INCAZTECA : A COCKTAIL FOR THE BICENTENARY OF THE MEXICAN INDEPENDENCE
Back from Peru I had the idea of a drink to celebrate the bicentenary of the Mexican Independence.
As each country has a national alcohol, Pisco in Peru and Tequila in Mexico, this cocktail, the INCAZTECA, will have both of them as a base. Orange and lemon juices recall the sun of which the Inca and the Aztec emperors were the personifications on earth. Doses can be adapted according to taste.
Ingredients :
- one measure of pisco
- one measure of tequila
- one measure of sugar cane syrup
- half measure of lemon juice
- half measure of orange juice
- four ice cubes
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L'INCAZTECA : UN COCKTAIL POUR LE BICENTENAIRE DE L'INDÉPENDANCE DU MEXIQUE
De retour d'un voyage au Pérou, j'ai eu l'idée d'un nouveau cocktail, l'INCAZTECA pour le bicentenaire de indépendance du Mexique.
Comme les deux pays ont un alcool national, le pisco au Pérou et la téquila au Mexique, ils en seront la base. Le jus de citron et le jus d'orange évoquent quant a eux le soleil, dont les empereurs incas et aztèques étaient les personnifications sur terre. Les quantités peuvent être dosées selon les goûts.
Ingrédients :
- une dose de pisco
- une dose de tequila
- une dose de sirop de cane a sucre
- une demi-dose de jus d'orange
- une demi-dose de jus de citron
- quatre petits glaçons
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EL INCAZTECA: EL COCTEL DEL BICENTENARIO DE LA INDEPENDENCIA DE MEXICO
De vuelta de un viaje al Perú tuve la idea de crear un nuevo coctel para el bicentenario de la independencia mexicana. Cada país tiene su bebida alcohólica nacional, el pisco en el Perú y el tequila en Mexico, entonces este cóctel, el INCAZTECA va a utilizar los dos como base. Los jugos de de limón y de naranja evocan el sol, incluso de quien los emperadores inca y azteca fueron las personificaciones en el mundo. Las cantidades pueden modificarse según el gusto de cada persona.
Ingredientes :
- una dosis de pisco
- una dosis de tequila
- una dosis de jarabe de goma
- una media dosis de jugo de limón
- una media dosis de jugo de naranja
- cuatro cubitos de hielo
C'est le blog d'une longue balade au Pérou au printemps 2010. Es el blog de un gran paseo en el Perú en la primavera de 2010. This is the blog of a long stroll in Peru in spring 2010.
LAC TITICACA : FIN DE L'EXCURSION / LAGO TITICACA : FIN DEL PASEO
(Note : si les diaporamas n'apparaissent pas, cliquez sur le titre s'il vous plait.)
Après presque trois heures de croisière sur le lac Titicaca, immense mais ou ne l'on voit personne, on arrive a l'île d'AMANTANI, notre seconde étape. L'idée d'être reparti chez l'habitant, ou l'on va manger et dormir, a la "locale." Dans le bateau une feuille a circule et les passagers se sont inscrits par deux ou trois. Comme je suis tout seul, je vais me retrouver avec Wilterd le guide, c'est tout bon !
Le village est au bord de l'eau a 300 mètres en contrebas du sommet d'Amantani. Il y a plusieurs communautés mais la notre n'a qu'une vingtaine de maisons, de briques d'adobe mais avec des toits en tuile. Elles sont entourées de petits terrains cultives, des "tchacras" comme on dit en quechua, du mais biologique, des haricots, des céréales ou une variété de pommes de terres locale. Notre hôte c'est Lewod le "président" du village et pour cette raison on le verra parfois habille de noir. Sa femme c'est Ninata et leur fils d'un an Betoy. William et moi nous installons, une chambre simple avec une lampe car il y a de l'électricité. Les toilettes, l'eau sont vingt mètres a l'extérieur vingt mètres plus bas et heureusement nous avons apporte du P.Q. (et moi des lingettes car une douche froide a cinq degrés ce n'est pas mon truc)
C'est l'heure de déjeuner, on passe a table : soupe de quinoa, suivie d'une demi-tranche fromage, de deux petites pommes de terre. On dit que c'est bon, on sourit et on s'en va. Une randonnée attend le groupe. Ils grimpent en haut de l'île pour voir de petites ruines de deux temples et le coucher de soleil, moi je le vois du rivage.
