Et cela continue : encore des tresors....



Je ne pouvais pas laisser pas laisser passer cette grande nouvelle. On vient de trouver un nouveau masque en or vieux de près 1200 ans tout près de Lambayeque, la- même ou l'on a reconstitué la fabuleuse tombe du Seigneur de Sipian dans le musée du même nom.

Une petite liste des dernieres trouvailles : http://elcomercio.pe/tag/206797/restos-arqueologicos

 A l'occasion de l'exposition "L'or des Incas" j'avais demandé pourquoi l'archéologie du Pérou, pourtant si riche et recélant tant de tresors, recevait si peu de crédits alors que l'archéologie mexicaine qui a déjà tellement donne continue de recevoir des milliards pour finalement déterrer des jarres, des pans de murs et des colifichets. Bien sur il y a encore beaucoup a faire au Mexique mais le recherche archéologique internationale devrait quand même se rappeler qu'au Pérou il y a monde préhispanique non seulement aussi riche et varié mais aussi ou tellement reste a faire.
Certes il y a moins de sites spectaculaires, ils sont plus difficiles d'acces - mais pas tous-, le Pérou est plus loin des Etats-Unis, ce n'est pas aussi prestigieux, alors bien sur.....

Les trésors de Machu Picchu et de Chichen Itza

Teo Allain Chambi : Lever de soleil à Machu Picchu/Amanecer en Machu Picchu (2001)
Ce matin Yahoo! Mexique consacrait un long article à la découverte de Machu Picchu mais aussi au pillage du site ("saqueo."*)  C'est un sujet auquel les mexicains sont très sensibles. Il s'est passé à Chichen Itza, le site emblématique du pays, à peu près ce qui s’est passé à Machu Picchu au Pérou.


Linda Connor : Machu Picchu (1984)
 C'est le consul américain à Mérida, Edward Thompson qui a fait déblayer une grande partie du site à partir de 1904 et expédié  les trésors trouvés frauduleusement aux Etats-Unis. Les mexicains essaient de les récupérer mais aucun accord n'est en vue. L'accord entre le le Pérou et l'université de Yale peut servir de référence lors de nouvelles discussions entre le Mexique et Harvard. 
Le jour où un gouvernement de gauche sera élu au Mexique, on peut parier que cette spoliation ne devienne alors le symbole d’une fierté nationale bafouée et qu'il ne se montre alors très pressant et déterminé à récupérer son bien sans atermoiements. Cela dit il ne faut pas se faire d'illusions.


Werner Bishof : Portes dans le groupe royal / Puertas en el grup real (1954)
 L'article de Yahoo! : Cent ans de fouilles et de pillage

* saqueo : même racine que le mot français "sac' dans l'expression "mise à sac"? Probable.

Le lama qui rit/ El lama que se rie

On l'a vu : j'ai croisé des touristes israéliens à Bogota, d'autres a Cuzco, j'ai parlé de leurs lieux, alors bien sur ils ont aussi leurs souvenirs comme par exemple cette carte postale. La bulle ? Je vais aller à la pêche pour voir de quoi il retourne. Promis....





Retour de trésors confisqués / Retorno de tesoros confiscados

C'est un véritable moment historique ! Le mercredi 30 mars sont arrivées a Lima les premières pièces  incas actuellement au musée de l'Université Yale aux États-Unis.


D'ici la fin d l'année prochaine 43 000 pièces seront ainsi transférées depuis les États-Unis vers leur terre d'origine. L'archéologue Hiram Bingham avait pu les emporter voilà presque un siècle selon les termes d'un prêt quelque peu abusif consenti par le gouvernement péruvien en 1912.

Et bien d'autres pièces encore....Bien sur une très grande majorité de ces milliers de pièces sont des morceaux, mais les pièces muséables, selon le jargon, sont très nombreuses. Elles seront visibles dans un premier temps dans la casa Concha, une grand maison coloniale de Cuzco aménagée  pour recevoir cette collection dans des conditions idéales. D'ici trois ans elles seront exposées d'une manière définitive, toujours à Cuzco, dans le futur grand musée du "Tahuantinsuyo", l'empire inca.


Tumi : couteau de sacrifice en or / Tumi : cuchillo de sacrificio de oro




 Es un momento verdaderamente histórico! Miércoles, 30 de marzo llegaron a Limalas primeras piezas incas actualmente en el Museo de la Universidad  Yale en los Estados Unidos.


Al fin del próximo año 43 000 piezas serán transferidos desde los EE.UU. a su país de origen. El arqueólogo Hiram Bingham se las había llevado hace casi un siglo   bajo los términos de un préstamo  abusivo con el gobierno peruano en 1912.


Y muchas mas piezas a venir .... Por supuesto, la gran mayoría de estas piezas son miles de pedazos, pero  piezas museables en la jerga, son muy numerosos. Van a ser visibles primero en la Casa Concha, un magnífico mansión colonial en  Cuzco, alistado para recibir esta colección en condiciones ideales. En los tres años estarán expuestos de manera definitiva, siempre en el Cuzco, en el futuro gran museo del "Tahuantinsuyo", el imperio Inca.

Problème de coeur (1)


J’étais un peu en avance à la gare et je croise Joaquim  le contrôleur du train. On avait déjà  échangé quelque mots et je l'invite à un café et bien sur on parle des choses habituelles : marié, pas marié, enfants, pas enfants...
J'ai l'impression qu'il veut me dire quelque chose, je me tais et regarde ailleurs. Finalement il se lance, par petites phrases.Il est amoureux de Sofia, une  fille de dix-huit ans, son âge, et c'est partagé. Tout se passe bien seulement voila elle veut un enfant et lui il n'en veut pas.


