REPRISE DU BLOG / REESTRENO DEL BLOG


Après une interruption due a un voyage au Mexique ce blog redémarre.
Nous nous étions arrêtés a Cuzco, l'ancienne capitale de l'empire inca, devenue un moment la capitale de la Nouvelle Espagne, le Pérou, avant d'être délaissée au profit de Lima. S'il y a matière a de nombreux messages, il y aura deux moments forts : Machu Pichu évidemment et la fête de Corpus Christi, une reprise par l'église d'une ancienne célébration inca.

Malgré l'altitude et le froid on mange toujours des glaces au Pérou
     A pesar de la altitud, siempre se comen helados en el Perú
     
Después de pararse durante dos meses por la ocasión de un viaje a México, vuelvo a empezar este blog. Nos paremos en Cuzco, la antigua capital del imperio inca, vuelta un momento la capital de la Nueva España, el Péru de hoy antes de estar abandonada en beneficio de Lima. Van a ser muchos mensajes pero dos momentos fuertes Machu Pichu por supuesto y la fiesta del Corpus Christi, un restreno por la iglesia catolica de una antigua celebración inca.

PETIT-DEJEUNER SUCRE / DESAYUNO DE DULCES

Après une bonne douche je sors pour aller au petit-déjeuner. Je demande a Hans s'il a passe une bon,ne nuit mais il me dit qu'en l'absence d e s a copine il fait les  trois-huit. Cela se voit un peu car il a les yeux tous rouges et semble tomber de sommeil.  Ou peut-on aller manger ? Il me donne une liste mais pour me dépanner je vais tout a cote et c'est pas mal du tout.A Cuzco comme partout ailleurs au Perou c'est hyper alléchant. La-bas on appelle cela une "pasteleria" mais en fait c'est une sorte de salon de thés ou l'on sert de la croissanterie des gâteaux de toutes sortes et bien sur des boissons chaudes. Parfois même du salé, sandwiches ou empanadas. Des salons de thés de ce genre j'en ai vus plein au Maroc en janvier dernier, en Equateur, en Colombie, mais en France seuls les riches vont aux quelques uns que l'on voit  alors que partout ailleurs c'est très populaire.


Pour mon repas préféré de la journee je commande alors :
Entonces para mi comida preferida del dia  pido :

un jus d'orange (!), un jugo de naranja (!)


un café au lait, beaucoup de lait et de l'essence de café, mais pour moi c'est très bien,
un cafe con leche, mucha leche con esencia de cafe pero para mi es igual,

et je choisis entre :  / y escojo entre :



et  / y :



Je n'aime pas trop le sucré-sucré surtout si tôt dans la journée mais là ce fut parfait !
No me gusta tanto el dulce-dulce, ademas tan tempreno pero en este caso fue rico !

Au moment de partir je vois la porte de l'arrière-boutique grande ouverte et je m'approche. La caissière me dit que je peux entrer et je me trouve là on prépare tous les gourmandises de l'endroit. Et bien sur ce n'est que du frais, pas de congelés ni de mélanges industriels. Je sors l'appareil photo et les trois apprentis me regardent a la fois gênés et amusés. Je prends une première photo, des mini-moules à tartes  :

ARRIVEE A CUZCO / LLEGADA A CUZCO


Le voyage Cuzco-Puno n'a pas été particulièrement agréable ce qui les péruviens appellent ici une route principale, n'est qu'une route consolidée. On pourrait s'attendre a ce qu'il y ait eu un effort de fait pour  l'un des axes majeurs de tourisme du Pérou, et bien non...Il est vrai que c'est la première et la dernière fois ou j'aurai ce type de surprises. Le sièges type pullman ne va rien y changer et pour se reposer ce sera mission impossible jusqu'à Cuzco.

A l'arrivée je demande au taxi, 10 soles une course de nuit au lieu de 5 soles, de me conduire a l'hôtel Caminata, dans le quartier San Blas, qui semble d'un très bon rapport qualité prix.Mais l'hôtel est difficile a trouver surtout pour un de ces nombreux taxis sans licence qui se partage le business de nuit. Il est perdu en haut d'une colline alors que le guide comme d'habitude le donne près du centre. Oui, mais près du centre a Cuzco, qui est en cuvette, pour moi c'est oublier. Je lui demande de me conduire alors a l'hôtel Frankenstein. Pourquoi pas ?