A la maison le dîner nous attend, ni plus plus appétissant ni copieux que le déjeuner, c'est dire. William nous a dit que les gens ne mangeaient pas de viande mais la c'est régime ! On aurai pu avoir du poulet comme les autre ou même des œufs. Au déjeuner, Marie l'institutrice voulait encore un peu de fromage mais il n'y en avait plus ! On se fout du monde ! En tout cas moi ça m'a coupe l'appétit et je donne mes assiettes a Marie qui les dévore
Après dîner on va assister a un spectacle de danses et de musique locales, dans une" peña", un bar local. On nous habille avec la tenue indigène, un poncho pour les hommes, une poya, cette robe bouffante pour Marie. En arrivant à la" peña" en fait un hall de ciment et de tôle, Wilterd nous apprend après une ou deux bières que la musique ne viendra pas. Des étudiants de Cuzco, en colère, en colère mettent du rock et après un verre de rhum je vais me coucher. Marie s'est bien amusée, ah bon ? Elle doit s'ennuyer pas mal !
Le lendemain matin, nouvelle séance de régime force avec un petit-déjeuner d'une tasse de café et d'une petite crêpe. Nous avons faim et même si Marie est gênée, j'en réclame encore, mais la encore il n'y en a plus. J'insiste alors on nous donne un petit pain rassis ! Rapidement on ramasse nos petites affaires et l'on va, direction l'île de Taquile. Le trajet est superbe. On monte sur le pont, on se détend, on parle, bref un bon moment. On arrive à destination et l'on débarque pour une nouvelle randonnée, voir des pans de murs l'arc d'un temple inca et redescendre par un escalier de 500 marches sportives. En haut on sert un déjeuner (avec supplément bien sur) pour goûter au fantôme de la fameuse" truite du lac", celle qui n'existe plus pour cause de pollution.
Échaudé par l'épisode du canyon de Colca, je n'ai pas fait cette ballade. A la place j'avais demandé a visiter l'église. Pas de problème m'avait dit l'agence. Sur place, c'est une autre chanson : pas de clé, pas de visite et l'on s'en fout. Je m'offre alors une ballade relax et photos autour de l'île. Wilterd avait proposé de me descendre une omelette dans un tupperware a la place de la fausse-vraie truite du lac, quinze soles, presque quatre euros, soit environ trois repas complets en ville. N'importe quoi ! Je décline en riant.
Il est maintenant trois heures, on partirait bien mais il faut attendre ceux qui pour qui cette fin de ballade n'est sans doute pas une partie d plaisir. Finalement tout le monde est là et l'on s'en va, assez contents de partir je crois. Il y a eu des moments intéressants mais sans plus, comme les repas chez des paysans en costume locale. Il ne fallait sans doute pas rêver.
LE CUY : BAD VIBES ! EL CUY : MALA ONDA !
Aller au Pérou sans manger du CUY, le plat national, ça serait dommage. Le cuy c'est une variété de cochon d'inde, que l'on trouvait dans les montagnes et qui est maintenant élevé dans les fermes, un peu comme les lapins. En l'absence de mammifères (a l'exception des alpagas et des lamas) les indigènes ont du faire avec ce qu'ils avaient. C'est ainsi que le petit animal est devenu si important dans l'alimentation des populations andines depuis le sud de la Colombie jusqu'en Bolivie.
Mon ami Manuel m'avait promis de m'en préparer un mais il a du s'absenter pour le travail alors ce sera pour mon retour a Lima. En attendant comme le cuy est une spécialité de la sierra j'ai décidé de goûter le cuy a Arequipa. A l'hôtel, j'en parle a Steve, le patron argentin. Il éclate de rire :
- vous verrez : ça ressemble a Jésus avec une tête de rat, avec les bras en croix comme ça, dit-il en ecartant les bras.
Bonjour l'ambiance, me voila mis en appétit. Il me conseille quand même le restaurant "Tradicion Arequipeña" a Yanahuara, la banlieue chic d'Arequipa, il suffit de prendre un taxi.
L'endroit parait sympa et je m'installe a une terrasse gazonnée au fond du restaurant. Après un long moment on prend la commande. Ce sera bien sur du cuy "chactado", du cuy frit, la recette la plus typique. Le cuy en ragoût ou le cuy rôti ca sera pour une autre fois. Bien que je sois un des premiers arrives, le service est long. Finalement arrive mon cuy en friture, accompagné de quelques grosses fèves et de trois frites toutes blondes. A vrai dire ce n'est pas très appétissant. Le cuy est sur le ventre, un peu en crapaudine, les petites pates de chaque cote. Il est enrobé d'une épaisse pâte a friture. Sa tête pointue dépasse de l'assiette et de sa bouche ouverte sortent deux grandes dents pointues en haut et une en bas. Franchement, je ne suis pas très tenté mais il faut bien s'y mettre.