Café courrier du coeur
Elle ne travaille pas, elle vit chez ses parents alors l'ami  se demande si l'enfant ne serait pas un prétexte pour quitter la famille. Il se le demande même de plus  en plus. Se marier à vingt ans,  avec un petit salaire et un enfant, vivre chez les parents de l'un ou l'autre avec peu d’intimité, ça ne le tente guère.  On en discute un peu et et finalement, concerné ou non, comme il attendait sans doute mon opinion, je lui dis :
- laisse tomber. Elle dit t'aimer, c'est sans doute vrai mais elle te voit autant, même inconsciemment comme une bouée de sauvetage pour sortir de sa famille. Avoir un enfant : ce n'est pas une preuve d'amour. Un enfant ça coûte cher et ça en sera fini de la vie pour toi. Tu es jeune, profites-en, dans quelques mois tu n'y penseras plus.
Il a ri, il était temps temps de vérifier les billets. J'avais oublie ma pièce d’identité, il s'en foutait.

Impresions de retour / Impresiones de vuelta

Je redescendais du Machu Picchu content, en paix, j'avais presque l'impression du devoir accompli. Etrange à dire n'est-ce pas et pourtant... Depuis le temps où je voulais y retourner, depuis le temps où j’étais arrivé au Pérou et ensuite à Cuzco ça y était enfin... Un grand moment de paix et de bonheur.


Heu-reux ! Fe-liz!
 Aline, une amie, m'a écrit pour s'étonner que je ne raconte pas la visite elle même. Aline, ma chère Aline : en vérité il m'est difficile de raconter. Dit-on comment on fait l'amour ? Ce genre de moment se vit. On ne peut que dire à l'autre "vas-y et profites-en" et il comprendra.

Sur un plan plus concret j'ai eu de la chance. Ce n’était pas la foule des grands jours : à peine deux cents ou trois cents visiteurs durant ma visite alors que l'on peut voir parfois jusqu’à mille cinq cents visiteurs dans une journée. Ce n’était peut-être pas la pleine saison, un lundi, à l'heure où les randonneurs du chemin de l’inca et ceux qui avaient dormi à Aguascalientes, la ville voisine, étaient partis. Qui sait ? En tout cas j'en ai profité. Petit bémol : j'ai regretté d’être seul. Cela commence a devenir plus qu'une gêne...

Trino de Madrid, futur berger inca / Trino  de Madrid, futuro pastor inca
 De vuelta del Machu Picchu me sentía feliz, en paz, casi la sensación de logro. Por extraño que parezca no es así y, sin embargo ... Desde el momento cuando quise regresar, al momento cuando llegó al Perú y luego a Cuzco fue finalmente ... Un gran momento de   paz de felicidad.

Aline, una amiga mi me escribió que se sorprendió que no cuente la visita.Aline, estimada Aline,la verdad es difícil de contar eso. Se dice cuando uno hace el amor ?  Este tipo de momento solo se vive. Sólo podemos decir a otro " adelante y disfrutalo" y va a entender.

En un nivel más práctico tuve suerte. No era la gran multitud: sólo   doscientos o trescientos turistas durante mi visita mientras que a veces pueden ver hasta a 1500 visitantes al día. Tal vez no era la temporada. Era un lunes, a la hora cuando ya los excursionistas del camino del inca y los que se habían quedado en Aguascalientes, la ciudad vecina, se habían ido. ¿Quién sabe? De todos modos  aproveché. No mas lastima  estar solo... Ya lo sientio un poco problemático.
 



Photos Machu Picchu 1978/2010


Quelques photos prises peu près aux même endroits en 1978 et en 2010. Malheureusement le laboratoire FNAC en transférant les diapositives les a inversées de cote, gauche au lieu de droite , ce qui fait apparaître le Wayna Pichu (la montagne du fond) comme étant a gauche alors qu'elle est a droite lorsque l'on regarde le site.





Algunas fotos tomadas casi en los mismos lugares en 1978 y 2010. Desafortunadamente el laboratorio ha invertido las diapositivas durante la la transferencia. Se ve la izquierda en lugar del derecho, así el Wayna Picchu (la montaña en el fondo) se ve a la izquierda mientras que esta a la derecha.

PHOTOS / FOTOS : MACHU PICCHU 1978

Plutôt que celles du printemps dernier je préfère partager avec vous des photos de Machu Picchu prises en 1978. On en voit peu souvent sur un blog et pour cause. Elles ont un intérêt anecdotique. On peut voir l'état du site il y a (plus de) trente ans. Je leur trouve aussi une poésie et des couleurs particulières, les lieux apparaissent plus rustiques, moins entretenus, on voit de l'herbe folle partout. Il émane de tout cela une force moins sensible aujourd'hui, dans un site toujours aussi merveilleux mais devenu très fréquenté, commercial et même, j'ose le dire, aseptisé. Dur à dire quand on a eu la chance de s'y rendre à l'époque. Même si ce site fascine toujours et force l'attachement, c'est ainsi. A l'époque on voyait des promeneurs à Machu Picchu, aujourd'hui ce sont des touristes déguisés en promeneurs.
Plus tard, on pourra voir un montage de certaines photos prises hier et aujourd'hui...
Je n'ai pas encore écrit les légendes des photos, si quelqu'un veut bien m'aider, merci à l'avance.






Decidí compartir con ustedes estas fotos de Machu Picchu tomadas en 1978. Se ven pocas veces en un blog y se sabe porque. Tienen un interés anecdótico. Podemos ver el estado del sitio hace treinta años. También su poesía y sus colores me parecen bien especiales, los sitios aparecen más rústicos, menos mantenidos, se ve alguna hierba salvaje en todas partes. Todavía hoy emana de este sitio una fuerza menos sensible. Se queda siempre maravilloso, pero se volvió muy popular, comercial e incluso, me atrevería a decirlo, algo aseptisado. Es difícil de decirlo, pero cuando uno tuvo la oportunidad de ir allí en ese momento, incluso  al estar fascinado, así uno lo siente. Machu Picchu pertenecía a los paseantes que eran mas que unos turistas.
Más tarde, podemos ver un montaje de algunas fotos tomadas ayer juntas con fotos de hoy ...
No he escrito los pies de las fotos, si a alguien gusta ayudarme, gracias de antemano.



A nous deux Machu Picchu !!! / Ya tu y yo Machu Picchu!!!!