C'est un nom comme un autre, non ? Il est tenu par un allemand, il semble sympa et il semble avoir toutes les qualités. On y arrive, il y a de la place, c'est parfait. Au moment de payer, le taxi me demande 20 soles, le prix de deux courses. Je refuse. Il ne veut pas céder et moi non plus. Ce n'est pas une question d'argent mais cette tendance a abuser du touriste me fatigue. Elle n'existe pas autant qu'au Mexique mais j'ai trop donne alors ça ne marche plus. Hans arrive, s'en mêle et il me soutient, ce qui est rare chez un professionnel, toujours solidaire de ses pauvres compatriotes arnaqueurs. Mais Hans est allemand et il est service-service. Finalement l'autre doit s'en aller en me traitant de chien. Hans a seulement le temps de lui  lancer :
- vas-donc apprendre la politesse !




Presque tous les hôtels abordables et même d'autres, tant a Cuzco qu'ailleurs au Pérou, sont d'anciennes maisons coloniales reconverties. Le plan est simple. Il s'agit d'une grande bâtisse d'un ou deux étages maximum, avec un grand patio et presque toujours un puits, bouche aujourd'hui des arbustes et des fleurs. Les chambres se repartissent tout autour. Les plus bruyantes sont a coté de la réception, avec la clientèle le jour et parfois la télévision du veilleur de nuit. Le Frankenstein n'échappe pas au genre si ce n'est qu'en prime tous les murs et les colonnes des étages sont repeints en bleu criard.


  :

Hans avoue adorer le roman de Marie Shelley et tout naturellement la "Créature" est le thème de décoration de son hôtel, un véritable petit musée d'art frankenstenien. C'est un hôtel pas cher, principalement pour routards, bien équipe avec cuisine complète, et une ambiance vraiment ZEN pas a la française, guitare et joints. Mais, dommage pour moi, se je peux profiter d'une chambre individuelle pendant deux jours, elles sont ensuite toutes réservées car c'est très bientôt la plus grande fête de la ville : la fête du CORPUS CHRISTI. Hans me propose le dortoir mais là, merci, je n'ai plus l'âge. Comme me l'a dit un jour Pamela une anglaise, une ancienne routarde comme moi
- c'est quand même fatiguant et c'est sans doute  pesant pour les jeunes. 
Ça tombe sous le sens !

DEUX GROSSES ETAPES DU BLOG AVANT LE RETOUR

Avanr de regagner Lima pour un inévitable retour,  il me reste encore deux grosses étapes : Cuzco, l'Amazonie ou plutôt les villes amazoniennes et bien sur tous les à-côtés, entretiens, albums photos, cuisine péruvienne etc... Il va falloir que je m'y mette encore encore plus sérieusement. J'ai à coeur de terminer ce blog, mon premier blog. je me donne quand même du temps car je voudrais faire profiter mes gentils lecteurs d'un maximum de petites histoires, de recits d'etapes et bien sur de photos.
Merci à eux pour leur attention  et leur patience.


                      Popayan,( Colombie), heureux mois de la femme ! Popayan (Colombia) Mes de la mujer !

                                                 Près de la citadelle de Kuelap (Nord Péru)
                                             Cerca de la citadela de Kuelap (Norte del Peru)

LOS TORITOS DE SILLUSTANI (ESP.)

Al salir del sitio, un hombre nos hace una señal y obviamente quiere volver con nosotros, aún talvés hasta UNO . No hay problema : la verdad es tarde y a esta hora no quedan mas turistas en camionetas, tal vez nos
van a hacer este favor pero tal vez mejor no vayamos.

El camino es agradable, está muy bien conservado y lo digo. Nuestro recién amigo contesta que son " pueblos ecológicos ". Ah , no me digas! La plaza del pueblo ! Casi me entiende a qué se refería , probablemente han conservado antiguas aldeas. Es una buena idea, que impide la aparición horrible de casas de ladrillos de concreto, con techos de zinc . Por supuesto la comodidad es probablemente peor, que quien sabe como está a dentro ... Ni modo, dada la situación de estos pueblos en una zona muy pobre , hay poco riesgo de desarrollo. Por otra parte, estos pueblos "verdes " están en camino al cementerio , muy conveniente para atraer turistas. Es casi seguro que el paseo debe pararse ahí para ver y comprar artesanías .