Je fends la croûte et là j'ai une première surprise : la chair est légèrement gélatineuse. C'est sans doute normal et je goûte quand même. C'est fin, on dirait du poisson plat, genre sole ca n'a aucun goût.
Lentement je continue mais alors ça ne s'arrange pas du tout : en avançant vers la tête, la chair devient rose et je comprends que le gélatineux n'est pas normal et que tout simplement le cuy n'est pas cuit (c'était facile !) J'appelle le garçon pour lui montrer, il ne veut pas le reconnaître ! A contre-coeur il accepte de retourner mon plat en cuisine pour un supplément de cuisson. Le temps passe, a nouveau 20/30' et voila qu'arrive une sorte de carcasse de cuy bien frite, sans la peau, sans chair, seulement des os ! Détail mesquin : on ne m'a pas donne une autre frite,on laissé celle qui était entamée. Làje me rends compte que l'on se moque du moi !!! J'appelle la patronne, la gérante, je lui montre, elle parait a peine surprise mais, pleine de gentillesse, elle m'offre de remplacer le cuy. Et c'est à nouveau parti pour une demi-heure... Meme au Pérou, dans un pays latin, attendre si longtemps pour grand chose ça devient lassant !
Finalement un cuy tout neuf arrive, toujours avec la vieille patate entamée. J'hésite. Il est tout aussi frit que le premier, aussi gras, aussi peu appétissant, même si cette fois-ci on peut l'espérer cuit a point. Je l'ouvre mais vraiment je ne vais pas me forcer. Un dernier coup d'oeil a la tête de rat et c'est fini !
L'addition s'il vous plaît !
En partant, la patronne me demande si finalement j'ai aime.Très drôle... Elle m'offre un verre d'anisette, c'est la tradition après le cuy. Je le bois, je la remercie et je m'en vais. Pour oublier, au lieu de prendre un de ces taxis racoleurs, je marche jusqu'au centre, un super panorama sur le Misti, le Fujyama local, rien que ça.
J'ai un regret toutefois : celui de n'avoir pas demande a emporter le cuy, je l'aurais donne a un pauvre de la Plaza de Armas et il aurait été fou de joie !
CUY (Photo-foto Internet)
Mon ami Manuel m'avait promis de m'en préparer un mais il a du s'absenter pour le travail alors ce sera pour mon retour a Lima. En attendant comme le cuy est une spécialité de la sierra j'ai décidé de goûter le cuy a Arequipa. A l'hôtel, j'en parle a Steve, le patron argentin. Il éclate de rire :
Bonjour l'ambiance, me voila mis en appétit. Il me conseille quand même le restaurant "Tradicion Arequipeña" a Yanahuara, la banlieue chic d'Arequipa, il suffit de prendre un taxi.
L'endroit parait sympa et je m'installe a une terrasse gazonnée au fond du restaurant. Après un long moment on prend la commande. Ce sera bien sur du cuy "chactado", du cuy frit, la recette la plus typique. Le cuy en ragoût ou le cuy rôti ca sera pour une autre fois. Bien que je sois un des premiers arrives, le service est long. Finalement arrive mon cuy en friture, accompagné de quelques grosses fèves et de trois frites toutes blondes. A vrai dire ce n'est pas très appétissant. Le cuy est sur le ventre, un peu en crapaudine, les petites pates de chaque cote. Il est enrobé d'une épaisse pâte a friture. Sa tête pointue dépasse de l'assiette et de sa bouche ouverte sortent deux grandes dents pointues en haut et une en bas. Franchement, je ne suis pas très tenté mais il faut bien s'y mettre.
Je fends la croûte et là j'ai une première surprise : la chair est légèrement gélatineuse. C'est sans doute normal et je goûte quand même. C'est fin, on dirait du poisson plat, genre sole ca n'a aucun goût.