Enfin nous voici !
  
Al fin ya estamos !



La montee n'a pas été trop dure et la vue magnique :
No fue tan dura la subida y la vista magnifica :



(Photos MP 1978 - Arrangement : Végers)

Machu Picchu 1978 : photo souvenir / Foto de recuerdo


Pour passer le temps en attendant le prochain billet : Machu Picchu 1978, souvenir d'un temps d'innocence :


Que sont devenus tous mes compagnons de route de l'époque, quarante ans plus tard ? J'ai une pensée pour eux. Quant à ce blog, Andes 2010, je le dédie au Pérou et à tous les péruviens en leur souhaitant bonne chance.

 ¿Qué pasó con todos mis compañeros de viaje de estos días pasados cuarenta años después? Los recuerdo bien. En cuanto a este blog,  Andes 2010, se lo dedico al Perú y a los peruanos, a todos ellos les deseo buena suerte.

Le train du rêve / El tren del sueño

Bien sur j'ai pris le train pour aller au Machu Pichu... Il y avait la possibilité d'acheter un tour, c'était plus sage vu que les ventes de billets en individuels étaient officiellement impossibles depuis longtemps. C'était faux. Je suis allé chez Perurail, la filiale de l'Orient Express pour les trains péruviens, et j'ai acheté sans problème mon AR. $96 dollars, la moitié du tarif de l'agence. Il y a trois classes ! La Hiram Bingham, le luxe avec repas, thé et tralala, la Vistadome avec un toit de verre panoramique et la bagpacker, pour les routards, très confortables.
Et surprise, en montant à bord, nous sommes dans un wagon Vistadome ! Peu importe la raison : le luxe au prix prolétaire.

Ce fut un très beau voyage, trois heures sans voir le temps passer. Nous sommes dans une défilé, la voie ferrée longe l'Urubumba, une petite rivière qui frétille entre deux montagnes pelées. A la suite des éboulis de janvier l'eau est marron clair, mais c'est joli le marron clair. Nous..., nous on ne sait pas ou regarder : sur les cotés, en haut par les verrières, en plus le soleil est de la partie, bref le rêve. On rêvasse dans nos fauteuils, tout heureux, sachant que bientôt nous attend un  autre rêve... Eh oui, c'est comme cela, il y a parfois des moments parfaits dans la vie.




Para ir al Machu Pichu, claro tomé el tren. Había la posibilidad de comprar un paquete, era más razonable ya que las las ventas de pasajes individuales se acabaron hace tiempo. Era falso. Me fui con PeruRail, la filial de los trenes Orient Express en el Perú, y me compré una ida y vuelta sin problema. $ 96 dólares, la mitad del tarifa de la agencia. Son tres clases. La Bingham Hiram, el lujo, con una comida y el té mas tarde,  la Vistadome con un techo panorámico de vidrio y la clase backpacker para los mochileros, muy confortable también.
Pero que milagro, al subir a nuestro coche es un cocheVistadome !Poco importa la razón :l o lujo al precio de proletario...
Fue un viaje hermoso, de  tres horas, no vimos pasar el tiempo. Estamos en un desfiladero, el ferrocarril sigue el rio Urubumba, un río que corre a lo largo de las entre las montañas áridas. Tras el derrumbe en Enero las aguas son  de color marrón claro, pero que bonito el marrón... Nosotros.., nosotros no sabemos adonde mirar : por los lados, arriba por las cristaleras. Además el sol esta con nosotros, en breve : un sueño. Se sueña despiertos, sentados en los sillones del Vistadome, muy felices, sabiendo que pronto nos espera un sueño mas... Sí, así es, a veces hay momentos perfectos en la vida.

Cuzco 1978 : quelques photos / Cusco 1978 : unas fotos

J'ai dit plus haut que j'étais au Pérou en 1978. Bien sur à Cuzco et au Machu Picchu, étape immanquable entre mille. C'était une époque particulière. Presque tous les pays d'Amérique du sud avaient une dictature militaire. C'était le cas au Pérou mais le gouvernement nationaliste se voulait aussi réformiste : il a ainsi nationalisé le pétrole et exproprié -partiellement- les latifundias, ces immenses propriétés terriennes qui contrôlaient  l'essentiel de la production agricole.
Si à l'époque, nous, les routards, nous étions paradoxalement peu sensibles à cet aspect des choses, on ressent aujourd'hui en regardant ces photos, une certaine tristesse sinon une certaine froideur. La Plaza de Armas (place centrale) toujours pleine de monde, semble bien abandonnée sauf une fois, le dimanche matin, jour du lever du drapeau, avec petit défilé militaire à l'appui. Cette tradition perdure toujours a la grande joie des touristes.


Machu Picchu 1911 / Machu Picchu 1911


Les photos ci-dessous ont été prises par Harry Ward Foote, un collectionneur et naturaliste qui accompagnait Hiram Bingham lors de la découverte de Machu Picchu en juillet 1911.

Las fotos abajo las tomo Harry Ward Foot un coleccionista y un naturalista que acompañaba a Hiram Bingham durante la discurbierta del Machu Picchu en Julio de 1911. 









(Crédit photos : Yale University, Harry Ward Foote)

Au temps jadis / En los dias pasados


Il fallait que je retourner à Machu Picchu, trop fascinant et que j'avais tant aimé, un souvenir de jeunesse, de liberté et de bonheur. car a l'époque il n'y avait pas que le tourisme. dans les années 70, le voyage c'était autre chose. On partait rarement pour quelques semaines ou mois. On partait un peu l'aventure en s'affranchissant des règles de vie  occidentales. Sur la route c'était beaucoup plus simple qu'aujourd'hui, à peine quelques hôtels où l'on se retrouvait tous, guère d'options de parcours, un seul guide ou presque: le South American Handbook, une vraie bible justement sur papier bible que l'on partageait.