Pero un detalle me llama la atención, en breve en el techo de cada casa son dos pequeñas estatuas , quizás vacas o toros. Pregunto al amigo y me dice que son " toritos "( novillos), que los locales ponen sobre el techo para protegerlos. Mas tarde, un blog va a enseñarme que si vemos hasta hoy todavía los dos animales, son toros, en el futuro siguiendo la evolución de las costumbres y reflejando la importancia de la mujer en el hogar, hay un toro y una vaca .
Los toritos tienen su origen de la antigua ciudad de Pukara (o Pucará ) al comienzo de la era cristiana . Los descendientes de sus habitantes han hecho de estos toritos su especialidad . Están hechos de barro y tienen una decoración sencilla , en general una gran faja de pintura negra. Hoy las necesidades turísticas existen en todos los materiales: Cuerda, madera, metal, pintados y aun pintorreados . Hacía demasiado frío para comprar recuerdos en el camino de regreso, entonces los conseguí en Lima , en un centro artesanal en donde mi amigo William me llevó.

Al llegar a Puno , el campesino bajó, le preguntó al chofer cuánto le debe. Iba a contestar pero protesto :
- Eres mi chofer, entonces no vas a conseguir mas dinero con los que llevamos! Pues que se cree este !

KARATE BABY


Avant de partir a Cuzco je décide quand d'aller faire un tour sur la terrasse plus par curiosité que pour voir pour voir à nouveau le triste panorama
Et la je vois un jeune, accroupi, en train de laver du linge par ce temps froid . Quel homme ! Carlos, c'est son nom, m'apprend très vite qu'il est prof de karaté mais prof de karaté a Puno ça ne gagne pas des masses.

SANS PAROLES / SIN PALABRAS






LES "TORITOS" DE SILLUSTANI / LOS"TORITOS" DE SILLUSTANI

(En chantier)

 Au moment de partir du site, un homme nous fait signe et visiblement, il souhaite faire un bout de chemin avec nous sinon aller avec nous jusqu'à PUNO. Pas de problème : après tout il se fait tard et à cette heure-là il n'y a plus que des combis de touristes, ils lui feront sans doute cette fleur mais pas la peine de les attendre.

Le chemin est sympa, c'est vraiment bien préservé e je le dis. Notre nouvel ami me répond alors que ce sont des "villages écologiques." Ah vous m'en direz tant ! Des villages écologiques ! J'ai peu près compris ce qu'il voulait dire : sans doute des villages préservés a l'ancienne.
C'est une bonne idée, cela évite une modernisation hideuse avec des maisons en parpaings et des toits en zinc. Évidemment le confort est sans doute moindre encore qu'il faudrait voir à l'intérieur... L'important c'est que vu la situation de ces villages dans une zone très pauvre, il n'y a guère de risque de développement. De plus ces villages "écologiques" sont sur la route du cimetière, très pratique pour séduire les touristes. Il est presque sur que les excursions doivent s'y arrêter pour voir et acheter de l'artisanat.

Mais un détail accroche bientôt mon regard. Sur le toit de chaque maison on voit deux petites statuettes,  peut-être vaches ou de toros. Finalement je demande a notre nouvel ami et il m'apprend que ce sont des "toritos" (petits taureaux) que les gens du pays mettent sur le toit pour les protéger. Un blog m'apprendra plus tard que si l'on voit aujourd'hui encore deux taureaux, aujourd'hui pour suivre l'évolution des mœurs et pour refléter l'importance de la femme a la maison, il y a un taureau et une vache.

 Les "toritos"sont originaires de l'antique cite de Pukara (ou Pucara)  au début de l'ère chrétienne. Les descendants de ses lointains habitants on ont fait leur spécialité. Ils sont faits de terre et très simplement décorés, en général un grand trait de peinture noire. Aujourd'hui pour les besoins touristiques ils existent dans tous les matériaux : corde, bois, métaux, peints sinon peinturlurés. Il faisait trop froid pour que j'en achète sur le chemin du retour alors je me les suis procurés a Lima dans un centre artisanal ou mon copain William m' a emmené.