Lentement je continue mais alors ça ne s'arrange pas du tout : en avançant vers la tête, la chair devient rose et je comprends que le gélatineux n'est pas normal et que tout simplement le cuy n'est pas cuit (c'était facile !) J'appelle le garçon pour lui montrer, il ne veut pas le reconnaître ! A contre-coeur il accepte de retourner mon plat en cuisine pour un supplément de cuisson. Le temps passe, a nouveau 20/30' et voila qu'arrive une sorte de carcasse de cuy bien frite, sans la peau, sans chair, seulement des os ! Détail mesquin : on ne m'a pas donne une autre frite,on laissé celle qui était entamée. Làje me rends compte que l'on se moque du moi !!! J'appelle la patronne, la gérante, je lui montre, elle parait a peine surprise mais, pleine de gentillesse, elle m'offre de remplacer le cuy. Et c'est à nouveau parti pour une demi-heure... Meme au Pérou, dans un pays latin, attendre si longtemps pour grand chose ça devient lassant !
Finalement un cuy tout neuf arrive, toujours avec la vieille patate entamée. J'hésite. Il est tout aussi frit que le premier, aussi gras, aussi peu appétissant, même si cette fois-ci on peut l'espérer cuit a point. Je l'ouvre mais vraiment je ne vais pas me forcer. Un dernier coup d'oeil a la tête de rat et c'est fini !
L'addition s'il vous plaît !
En partant, la patronne me demande si finalement j'ai aime.Très drôle... Elle m'offre un verre d'anisette, c'est la tradition après le cuy. Je le bois, je la remercie et je m'en vais. Pour oublier, au lieu de prendre un de ces taxis racoleurs, je marche jusqu'au centre, un super panorama sur le Misti, le Fujyama local, rien que ça.
J'ai un regret toutefois : celui de n'avoir pas demande a emporter le cuy, je l'aurais donne a un pauvre de la Plaza de Armas et il aurait été fou de joie !
CHEZ LES UROS EN 1977 : DE L'AUTHENTIQUE / CON LOS UROS EN 1977 : ALGO AUTENTICO
Note : pour bien profiter du diaporama, avec exceptionnellement de grandes photos, cliquer sur le petit icône jaune en bas a gauche de la première photo.Vous arrivez sur Picassa et le diaporama commence. Ou bien : cliquer sur une photo, vous arrivez sur picassa, faire "afficher toutes les photos" et cliquer sur "Diaporama."
Comme promis au début du blog voici quelques photos de mon voyage de 1977. Nous étions un petit groupe a avoir fait une excursion toute simple sur une île du lac Titicaca. Je me souviens que le lac était en crue (photos plus tard) alors pour l'embarquement on s'est amuse ! On nous avait demandé d'apporter des fruits ou des cahiers et des crayons, ce que l'on a tous fait avec plaisir.
Sur ces photos on voit un village tel qu'ils étaient a l'époque : les maisons étaient construites plus simplement, avec un minimum de soutiens pour les parois et le toit. Les uros menaient leur petite vie tranquille vivant principalement de la pêche, une partie pour eux-même et l'autre pour acheter des pommes de terre, du quinoa ou autre.
Ces images proviennent de diapositives transférées sur DVD. J'ai utilise du Kodachrome 100 pour me garantir un meilleur rendu des couleurs. J'avais aussi un filtre UV et un filtre polarisant. Plus de trente ans plus tard, les photos n'ont pas subi trop de dégâts, considérant qu'il s'agit d'un stockage amateur et a température ambiante. Bien sur elles ont perdu beaucoup de finesse avec le transfert mais ce n'est pas trop grave. Exceptionnellement la série prise chez les uros sature en bleu vif, alors qu'elle sature en vert sombre a Machu Pichu. J'ai corrige de 25% mais il en reste quand même. Il faisait très beau, avec un contraste encore plus vif entre le bleu du lac et du ciel, le jaune-or des roseaux et les couleurs des vêtement des habitants .
A propos du bleu du lac, les choses ont changé : aujourd'hui il est vert olive...
Comme promis au début du blog voici quelques photos de mon voyage de 1977. Nous étions un petit groupe a avoir fait une excursion toute simple sur une île du lac Titicaca. Je me souviens que le lac était en crue (photos plus tard) alors pour l'embarquement on s'est amuse ! On nous avait demandé d'apporter des fruits ou des cahiers et des crayons, ce que l'on a tous fait avec plaisir.
Sur ces photos on voit un village tel qu'ils étaient a l'époque : les maisons étaient construites plus simplement, avec un minimum de soutiens pour les parois et le toit. Les uros menaient leur petite vie tranquille vivant principalement de la pêche, une partie pour eux-même et l'autre pour acheter des pommes de terre, du quinoa ou autre.