Ne pas rire SVP ! / No rianse por favor!
Il y avait des petits commerces mais pas l'industrie dévorante d'aujourd'hui. Peu d'hôtels, au moins selon nos budgets, avaient  l'eau chaude, on dormait toujours en dortoirs, guère de fastfoods et pas de pizze, pas de carte de crédits, pas d'appareils numériques mais des photos que l'on prenait avec soin, non pas trois mille mais trois cents ou à peine plus. C'était un autre voyage, moins speed, on donnait le temps au temps, rien ne nous attendait au retour.


South American Handbook (1927), pas le mien ! No el mio!

Machu Picchu : le rêve / Machu Picchu : el sueño

Machu Picchu, c'est bien sur le rêve... C'était le mien depuis qu'enfant, a quatre pattes dans le salon je dévorais Tout l'Univers, l'encyclopédie en images des années 60. Machu Picchu, ce nom mystérieux, cette montagne sombre, cette histoire inconnue,  tout cela me fascinait, m'attirait. Il faudrait que j'y aille. Et bien sur j'y suis allé : en 78,  j'avais tout juste 27 ans.
Réaliser un rêve, c'est  toujours un bonheur. Le voyage à Machu Picchu à cette époque avait une magie qu'il a  moins aujourd'hui : le train héroïque, à vapeur, a disparu et le nombre de touristes s'est multiplié par dix. Peu importe : le rêve est toujours là ...

Le petit train Cuzco-Machu Picchu / El trenito Cusco-Machu Picchu

Cuzco : nombril du monde gay ? / Cuzco ombilo del mundo gay ?

 A Cuzco on voit partout un drapeau qui ressemble comme deux gouttes d'eau au drapeau "gay", aux couleurs arc-en ciel. On le voit à la cathédrale,à la mairie, dans les avenues, à l'entrée du MacDo...La ville serait-elle le nombril du monde... gay ? Y aurai-il une Gay Pride en permanence ?


(Photo : Nicholle)


L'explication est plus simple que cela. En 1978 la province de Cuzco a adopté comme emblème les couleurs arc-en-ciel qui rappellent les couleurs des vêtements indiens et la richesse de la culture indigène. Ce serait aussi le Tahuantinsuyo, le drapeau de l'empire inca. Cette ressemblance a commencée a  être ressentie avec gêne et en 2007 une réunion s'est tenue a Cuzco réunissant les autorités locales, des anthropologues et des historiens avec pour but de changer d'emblème. La raison officielle : l'emblème actuel est aussi celui des indigènes aymaras de Bolivie...
En attendant une éventuelle consultation populaire, la discussion est toujours en cours, enfin parait-il...

(Photo: Jacob)






C'est quoi ton appareil photo ? / Que camara tienes ?

 
Les appareils photos reflètent la personne ? C'est sans doute abusif : des petits timides peuvent avoir de gros appareils et des gros de  petits appareils. Les intelligents, les idiots, qu'ont-ils choisis ? Pas beaucoup de rapport peut-être aussi, mais ca m'amuse. Et moi quel est mon appareil photo ?
Voici quelques images pour vous :

 Las cámaras reflejan la as personas? A lo mejor es un poco abusivo : tímidos chicos pueden tener cámaras grandes y gordos cámaras chicas. Listos, tontos, quien sabe que escogieron ? Tal vez no esta relacionado pero me divierte.Y yo que cámara tengo... ?
Aquí van unas fotos para Uds :

Chiru Uchu : le plat du Corpus Christi / la comida del Corpus Christi


Chaque grande fête a son plat traditionnel et le Corpus Christi ne fait pas exception. A Cuzco c'est le Chiru Uchu. Qu'est-ce que le chiru uchu ? C'est un plat très riche qui réunit aussi bien des saveurs de la terre que de la mer : du cuy (cochon d'Inde) rôti, de la saucisse genre Toulouse, du boudin, de la poule, du pain de mais frit, des œufs de poisson cru et des petites algues vertes.

Mama chiru uchu

C'était le cas des deux chiru uchus que j'ai manges mais lorsque je vérifie en ligne la composition est différente ! et pourtant j'étais sur la place adjacente à la Plaza de Armas, ou étaient installes la grande majorité des stands.

Galettes de pain de mais frit, cuy, algues,poule, saucisse/Pan de mais frito, cuy, gallina, salsicha

Un classique du chiru uchu : le poivron / Tipico con el chiru uchu : el chile


Les clients sont servis par des maîtresses femmes avenantes coiffées d'un chapeau de cuisinier italien. On s'assoit tous ensemble à de longues tables de bois. Même si les morceaux servis sont modestes l'assiette remplit bien son homme. L'ensemble est arrosé, sinon noyé, avec de la Cuzqueña, la bière nationale péruvienne. Pour les enfants et les non-alcooliques, ce sera de l'Inca Cola. Eh oui, on est Pérou et on ne l'oublie pas !

Cette fois-ci,  à la différence d'Aréquipa,  je n'ai pas eu de problème avec le cuy. Il est vrai que là-bas il était frit et non rôti. A Cuzco on fait mieux les choses. En fait il a été bouilli et rôti ensuite, il faudrait faire une enquête pour le savoir...


Dessert : canne à sucre et noix de coco / Postre : caña y cocos



CORPUS CHRISTI : IMAGES / CORPUS CHRISTI : IMAGENES


Cuzco : la fête du Corpus Christi / Cuzco : el Corpus Christi


 On a parfois de la chance en voyage. Quelques jours près mon arrivée a Cuzco, je vois une immense procession mi-religieuse mi-profane dans la rue. J'interroge et il s'agit de la  la fête de Corpus Christi.

 Le Corpus Christi,  très importante au Pérou, revêt un cachet particulier à Cuzco. A l'époque inca, chaque année lors d'une grande cérémonie suivie de processions, on promenait les momies des nobles enterrés dans le grand temple de Coricancha, le fastueux temple du soleil.



Depuis le 16 ème siècle, de manière astucieuse, l'église catholique a remplacé les momies incas par les statues des saints que l'on sort des églises. On les porte à la cathédrale ou elles resteront une semaine exposées aux fidèles. Le huitième jour,  elles en sortent, et réunies  sur la Plaza de Armas ( la grande place de la ville) après avoir veillé sur les  délibérations des conseils paroissiaux, elles regagnent  leurs églises respectives.