En arrivant a Puno, le villageois descend et demande au chauffeur combien il lui doit. Je proteste :
- tu es mon chauffeur, alors ne t'attends pas a gagner plus d'argent comme ça ! Ah mais !

HARPA ANDINA / HARPE ANDINE

(texto español en seguida)

Ce type de harpe est populaire en Amérique latine depuis son introduction au 16ème siècle par les espagnols. La harpe andine possède une grande caisse de résonance et une colonne droite. Les cordes sont attachées aux chevilles situées sur la console sinueuse. On la rencontre dans des ensembles où elle accompagne les guitares ou, au Mexique, des violons et des accordéons.

(Photo Google)

Este tipo de arpa es popular en América Latina desde su introducción en el siglo 16 por los españoles. El arpa andina tiene una gran caja de resonancia y una columna de la derecha. Las cadenas se unen a las clavijas en la consola de liquidación. Se encuentra en conjuntos donde acompaña a las guitarras, México, violines y acordeones.

ADIOS PUEBLO DE AYACUCHO (ARPA ANDINA /HARPA ANDINA)



Cette très belle vidéo, que je suis content de publier enfin a une histoire. Je l'avais choisie parmi bien d'autres pour en faire la musique d'accueil du blog, quelque chose d'assez court pour ne pas lasser, quelque chose de péruvien mais pas trop pour ne pas tomber dans le folklore genre "El Condo Pasa".
Avec cette vidéo j'avais tou,t OUI mais fallait-il pouvoir la publier... J'ai demandé autour de moi, en ligne mais personne ne savait. Finalement aujourd'hui je m'y suis remis et voila !

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( a coregir por favor)

Este video muy lindo , que estoy feliz de publicar al fin, tiene una historia. Lo había elegido entre muchos otros como la música de entrada al blog, algo suficientemente corto   para no aburrir, algo no muy Perúanos para no caer en el folclore tipo "El Condor Pasa" ni tampoco algo muy ruidoso
Con este video lo tenía todo, pero sí seguía siendo necesario para publicar ... pregunte alrededor de mi, tambien en línea, pero no salio nada . Finalmente hoy dije que ya basta, me anime y ¡ya!

ZAMBO CAVERO : CONTIGO PERU /AVEC TOI PEROU

Zambo Cavero est l'interprete de "Contigo Peru," une déclaration d'amour-passion a son pays, un amour-passion comme on le voit presque toujours en Amérique latine. Du patriotisme peut-être mais sans la connotation guerriere que l'on a en France d'un mot aujourd'hui tabou.

UN PORTABLE POUR LE BEBE / UN CELULAR PARA EL NENE

(Texto español en seguida)

Au Pérou comme dans bien d'autres pays latino-américains, la fierté du patrimoine culturel, la richesse de l'histoire et les différentes populations sont toujours présentes. .

Deux opérateurs de téléphonie portable au Pérou qui se partagent presque tout le gateau : Movistar, espagnol et Claro, étranger mais latino-américain (America Mobil, Mexique). Claro est le plus important des deux et il joue bien sur la fibre de l'identité péruvienne, quelque chose qui n'est pas tabou là-bas. Cette affiche nous montre  tout simplement  un bébé de la sierra, avec une petite zampoña, une sorte de flûte de  Pan andine. Ses vêtements, dont le petit chapeau sont de couleur rouge, la couleur qui prédomine sur la publicité. C'est la couleur de Claro, avec cette image et un tout petit logo tout est dit. Claro est une entreprise péruvienne, en se réclamant de cet héritage le message passe : "c'est Claro qu'il vous faut".



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En el Perú, como en muchos más países latinoamericanos, el orgullo del Patrimonio cultural, la riqueza de historia, las diferentes poblaciones siguen estando presentes en la mente.



Dos operadores de telefonía móvil en Perú, se reparten casi toda la ganancia : Movistar, de España, y claro, también extranjero, pero de América latina (América Móvil, México). Es el más importante de los dos y se sirve de la identidad peruana (o utiliza la fibra de la identidad peruana), algo que no es un tabú allí. Este cartel nos muestra no más que un bebé de la sierra, con una pequeña zampoña una especie de flauta andina. Su ropa y su sombrerito son de color rojo, el color que predomina en la publicidad. Es el color de Claro, con esta imagen y un pequeño logotipo eso es todo. Claro es una empresa peruana, invocando el legado, el mensaje pasa "Cambiate a Claro."


