LE CUY : BAD VIBES ! EL CUY : MALA ONDA !

Aller au Pérou sans manger du CUY, le plat national, ça serait dommage. Le cuy c'est une variété de cochon d'inde, que l'on trouvait dans les montagnes et qui est maintenant élevé dans les fermes, un peu comme les lapins. En l'absence de mammifères (a l'exception des alpagas et des lamas)  les indigènes ont du faire avec ce qu'ils avaient. C'est ainsi  que le petit animal est devenu si important dans l'alimentation des populations andines depuis le sud de la Colombie jusqu'en Bolivie.

CUY (Photo-foto Internet)

Mon ami Manuel m'avait promis de m'en préparer un mais il a du s'absenter pour le travail alors ce sera pour mon retour a Lima. En attendant comme le cuy est une spécialité de la sierra  j'ai décidé de goûter le cuy a Arequipa. A l'hôtel, j'en parle a Steve, le patron argentin. Il éclate de rire :

- vous verrez : ça ressemble a Jésus avec une tête de rat, avec les bras en croix comme ça, dit-il en ecartant les bras.
Bonjour l'ambiance, me voila mis en appétit. Il me conseille quand même le restaurant "Tradicion Arequipeña" a Yanahuara, la banlieue chic d'Arequipa, il suffit de prendre un taxi. 

L'endroit parait sympa et je m'installe a une terrasse gazonnée au fond du restaurant.  Après un long moment on prend la commande. Ce sera bien sur du cuy "chactado", du cuy frit, la recette la plus typique. Le cuy en ragoût ou le cuy rôti ca sera pour une autre fois.  Bien que je sois un des premiers arrives, le service est long. Finalement arrive mon cuy en friture, accompagné de quelques grosses fèves et de trois frites toutes blondes. A vrai dire ce n'est pas très appétissant. Le cuy est sur le ventre, un peu en crapaudine, les petites pates de chaque cote. Il est enrobé d'une épaisse pâte a friture. Sa tête pointue dépasse de l'assiette et de sa bouche ouverte sortent deux grandes dents pointues en haut et une en bas. Franchement, je ne suis pas très tenté mais il faut bien s'y mettre.


Je fends la croûte et là j'ai une première surprise : la chair est légèrement gélatineuse. C'est sans doute normal et je goûte quand même. C'est fin, on dirait du poisson plat, genre sole ca n'a aucun goût.
Lentement je continue mais alors ça ne s'arrange pas du tout : en avançant vers la tête, la chair devient rose et je comprends que le gélatineux n'est pas normal et que tout simplement le cuy n'est pas cuit (c'était facile !) J'appelle le garçon pour lui montrer, il ne veut pas le reconnaître ! A contre-coeur il accepte de retourner mon plat en cuisine pour un supplément de cuisson. Le temps passe, a nouveau 20/30' et voila qu'arrive une sorte de carcasse de cuy bien frite, sans la peau, sans chair, seulement des os ! Détail mesquin : on ne m'a pas donne une autre frite,on laissé celle qui était entamée. Làje me rends compte que l'on se moque du moi !!! J'appelle la patronne, la gérante, je lui montre, elle parait a peine surprise mais, pleine de gentillesse, elle m'offre de remplacer le cuy. Et c'est à nouveau parti pour une demi-heure... Meme  au Pérou, dans un pays latin, attendre si longtemps pour grand chose ça devient lassant !


Finalement un cuy tout neuf arrive, toujours avec la vieille patate entamée. J'hésite. Il est tout aussi frit que le premier, aussi gras, aussi peu appétissant, même si cette fois-ci on peut l'espérer cuit a point. Je l'ouvre mais vraiment je ne vais pas me forcer. Un dernier coup d'oeil a la tête de rat et c'est fini !
L'addition s'il vous plaît !


En partant, la patronne me demande si finalement j'ai aime.Très drôle... Elle m'offre un verre d'anisette, c'est la tradition après le cuy. Je le bois, je la remercie et je m'en vais. Pour oublier, au lieu de prendre un de ces taxis racoleurs, je marche jusqu'au centre, un super panorama sur le Misti, le Fujyama local, rien que ça.
J'ai un regret toutefois : celui de n'avoir pas demande a emporter le cuy, je l'aurais donne a un pauvre de la Plaza de Armas et il aurait été fou de joie !


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Ir a Perú sin comer cuy, el platillo nacional, sería una vergüenza. El cuy es una variedad de conejillo de indias, que se hallan en las montañas y que crian ahora en las granjas, como conejos. En ausencia de mamíferos (con la excepcion de alpacas y llamas) los nativos teníanque acomodarse con lo que habia. Así, este animalo se volvio tan importante en la dieta de las poblaciones andinas desde l sur de Colombia hasta Bolivia.