 

A coté des couleurs et de l'émotion de toutes processions et que l'on connaît, ici un aspect a retenu mon attention. Les notables de la ville, en costume sombre - et mal taillé -  portent l'ostensoir géant en argent de vingt cinq kilos, des jeunes gens, sans doute leurs fils, habillés de même, à l'air grave, portent les images  des saints. D'autres jeunes en tenue de tous les jours, sans doute les fils des pauvres, portent eux aussi quelque chose : des grandes tables vides. Pas grave, eux se marrent  bien. Mais tous fatiguent, les sérieux comme rieurs et tous sont contents de souffler lors  des arrêts de la procession.


Ce n'est pas facile de prendre des photos de processions, surtout avec un petit appareil et surtout si l'on est un photographe moyennement doué ? J'en ai pris mais peu. J'ai préféré me laisser porter par ce que je voyais plutôt que de  me battre pour des clichés. Il y en a mais sans plus et pour ainsi dire pas des images.
Avec les vidéos c'est presque pareil. Mon petit Panasonic Lumix me surprend chaque fois mais la encore j'ai souvent préféré le profane. Les scènes que l'on voit sont des simulations de combats villageois. Chaque village a son costume, chaque villageois un masque peint différent et gare a celui qui ne respecte pas les codes !


* Fête du Saint -Sacrement ou Fête-Dieu en France

Israéliens au pays inca / Israelies en el pais inca


Publicité de l'office péruvien du tourisme en Israël / Anuncio de la oficina de turismo peruano en Israel :


J'avais déjà vu quelques israéliens en Colombie alors pourquoi pas à Cuzco ? En sortant de l'hôtel Dracula pour aller petit-déjeuner je me suis trouvé presque face à face avec un bâtiment avec un panneau Loubavitch.  OK, c'est juif, pas israélien, pas de confusion. Mais c'est quoi Loubavitch ? C'est une mouvance du judaïsme orthodoxe qui  insiste sur la communion joyeuse avec Dieu par le chant et la danse. On les voit aujourd'hui un peu partout et même en Chine (sans rire). Alors pas de surprise de les voir à Cuzco.

Ya había visto algunos israelíes en Colombia entonces ¿por qué no en el Cuzco? Al salir del hotel Dracula  para desayunar   vi un edificio con un letrero Lubavitch. OK: un judío no es  un israelí, eso lo sabemos. ¿Qué es "Lubavitch"? Es un movimiento del judaísmo ortodoxo que insista en la comunión gozosa con Dios a través del canto y la danza. Se ven en muchas partes y ahora incluso en China (no es broma). Así no es una sorpresa de verlos en Cusco.

Restaurant Loubavitch à Cuzco / Restaurante Lubavitch en Cuzco
Auparavant dans leur grande maison coloniale les Loubavitch avaient un hôtel-restaurant pour les jeunes juifs tres pieux mais aujourd'hui c'est seulement un restaurant, un restaurant cacher. Pour le reste un lit c'est un lit, n'est-ce pas ? Le talmud n'en parle pas.

Anteriormente, la gran casa colonial Lubavitch abrigaba un hotel-restaurante para los jovenes Judios practicantes pero ahora es sólo un restaurante, un restaurante kosher. Para dormir, una cama es una cama,¿no? El Talmud no menciona  nada al respecto.

Hôtel Le Rêve Bleu / Hotel El Sueño Azul
Mais ce que l'on voit surtout ce sont des restaurants avec des menus en espagnol et en hébreu, des menus  avec des plats israéliens, très simples - ce n'est pas un pays de gastronomes - et parmi eux le célèbre petit-déjeuner israélien : salade de crudités, œufs, yoghourt, et parfois même du hareng .

Pero lo que vemos principalmente son restaurantes con menús en español y en hebreo, menús con platillos de Israel, muy sencillos - no es una nación de amantes de la cocina - y entre ellos el famoso desayuno israelí : ensalada de vegetales crudos de Israel, huevos, yogurt, y a veces incluso arenque.




Restaurant The Uncle (L'Oncle) / Restaurante The Uncle (El Tio)

On voit des vitrines avec des tags  en hébreu et des petits drapeaux israéliens. Tout cela sans problème : en Amérique latine on est loin des tensions, chacun vit sa vie, c'est très relax.

Se ven vitrinas con tags en hebreo y  banderitas israelíes. Todo eso sin problema. América Latina está lejos de las tensiones, todo el mundo vive su vida esta muy relajado.



Enfin bon, il faut quand même faire attention ! / Pues, todavia hay que cuidarse !

Dans la calle (rue) Corregidores (préfets) on trouve la majorité des établissements que fréquentent les israéliens, une sorte de rue des Rosiers locale.  C'est une ruelle en pente, peu engageante au début. Les soubassements des maisons sont préhispaniques, c'est presque certainement une rue de l'ancienne Cuzco.

En la calle  Corregidores se encuentran la mayoría de los establecimientos frecuentados por israelíes, algo como la "rue des Rosiers" del barrio judío de Paris en Cusco. Es un callejon inclinadao, un poco triste al principio. Los basamentos de las casas son prehispánicos, es casi seguramente una calle de la antigua Cuzco.


Attention danger !  Cuidado peligro !

Il y a même un restaurant chinois ! Tambien un restaurante chino !

Les israéliens ne viennent pas tellement pour le tourisme classique. Ils viennent de terminer leurs études l'armée et ils sont plus en vacances que sur la route. Fans de trekking, ils ont l'embarras du choix au Pérou, ne serait-ce qu'avec la cordillère blanche. Ce sont aussi des touristes très nightclubbers. Les boites de Tel Aviv, de Haifa et de Jerusalem c'est bien  mais danser au pied du Machu Pichu avec du pisco sour, c'est "Gan Eden"* !