FAUX BILLETS : PARLONS EN ! BILLETES FALSOS : HABLAMOS DE ESO !

(Texto español a corregir en seguida)

A chaque fois que l'on donne un billet quelque part pour payer, c'est la même comédie. La caissière étire le billet plusieurs fois, le regarde a la lumière et tout juste satisfaite l'encaisse. Bien sur c'est à cause des faux billets mais faux au point d'être détectés si facilement, les gars ne sont pas forts... Ça doit quand même marcher puisque ca parait tellement un probleme. Évidemment on vous les déchire tout de suite, c'est sans appel.
A Puno il y a même des réunions d'information sur le sujet comme le montre l'affiche ci-dessous.



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Siempre que usted dé un billete de un dólar para pagar, es la misma comedia. La cajera se extiende varias veces el billete, la mira en la luz y apenas satisfecha lo accepta. Por supuesto, es por  las falsificaciones, pero que los billetes puedan ser tan fácilmente detectados,  los chicos no son muy capaces ... Todavía parece que eso funciona bien si hacen tantos problemas. Es obvio que los arrancó de inmediato, no cabe recurso.

En Puno hay incluso sesiones de información sobre el tema, como se muestra en el cartel de arriba.

SEANCE DE POSE AVEC OFELIA / SESION DE FOTOS CON OFELIA

(Texto español en seguida)

A un moment de ma ballade a Sillustani, toujours dans mes rêves, j'entends  soudain  des petits rires. Je lève la tête et plus loin je vois une fille et un gars en en train de se photographier. Je m'approche, ça sera ma pause-sourire dans ces heures de détente solitaire.
 En approchant je me rends compte que la fille, très mignonne, se la joue starlette dans les ruines pendant que son copain la photographie. Un instant je me dis que c'est mal, que ça ne se fait pas, mais ne pouvant rien y faire, j'en prends mon parti et décide même d'en profiter un peu.


 Je commence a prendre de loin Ofelia et Osvaldo, en essayant qu'ils ne me voient pas mais de toutes manières ils doivent s'en moquer. Mais Ofelia m'a vu, avec l'appareil photo bien sur, et toute joyeuse elle m'appelle :
- viens, viens...
Je suis assez gêné mais après tout pourquoi pas. On se présente en souriant. Elle c'est Ofelia et lui c'est Osvaldo, ils sont de TACNA, dans le sud du Pérou, a la frontière chilienne. Ils reviennent d'un petit voyage a Puno mais surtout au lac Titicaca. C'était le rêve d'Ofelia depuis longtemps d'aller sur îles des Ouros et voila, c'est fait.


C'est super de réaliser un rêve mais je lui demande comment elle a fait avec ses bottes à talons pour marcher sur les roseaux et elle me répond qu'elle y est allée en "petites chaussures".  Bravo, sinon j'imagine la scène !
Elle me dit
- allez on continue !
sous-entendu de prendre des photos. C'est trop important !


Son Osvaldo ne parle pas trop. Il a l'air timide ou gêné ou bien les deux. Mais Ofelia ne fait pas attention, elle aime ça, elle a plein d'idées alors en avant. Ses poses sont plutôt clichés, mais peu importe, le cadre est beau ça leur fera des bons souvenirs. Ofelia  me propose de me joindre a Osvaldo et pour lui faire plaisir je prends aussi quelques photos.  Mais il est tard,  je dois partir et elle fait la moue :
 -tu ne vas pas nous prendre en photos ?



Mais bien sur mon amour ! Cela va me faire un mini-sujet pour le blog et quand elle me demande si je veux une photo avec elle je n'hésite pas.



Une séance photo avec une belle petite starlette dans le cimetière des Colas a Sillustani : qui l'eut cru ? La vie est pleine d'imprévus !

BIS : LE CIMETIERE DE CHAUCHILLA / EL PANTEON DE CHAUCHILLA

Note : a cause du message "Honte et Stupidité" je publie a nouveau ce message.

 J'aime bien tout ce qui est "archeo" ou pré-hispanique comme on voudra. Le Pérou est sans doute le pays au monde qui regorge le plus de sites encore inconnus ou a peine découverts, ou même découverts trop tard, d'où un triste pillage.