Mi amigo Manuel mee había prometido de cocinar uno par ami, pero tuvo que salir de guia un mes entonces lo vemos cuando vuelve a Lima. Mientras tanto, como el cuy es una especialidad de la montaña me decidí a probar el cuy en Arequipa. En el hotel, hable con Steve, el gerente, un Argentino. Se pone a reír:
- Vas a ver : se parece a Jesús con una cabeza de rata, con los brazos abiertos asi y Steve abre los brazos. Que rico eso, no me da tanto provecho. Todavía el me recomienda el restaurante "Tradición Arequipeña" en Yanahuara, una parte residencial de Arequipa, donde llegua con un taxi.

El lugar parece agradable y me siento a una terraza tipo jardin detras del restaurante. Después de mucho tiempo me toman la orden. Va a ser un cuy "chactado", un cuy frito, la receta la más típica. Otro dia probare el guiso de cuy o el cuy asado. Aunque sea uno de los primeros que llegue el servicio dura mucho. Después de treinta minutos me llega el cuy frito con algunas habas y tres papitas a penas doradas. En realidad esto no me da mucho provecho. El cuy esta puesto en su estómago, como aplastado, sus pequeñas patas por cada lado. Está cubierto con una espesa masa para freir. Su cabeza puntiaguda sale del plato y de su boca abierta salen dos grandes dientes puntiagudos arriba y una por abajo. Francamente, no estoy muy tentado, pero tengo que probarlo
Corto la corteza y allí, la primera sorpresa: la carne es un poco gelatinosa. Posiblamente es normal y ni modo pruebo. Esta delicado, se parece a arne de lenguado, pero no tiene nada de sabor.


Poco a poco llego a la la cabeza, la carne se vuelve de color rosada. Tengo entendido que la gelatina no es normal y que simplemente no esta cocido el cuy. Llamo al mesero para mostrarle, él se niega a reconocerlo. De mala gana accepta de devolver el platoa la cocina mas el cuy. Pasa el tiempo, una media hora mas cuando me traen un caparazon de cuy bien frito sin piel, sin carne, no mas huesos! Detalle extra : no me cambiaron la patata ya empezada. Luego me doy cuenta de que se burla de mí !!! Pues llamo al patron la gerente, le muestro mi plato. Eso no parece sorprender la tanto, pero muy amable, se ofrece a sustituir el cuy. Y de nuevo pasa media hora ... Incluso en el Perú, en América latina, tanto tiempo perdido para tan poco, que asco !


Al fin llega el cuy con su papita y empiezo a dudar. Esta igual de frito como la primera, igual de grasoso, aunque esta vez esperamos que sea bien covido. Lo abro, pero la verdad es que ya no puedo forzarme. Una última mirada a la cabeza de rata y ya!
La cuenta por favor!
Al momento de irme, la dueña me pregunta si al fin me gusto.Muy divertido ... Me ofrece un copita de anís, es la tradición despues de comer cuy. Lo tomo, la agradezco y me voy. Para ya no pensarlo, en lugar de tomar un taxi tan ruidosos, camino hasta el centro, disfrutando una gran vista panorámica del Misti, el Fujyama local, nada menos.


Lamento algo sin embargo: no haber pedido a llevarme el cuy, lo hubiera regalado a un mendigo en la Plaza de Armas y ya lo veo loco de contento.

7 commentaires:

  1. Ah les photos sont parlantes.
    Belles frites quoi !!
    Je suis pourtant assez téméraire en étrange d'ailleurs, mais j'ai un gros doute, les larves vivantes etait-ce pire que ton cuy cuit ?

    Jane

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  2. Les larves vivantes c'est pour plus tard, je promets.
    Mais maintenant pour oublier ca on va festiner...;-)

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  3. Salut

    Bizarre, j´ai mange plusieurs fois du cuy et ca n´a jamais ete gelatineux: ca a le gout et la texture du lapin... mauvais resto ?

    Samuel

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  4. Samuel,

    C'était a La Tradicion Arequipeña un des restaurants top d'Arequipa dans le quartier de Yanahuara.
    Il était plutôt gélatineux en l'ouvrant et rosé vers la tête.
    J'ai demande plus tard a l'hôtel et ils m'ont confirme que ce n'était pas normal.

    Ce sera pour une autre fois mais rôti cette fois.

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  5. Je vais au Pérou mais je crois que je vais m'abstenir : ça n'est pas très engageant.

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  6. je hais et je vais m'abstenir de toute les insultes que j'allais sortir, ce qui mange c'est pauvres betes --'

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  7. Tu me fais marrer anonyme avec d'un coté ton sentimentalisme et de l'autre ta violence. C'est le plat national au Pérou. D'un coté tes pleurnicheries de l'autre un peuple entier.
    Il est vrai que tu ne manges jamais de mignons petits poulets (ou même du poussin), du petit ou du grand lapin ou même de l'innocent et tendre cabri de quelques semaine a peine.
    Heureusement que tu n'es pas péruvien et encore plus que la faim ne te tenaille pas.

    Ce sont des gens comme toi qui avec leur esprit fermé et leurs préjuges font que la France est un pays coincé qui n'avance pas.

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