 Los israelíes no son turistas como los demás. Acaban de terminar sus estudios o salen del ejército. Están mas de vacaciones que de paseo. Son fans de caminatas y son tantas posibilidades en el Perú, ya con la Cordillera Blanca por ejemplo. También son muy asiduos a las discotecas. Hay muchas en Tel Aviv, Haifa y Jerusalén  pero bailar al pie del  Machu Pichu tomando un pisco sour, eso es el  "Gan Eden" *!

Pause bagel pour Ygal et ses copines/ Un bagel para Ygal y las amigas

* le paradis
** el paradiso

Les merveilles / Las maravillas de Sexy Woman (Sacsayhuaman)


En préparant le voyage au Pérou on découvre rapidement qu'il a bien plus que le Machu Pichu, le lac Titicaca et la cordillère blanche. Et bien sur les indiennes au chapeau rond. "Indigènes,"  c'est le mot correct comme on l'apprend sur place. 
Parmi les incontournables il y a bien sur l'excursion dans les environs de Cuzco, une demi-douzaine de sites dont je n'ai retenu que la citadelle de Sacsayhuaman, appelée tout simplement  Sexywoman par les touristes, c'est plus pratique. Ce n'est qu'a deux kilomètres sur un plateau surplombant la ville, avec un très beau panorama :


Cuzco, le "nombril du monde" selon les incas / Cuzco el "ombligo del mundo" segùn los incas
Un  espace gigantesque avec une triple muraille c'est une ville ? Une place forte ? Mais non : c'est tout simplement un lieu de pèlerinage et de rituels... Au centre de l'immense terrasse on pouvait  voir un temple  dédié au soleil  et des milliers de fidèles s'y pressaient, en particulier lors de la fête de l'Inti-Raymi, la fête du soleil en quéchua, au solstice d'hiver le 24 juin.

Vue panoramique de la triple muraille /Vista panoramica de la muralla triple
(Photo / Foto : Wikipédia)
Mais ce qui est passionnant ce sont les énormes blocs de calcaire de la muraille principale. Ils pèsent tous un poids faramineux, l'un d'entre eux pesant jusqu'à cent vingt-huit tonnes.*
Comment ont-ils été transportés et mis en place, le mystère reste entier. Comme d''habitude les spécialistes ont des théories, contradictoires comme il se doit. Étonnant aussi, le fait que l'on ne puisse même pas glisser une feuille de papier entre deux blocs.Un prodige !
 


 Le guide donne quelques explications mais aussi intéressant que cela soit, comme le temps est compté, à peine quarante cinq minutes, je préfère regarder, rêver et prendre des photos.

Il est vrai aussi qu'il y eut un incident qui gâcha un peu l'ambiance. Une péruvienne s'était mise à traduire en français à voix haute et même a enregistrer les explications. Comme nous sommes dans un groupe et non dans une dans excursion privée je demande gentiment et puis fermement a la señorita d'arrêter. Mais ca ne plait pas du tout a la gêneuse qui me lance   :
- eh bien partez, vous n'avez qu'a faire une excursion privée !
Eh oui : le monde renversé. L'adage : "ou il y a de la gêne il n'y a pas de plaisir" se vérifiait une fois de plus.
Finalement, à la demande express du guide, Miss Pérou finit par se calmer et nous laisser profiter de la visite.



En la preparación para el viaje a Perú  se descubre que hay mucho   más que el Machu Picchu, el lago Titicaca y la Cordillera Blanca. También por supuesto,los sombreros redondos de las indias. "Indígenas" es la palabra correcta,  como se aprende allá.
Entre los ineludibles esta  la excursión cerca de Cuzco, una media docena de sitios de cuales no me acuerdo mas que la ciudadela de Sacsayhuaman, llamada Sexywoman por los turistas,mas simple. Fueron sólo dos kilómetros a una meseta que domina la ciudad, con un hermoso panorama.
 

Un espacio enorme con una triple muralla es una ciudad? Una fortaleza? De hecho no: es simplemente un lugar de peregrinaje y de rituales ... En el centro de la enorme terraza se podia  ver un templo   dedicado al sol. Miles de fieles se apiñaban especialmente durante el festival de Inti Raymi, la fiesta del sol en quechua, el solsticio de Invierno Solsticio el 24 de Junio.

 Pero lo fascinante es la enorme cantidad de bloqueos de caliza de la pared principal. Todos tienen un peso enorme, uno de ellos pesa ciento veinte y ocho toneladas.*
¿Cómo estos bloqueos estuvieron transportadas y colocados ? El misterio sigue sin resolverse. Como siempre los científicos tienen teorías, contradictorias según sus costumbres. Nos sorprende también que no sea posible de meter aun una hoja de papel entre dos bloqueos. Un prodigio !
El guía nos platica unos comentarios, pero tan interesante que sea,  el tiempo va corriendose, tenemos no mas cuarenta y cinco minutos,mas bien mirar, soñar y tomar fotos.


 Todavia hubo un incidente de una mala onda. Una turista peruana se puso a traducir en francés en voz alta los comentarios y también a grabarlos. Le pide amablemente de parar porque  era un paseo de grupo y no un tour privado.
Pero eso no le gusto por nada a la la chica que me grito :
- pues vete,  que vayas con un tour privado!
En breve se verifico de nuevo el dicho francés : donde no hay molestia no hay  placer tampoco.
Entonces el guia se metió y la Señorita Perú tuvo se calmo y nos dejo disfrutar.


*Wikipédia

L'archéologie au Pérou / La arquelogía en el Perù


La richesse de l'exposition "L'or des Incas" nous remet en mémoire l'extrême richesse des musées archéologiques d'Amérique du sud et par la même des civilisations pré-hispaniques de ces pays. Pourquoi si peu de recherches en comparaison du Mexique ? L'université de l'Utah et l'INAH*  dépensent par exemple des millions de dollars pour deux stèles au Mexique alors qu'au Pérou on laisse des momies en plein air. Il y a là une disproportion scandaleuse dans les investissements. D'un coté le Mexique, l'enfant chéri, de l'autre le Pérou, laissé pour compte. Et pourtant ce ne sont pas les archéologues qui manquent au Pérou. On se souvient de mon ami Luis Felipe de Lima et également de Carlos, de Puno, obligé de se reconvertir dans l'hôtellerie.