 C'est le cas du cimetière de CHAUCHILLA. Dans ce cimetière les icachincas, au sud de NAZCA, 800 tombes environ ont été pillées tout ce qui  reste parfois et encore les momies. La grande majorité a  été "évacuée" en même temps que les poteries et l'or bien sur et les ossements se sont répandus dans le désert. Mais il reste quand même des tombes avec des momies, et même a ciel ouvert. C'est vraiment impressionnant. Ces tombes de pierres étaient conçues en général pour trois ou quatre personnes. On les enterrait momifiées, mais du fait de de la sécheresse il n'y avait pas besoin, comme en Égypte, de vider les entrailles. On les mettait seulement a sécher une quinzaine de jours au soleil et voila.! On les mettait en position fœtale, on les entourait avec plein de coton et en route pour l'éternité !
Bien sur les plus impressionnantes de ces momies sont celles des chamanes (sorciers-guérisseurs) qui ne se coupaient jamais les cheveux,  avec une longue chevelure de plusieurs mètres, sortant dues bandelettes.
Le guide nous assure qu'il reste encore de nombreuses tombes non ouvertes et préservées. Quand je lui demande :
- est-ce que ce n'est pas dangereux de laisser des tombes comme ça a la portée des voleurs ?
il répond:
- non. le site est bien garde (tu parles, en plein désert !) et surtout il y a d'autres endroits où ils vont maintenant dans les montagnes.
Ça alors! S'il le dit, c'est que c'est vrai, ca laisse rêveur....

HONTE ET STUPIDITE !

Lors de la visite à l'incroyable cimetière de Chauchilla, ou des momies sont abandonnées dans les tombes en plein air, j'avais demande au guide si ce n'était pas dangereux de laisser toutes ces tombes sans surveillance.Il  m'avait répondu que cela ne craignait rien, en ajoutant qu'il y avait des tombes derrière la montagne ou les pilleurs allaient maintenant. Il ajoute également qu'il y a un garde sur le site...

Oui mais voila : en feuilletant le blog d'un touriste français je tombe sur ça :


Le gars est dans la tombe d'où il et montre son trophée ! Honte et barbarie !

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SILLUSTANI : UN ENDROIT INSPIRE / UN LUGAR INSPIRADO


Un des endroits que j'ai le plus aimés au Pérou, peut-être le plus aimé, SILLUSTANI, un cimetière pré-hispanique, a une trentaine de kilomètres de PUNO, un endroit désolé a l'écart de toute vie, peu visité. C'est très bien comme, faire du tourisme sans la la foule, que demander de plus, c'est certainement autrement chose.




Le seul nom de SILLUSTANI m'attirait. Il y a comme une douceur dans ces syllabes, quelque chose qui vous chuchote a l'oreille : viens, regarde et repose toi. Et ce fut le cas. J'avais réservé une excursion à l'hôtel mais quand j'ai su que je n'allais rester qu'une demi-heure j'ai préféré louer un taxi. Pas de guide mais du temps, la paix et pour un tel lieu c'est l'ambiance qui compte.
En quarante-cinq minutes de taxi (il m'attendra pour le retour) j'arrive au site, je passe l'entrée et il faut ensuite grimper un long chemin pour arrive sur le site même. Finalement on arrive sur un plateau accidenté d'où l'on a une vue merveilleuse sur le lac et la presqu'ile d'Umayo.

Les COLAS qui régnaient sur la région ont enterré ici leurs morts, au moins les souverains et les nobles, dans des tours géantes, les chullpas. Les tours sont orientées a l'est, face au soleil levant, et l'on y enterrait le défunt  en position fœtale, avec des provisions pour le long voyage jusqu'à leur renaissance.



De la plupart de chullpas, dont certains s'élevaient jusqu'à douze mètres, il  reste a peine des bases a l'exception de l'un d'entre eux dont les énormes pierres se dressent jusqu'à huit mètres.Les archéologues, on peut les remercier, sont en train d'en reconstruire un pour montrer aux visiteurs comment se présentait une de ces tombes a l'époque des colas.


 Ce chullpa en voie de  rénovation d'après études des experts
Estan renovando este chullpa con estudios de unos expertos.

