus bruyantes sont a coté de la réception, avec la clientèle le jour et parfois la télévision du veilleur de nuit. Le Frankenstein n'échappe pas au genre si ce n'est qu'en prime tous les murs et les colonnes des étages sont repeints en bleu criard.


  :

Hans avoue adorer le roman de Marie Shelley et tout naturellement la "Créature" est le thème de décoration de son hôtel, un véritable petit musée d'art frankenstenien. C'est un hôtel pas cher, principalement pour routards, bien équipe avec cuisine complète, et une ambiance vraiment ZEN pas a la française, guitare et joints. Mais, dommage pour moi, se je peux profiter d'une chambre individuelle pendant deux jours, elles sont ensuite toutes réservées car c'est très bientôt la plus grande fête de la ville : la fête du CORPUS CHRISTI. Hans me propose le dortoir mais là, merci, je n'ai plus l'âge. Comme me l'a dit un jour Pamela une anglaise, une ancienne routarde comme moi
- c'est quand même fatiguant et c'est sans doute  pesant pour les jeunes. 
Ça tombe sous le sens !



4 commentaires:

  1. Muy interesante
    como estas? hace mucho que no se de ti
    en que parte del mundo te encuentras
    Te saluda
    Tu amigo Betto

    RépondreSupprimer
  2. Et lorsque c'est pesant, ce n'est pas forcément lourd :-)
    Sympa cet hotel, ce bleu criard, ça rappelle un peu
    le Mexique... quoique la bas c'est plutot bleu truquoise.

    RépondreSupprimer
  3. Les bleus ca va, ca vient..;-) Et c'est vrai qu'au Mexique parfois ça manque de discrétion... ;-)
    A Campêche c'est différent, une vraie bonbonnière en teintes pastel. Idéal pour les amoureux...

    RépondreSupprimer
  4. Hola Betto,

    Gracias por el comentario.
    Unos meses mas y salgo a Mexico para siempre...
    Un abrazo

    RépondreSupprimer