CANYON DE COLCA (2/3) : LA RANDONNEE

 J'ai d'abord tente un projet avec le dénommé Pablo recommande par le Routard, mais dans le genre requin il se posait la. L'ancien guide est devenu une devenu une véritable entreprise avec pignon sur rue a Arequipa dans la rue la plus touristique. C'était bien trop cher pour moi et même s'il insistait je suis parti. J'ai vu ensuite un hotel-restaurant, le Pachamama, qui fait aussi agence, ca.marche souvent au Perou. C'est le tout en trois. Je m'étais bien entendu avec Alex, un argentin, mais son demi-frère n'a pas respecte le deal et le lendemain je me suis retrouve du seul.

Du coup, pas d'autre solution, j'ai décide de demande au hasard. Il y avait deux gars assis au soleil, a la porte d'une boutique. Est-c que l'un deux voudra m'accompagner. Après un moment de surprise, un peu d'hésitation et une négociation rapide on a fait un deal : 100 soles (moins de 25 euros), plus hébergement et repas dans l'oasis, pour les deux jours. Freddy c'est le nom du gars et futur guide va chercher quelques affaires pour ma première randonnée, mon premier trek, comme on voudra...

Pas de problème pour sortir de Cabanaconde, ca descend a peine sur un chemin peu caillouteux. Le paysage est très beau mais il n'est pas complètement sauvage car il y a des andenes, ces fameuses cultures en terrasses dont l'origine est carrément prehispanique. On passe a cote d'une arène dr toros utilisée une fois l'an pour la fête du village.C'est gentil comme descente, juste des pierres, un petit gué, il faut faire attention a ne pas glisser. On avance, avec Freddy on fait connaissance. Il m'appelle "Juancito" et moi je l'appelle "Campeon" (champion). On parle, on rit. Freddy me raconte sa vie.Il est de Cabanaconde, il est marie, comme tout le monde, bien sur, et il a deux enfants. Il a le temps, il est même sans travail ...c'est pour ca qu'il a accepte ma proposition.



A un moment mon petit sac a dos glisse et il me propose de le porter. Pas de problèmes. Freddy sera mon guide, mon accompagnateur et mon sherpa si l'on peut dire... ;-) A son tour, Il me pose pas mal de questions, toujours les mêmes, mais ca fait partie du jeu : la France, Paris, mon âge, mon métier, marie, enfants, le Perou, ou je suis allé, si j'aime etc... Il me demande aussi et bien sur si je ne voudrais pas rester, ce qui ne me surprend pas, comme on le sait (voir message sur l'idéal masculin ahahahah)

Le problème c'est que la randonnée qui est prévue pour durer deux ou trois heures va durer bien plus longtemps pour moi. Ce n'est pas tant une question de difficulté mais une question de souffle. On fait des pauses rafraîchissement, on prend des photos et on repart. Le chemin commence a devenir difficile.Il y a maintenant des marches plutôt hautes et bien sur il faut faire attention a ne pas déraper. Le baton de randonnée est vraiment utile, ce n'est pas un gadget. A un moment on commence a entendre le ronronnement de la rivière au fond du canon, on finit par la voir : un beau trait vert-bleu que l'on voit au fond la montagne. Enfin, on arrive a TAQUILE, "l'oasis". On l'appelle comme ca a cause de ses jardins, de ses cultures, des ses odeurs. Tout cela c'est du pipeau comme je le verrai. Enfin apparaît le premier hotel et même le second, trois piscines, mais alors que je crois que l'on va arriver ce n'est qu'une illusion. On se trouve encore loin et il va falloir descendre le chemin en lacet encore plus de 2 heures. Finalement on arrive juste avant la nuit a l'hôtel recommande, l'Eden, chez Tomas, après environ heurs de route. Enfin l'important c'est justement d'arriver, d'avoir fait au moins la descente, la moitie du contrat, est remplie.... C'est déjà ca. Pour la suite on verra...