 Alors pourquoi ? On peut voir cinq pistes possibles expliquant cette différence de traitements :
- l'ignorance : même de nombreux spécialistes ne connaissent pas les richesses du Pérou.
- le désintérêt car le Pérou n'est guère connu, moins porteur : on veut travailler ou investir dans les regions ou les sites déjà connus.
- les couts, principalement dus a la géographie : conditions climatiques, altitude parfois,  mais cela n'est pas le cas pour Chauchila par exemple.
-  l'éloignement des États-Unis qui financent la grande majorité des missions archéologiques.
- autres raisons : politique, sécurité...autres... ?
 Qu'en pensez-vous ? 


Et pourtant... /  Y todavía...

La riqueza de la exposición  en Paris "El Oro de los Incas" nos recuerda la extrema riqueza de los museos arqueológicos de Sudamérica y de las civilizaciónes  prehispanicas de estos países. ¿Por qué hay tan pocas búsquedas en comparación con México? Por ejemplo,en este pais, la Universidad de Utah y el INAH** gastan millones de dólares por dos estelas mientras que en el Perú dejan abandonan momias en  el aire libre. Hay una desproporción  escandalosa en la inversión. Por un lado, México, el bien amado, por el otro lado el Perú, que olvidan.tampoco no faltan arquelogos en el Perú. Se acuerdan de mi amigo Luis Felpe en Lima y de Carlos que abro un hotel en Puno.
¿Entoncés porqué? Aparecen cinco pistas posibles para explicar esta diferencia de tratamiento :

- La ignorancia: aunque muchos especialistas no saben de las riquezas del Perú.
- la falta de interés porque el Perú no esta tan conocido, tan atractivo: quieren trabajar o invertir donde están hablando.
- los costos, debido principalmente a la geografía: el clima, la altitud a veces, pero eso no es el caso, por ejemplo de Chauchila.
- la distancia con los EE.UU que financian la gran mayoría de las misiones arqueológicas.
- Otras razones: la política, la seguridad,  más ... ... ?

¿Qué opinan Uds?


* Instituto Nacional de Antropologia e Historia : l'organisme officiel mexicain qui gère les recherches. 
** Instituto Nacional de Antropologia e Historia : el organismo oficial mexicano encargado de las investigaciones arquelogicas.



L'exposition "L'Or des Incas" à Paris / La exposicion "El Oro de los Incas" en Paris


J'aurais du parler depuis longtemps de "L'or des Incas," une exposition que l'on peut voir a la Pinacothèque de Paris. Plus de deux cent cinquante pièces illustrant les civilisations pré-hispaniques du Pérou sont exposes pour la première fois en France dont une momie de femme, mais aussi des pectoraux, des couronnes, des tissus, des armes, des instruments de culte, de musique des objets usuels et bien sur de splendides bijoux.


Les incas dans le métro ! / Los incas en el metro!
Mais si l'on est heureux de voir cette exposition, on se demande aussi pourquoi avoir tardé si longtemps pour nous montrer ces trésors. Qui plus est, sans bouder notre plaisir, c'est dommage que l'exposition n'ait pas été accueillie dans un espace plus vaste comme le Petit Palais.  Dans les salles étroites de la pinacothèque, les vitrines sont bien proches et c'est dommage. La popularité de l'exposition montre aussi que le public français a soif d'art précolombien et qu'il entend que l'on se rattrape sur des années de négligence.




  L'or des Incas - Origines et Mystères jusqu'au au 6 février 2011
  Pinacothèque de Paris
  28, place de la Madeleine
  75008 Paris


 Horaires
• Ouvert tous les jours, de 10h30 à 18h (fermeture des caisses à 17h15)
• Samedi 25 décembre 2010 et samedi 1er janvier 2011 : ouverture de 14h à 18h.
• Nocturne tous les mercredis jusqu’à 21h (fermeture de la billetterie à 20h15).

Enquête criminelle à Cuzco / Investigacion criminal en Cusco


"Celui qui sait lire le sang" est un roman policier dont le cadre est tout simplement la Cuzco pré-hispanique....
tout commence par le meurtre d'Onitola, une jeune potière sur lequel va enquêter Tupac Hualpa, l'enquêteur impérial. Mais bien d'autres meurtres vont suivre et  bientôt l'œil de l'empereur et ses adjoints vont se retrouver au cœur d'une menace de coup d'état.

L'ambiance du Cuzco pré-hispanique est particulièrement bien dépeinte. On se promène aussi dans des lieux qui seront familiers au voyageur : le temple de Curucancha, Pisac, Sullistani, Tambo Machai et d'autres comme Choque-Colahu (Choquequirao.) Amours, passions, superstitions, intrigues politiques tout est au rendez-vous et contribue a rendre ce livre passionnant.
Joachim Sebastiano Valdez est un écrivain français d'origine chilienne, auteur dans la même veine de Puma qui sommeille et d'autres romans comme Trente loups gris et Meurtre d'une milliardaire suisse.*



 "El que sabe leer la sangre" es un thriller cuyo marco es simplemente el Cuzco prehispánico.
Todo empieza con el asesinato de Onitola, una joven alfarera que va a investigar Tupac Hualpa, el investigador Imperial. Pero muchos más asesinatos van a seguir   y pronto "los ojos del emperador," como lo dicen, y sus adjuntos estarán en el centro de la amenaza de un golpe de estado.


La atmósfera del  Cuzco prehispánico está particularmente bien pintada . Paseandose en lugares que son familiares para el viajero: el templo de Curucancha, Pisac, Sullistani, Tambo Machai Choque-Colahu (Choquequirao) el amor, la pasión, la superstición, la intriga política y permite de hacer de este libro  una lectura fascinante.
 