 Les constructions sont de pierres massives, mais pas toutes il est vrai comme on le voit ci-dessus, du genre de celles que l'on verra plus tard entre autres a Cuzco, à Pisac et dans la vallée sacrée. C'est toujours impressionnant de voir comment avec si peu de moyens on arrivait a de tels résultats.



Mais si les tours sont impressionnantes il n'en reste pas moins que c'est l'ambiance, l'atmosphère du lieu qui a quelque chose particulier. Sur ce plateau désolé au milieu de herbes jaunes, des pierres, le lac Umayo a l'eau transparente, une petite brise, on perd un peu pied, on vit un moment de rêve, un moment rare. Un jeune touriste, assis sur un rocher, perdu dans la contemplation du  panorama  du lac en oublie d'écrire sur son carnet. C'est sans doute que tout se grave dans sans tête.



Mais brutalement je redescends sur terre car j'entends de drôles de bruits. En levant la tête je vois un troupeau de lamas s'approcher. Que faire ? Ils ont l'air décidé et moi je ne peux pas trop courir dans les pierres. Finalement je prends l'appareil photo, je le mets en mode vidéo et advienne que pourra, je mourrai au combat des touristes ! Les lamas qui broutaient tranquillement arrivent, est-ce que cela va être la cata ?


Noooonnn ! Au moment où l'un d'eux allait m'embrasser, le berger, en habit indien, plus vrai que nature, arrive, lance un cri et tout rentre dans l'ordre. Ça l'a bien fait rire, moi un peu moins. On parle, c'est sympa mais la  magie s'arrête d'un seul coup lorsqu'il me demande "una propina" (un pourboire). Bof, je lui donne volontiers. Après tout j'ai failli avoir un baiser de lama, ce n'est pas courant.


La route avait même un écoulement ! El camino hasta un derrame tenia !

Plus bas, arrivent des touristes français, sans doute un groupe Kuoni. Sillustani ce n'est pas au programme du fameux tourisme a la FRAMçaise ! Je les regarde monter avec leur petit bâton de randonneur tout neuf et j'ai un doute. Pourquoi arrivent-ils par par ce chemin si facile en pente douce ? Mais oui bien ! Quel idiot je suis ! En fait c'est moi qui dans mon enthousiasme suis entré par la sortie d'où la grimpette pénible du début !

LES JAMBES POILUES DES AMERICAINS !

S'il y a bien quelque chose qui m'a énervé au Pérou c'est de voir pas mal de gringos en shorts et sandales ou en flip-flops. Pas  de problème pour qu'ils se baladent comme ça mais ensuite ils se la jouent touristes et vont   cathédrales, églises ou chapelles ! Pareil pour les filles avec un haut qui descend très bas.

Pour eux le respect n'existe pas, ni le respect des lieux, ni le respect des croyances, ni le respect des fidèle. Visiter ces endroits ou reposent des centaines d'années de foi, d'espoir, de peine et de joie, être entourés de ces pièces d'art sacre dans une architecture qui prend au corps  ne les émeut pas, ne  leur parle pas. Ils se traînent comme dans leur salle de bain, ils déambulent comme ils le feraient dans un zoo.

WOW : 4000 VISITES EN 5 MOIS ! WOW : 4000 VISITANTES EN 5 MESES !

WOW! 4000 visites en cinq mois, je ne m'attendais pas a un tel chiffre ! Comment c'est arrive ? Mystère ... Un peu de pub par ci, par là,  mais finalement pas beaucoup. Je crois plutôt que c'est un référencement qui s'est fait tout seul et vu la variété de thèmes abordes, pas seulement voyage, ça a du créer du passage. Le fait que le blog soit partiellement traduit en espagnol a pu attirer une audience supplémentaire.
Bref je suis content, pourquoi ne pas le dire ! ?

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WOW! 4000 visitantes en cinco meses, no me esperaba esa cifra! ¿Cómo sucedió? Misterio ...

Un poco de publicidad un poco por aquí y por allá, pero al final no mucha. Creo que son sobretodo referencias ligadas a los textos que se van haciendo solas por la variedad de los temas, y que no se trata solamente de mensajes de viajes, lo que crea la afluencia. El hecho de que el blog está parcialmente traducido al español ha sido capaz de atraer una audiencia adicional.

 De todas formas estoy contento, ¿por qué no decirlo! ?