Joaquín Sebastián Valdez es un escritor francés de origen chilena y autor en la misma línea de Puma que se despierta, y mas novelas como Treinta  Lobos Grises y El asesinato de una multimillonaria suiza .**


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Empanadas et autres snacks sympas / Empanas y mas comida rapida


Au Pérou on mange aussi  dans la rue mais beaucoup moins qu'au Mexique où c'est un véritable sport national, peut-être même un des piliers de l'économie.(humour)
Dans la mesure où les péruviens mangent  des repas complets et très copieux ils sont moins tentés par des en-cas entre les repas. S'ils l'étaient le choix est limité  mais c'est en général plus sain et beaucoup moins gras à la différence des tacos éponges a huile mexicains.

En el Perú también comen en la calle, pero mucho menos que en México, donde es un verdadero deporte nacional, tal vez uno de los pilares de la economía. (humor)
En la medida en que los peruanos comen una comidas completas y muy ricas estan menos tentados por bocadillos entre las comidas. Si les gustaria, no hay tanto para elegir pero por lo general es más saludables y con mucho menos grasa a la diferencia de las esponjas de aceite que son los tacos mexicanos.


Pour se décider il suffit de regarder la vitrine :
Para decidirse sólo miran en la vitrina :
 



ou hésiter en lisant le petit menu d'un kiosque de snacks (quatre soles pour un euro) :
o dudar leyendo el pequeño menú de un kiosko de bocadillos (cuatro soles por un euro) :


 Le meilleur c'est évidemment l'empanada, un chausson fourré au choix de viande hachée, de jambon , de fromage ou de thon. Mais à  la différence des empanadas mexicaines, les empanadas péruviennes sont comme il se doit cuites au: four.
Lo mejor es la empanada rellena al gusto con carne picada, jamón, queso o atún. PERO a diferencia de las empanadas de México, las empanadas peruanas son como deberían de ser : estan horneadas.



 Aux  variétés classiques se sont ajoutées récemment l'empanada italienne, viande à  la sauce tomate, et l'empanada arabe, viande hachée avec un peu de harissa. Cela peut donc donner lieu a des scènes qui ne manqueraient pas de créer des problèmes en France :
- c'est combien une arabe, une italienne ? Donne-moi une arabe et j'emporte l'italienne ...etc...
Évidemment au Pérou, cela ne surprend pas mais au début quand on entend cela, ça laisse rêveur...
Autre style pour aguicher le client, l'empanada à la saucisse a un look différent. Elle est tout simplement en longueur, fourrée avec une saucisse d'assez bon gout d'ailleurs.

Hoy además de las empanadas tradicionales se puede conseguir la empanada italiana , con carne picada y salsa de tomate, y las empanadas árabes, la carne picada con un poco de harissa. Todo eso puede dar lugar a escenas que seguramente causaría problemas en Francia: 
- ¿Cuánto vale una árabe, una italiana? Dame una árabe y me llevo la italiana, etc ...Obviamente en el Perú, pero eso no sorprende pero  al principio pero cuando un francés escucha esto, le hace pensar ...
Otro estilo para atraer a los clientes, la empanada con salsicha tiene un aspecto diferente. Esta simplemente rellena pero en largo con una salchicha de buen sabor.



Au Pérou on peut voir aussi la saucisse dans un petit pain plus léger : c'est alors un pan dog :
En el Perú también  se ven panecillos con una salsicha adentro : son pan dogs :




Mais c'est clair, le plus génial se sont les pelupos. Un pelupo  est une gaufre en tube dans laquelle on pose une saucisse, presque un hot dog mais que, bonnes manières obligent, on mange a l'aide d'un bâtonnet. Préparé a la demande, on peut demander a ce que la pâte, a peine salée, soit plus ou moins cuite pour avoir un pelupo plus ou moins croustillant.

 Pero claro,lo mas genial son los pelupos. Un pelupo algún tipo de barquillo en tubo en cual se pone una salchicha, casi un hot dog pero que se come por buenas maneras con un palo. Elaborado al momento, podemos pedir que la masa, apenas salada, este apenas cocida para tener un pelupo mas o menos cuscurrante.
 Celia, la chef de los pelupos. Celia, la chef de los pelupos

 Le gaufrier spécial pelupos. Gofradora especial para los pelupos.

 
      Et voila, bon appétit ! Pues, buen provecho !



 

CUZCO : des fondations en héritage


Avant de devenir la capitale de la Nouvelle Espagne, (à peu près le Pérou actuel) Cuzco fut la capitale de l'empire inca, une ville gigantesque de plus de deux cents mille habitants. On imagine facilement le grand nombre de constructions civiles, religieuses et militaires. La ville fut détruite mais non rasée laissant debout une grande partie des soubassements et des murs.
 Nombreux sont les maisons, hôtels, restaurants et même cybercafés dont les murs, même en partie, date d'avant l'arrivée des espagnols.



A première vue on a impression d'un assemblage grossier de pierres non taillées mais c'est tout le contraire, Les pierres étaient soigneusement taillées pour être assemblées. Malgré une certaine austérité ces murs nous touchent car on ne peut s'empêcher d'essayer de penser a ceux qui vivaient à notre place là ou nous sommes aujourd'hui. Qui étaient-ils ? Que faisaient-ils ? Quel beau voyage ce serait avec une machine a remonter dans le temps !

 Deux tailles de pierres ont été utilisées pour la construction de cette porte : une plus noble pour la partie des arcs, une plus simple pour le dessus et le coté.


Au-dessus de ces murs incas on voit ensuite des pierre volcaniques ou même selon les cas de simples briques. Malheureusement si a l'intérieur comme a l'extérieur les pierres de l'héritage sont recouvertes de vernis ou laissées avec leur aspect d'origine, le haut des murs est toujours peint d'une couleur criarde pas toujours du meilleur effet.

Parfois réapparaît entre deux carrelages plus récents la décoration  d'origine du sol. Ignacio, le plombier m'a proposé de s'écarter mais je lui dis  :
- non, cela mettra de vie dans la vie la photo.
Mais non..., je le pensais mais je ne l'ai pas dit...