Ces images proviennent de diapositives transférées sur DVD. J'ai utilise du Kodachrome 100 pour me garantir un meilleur rendu des couleurs. J'avais aussi un filtre UV et un filtre polarisant. Plus de trente ans plus tard, les photos n'ont pas subi trop de dégâts, considérant qu'il s'agit d'un stockage amateur et a température ambiante. Bien sur elles ont perdu beaucoup de finesse avec le transfert mais ce n'est pas trop grave. Exceptionnellement la série prise chez les uros sature en bleu vif, alors qu'elle sature en vert sombre a Machu Pichu. J'ai corrige de 25% mais il en reste quand même. Il faisait très beau, avec un contraste encore plus vif entre le bleu du lac et du ciel, le jaune-or des roseaux et les couleurs des vêtement des habitants .
A propos du bleu du lac, les choses ont changé : aujourd'hui il est vert olive...
FILET D'ALPAGA A PUNO / FILETE DE ALPAGA EN PUNO
Une des grandes spécialités dans les Andes, c'est bien sur l'alpaga. L'alpaga est servi a Aréquipa bien sur, mais a Puno et a Cuzco, au moins pour les grandes, sinon presque partout ailleurs. J'avais eu l'occasion d'y goûter a Arequipa, en particulier au Zig Zag un restaurant franco-snob, comme d'habitude, où l'on paie surtout les tablier blanc et les chichis. Les sourires de la patronne sont réservés aux tablées des autorités locales. Pas de photos, c'est dire !
A Puno a 3800 mètres, malgré le soleil il faisait très froid. Pour déjeuner j'avais envie de sortir un peu de l'ordinaire des petits restaus bon marches et pourtant ce n'est pas ce qui manque.
LAC TITICACA : CHEZ LES UROS / LAGO TITICACA : CON LOS UROS
A Puno presque tout le monde veut aller aux îles du Lac Titicaca, la ville étant au bord du lac et on y arrive rapidement en bateau. Le plus intéressant bien sur c'est d'aller voir les uros, les indigènes qui vivent sur des îles flottantes. La ballade dure quelques heures, on va sur une des îles, on nous montre comment les indigènes les font, on sympathise, on offre parfois des cadeaux utiles et l'on s'en va après avoir acheté ou non de l'artisanat.
Il y a d'autres formules du genre deux jours une nuit, c'est a dire que que l'on part le matin, on va voir les uros, on continue vers une autre île Amantani en général, on fait une randonnée pour voir le coucher de soleil du haut de la colline, on dîne chez l'habitant et après on va a un spectacle de danse et musique en étant habilles a la manière locale. On part au petit matin, on arrive a une autre île, on grimpe a nouveau, on déjeune d'une truite du lac (avec supplément) et on repart vers Puno.
J'avais choisi la seconde option : passer une nuit sur place. Pour cela j'étais allé dans une agence de "tourisme équitable." Une erreur bien sur. Comme toujours dans un tel cas, c'est plus cher, le guide était un amateur et hébergement, surtout la nourriture est non seulement ordinaire mais réduite. Dans le bateau il y a des touristes de toutes les agences. Pas d'une quinzaine de bateaux de 22 passagers, chacun allant vers son îlot pour la même excursion. Avant d'arriver, Wildert le guide, nous apprend les saluts en quechua, du genre "waouh waouh" et au moment de débarquer sur l'une des îles flottantes, les femmes en costume nous accueillent avec ces mêmes saluts en agitant les bras... Très Club-Med.
Et on descend sur l'île, ou plutôt sur l'îlot, chaque bateau a son le sien. On marche sur une sorte de place entourée d'une demi-douzaine de cabanes. Le sol est couvert de roseaux, parfois on s'enfoncer un peu,u bien on titube un peu, amusant. Wildert nous présente Adoat, le "président". Il fait ensuite un bref historique et le président nous montre ensuite comment on fait les îles flottantes. Il prend un cube de terre genre terre glaise et nous explique, par guide interpose comment on le consolide, on l'envoie au fond du lac et quand il remonte a la surface, c'est bon, on assemble les blocs, on les recouvre de jeunes roseaux et il n'y a plus qu'a construire les maisons, en roseaux elles aussi. Notre guide nous explique ensuite de quoi les uros vivent, en tout cas pas de la pèche a la fameuse truite du lac, car a cause de la pollution il n'y en a plus depuis longtemps.Wildert, le guide nous raconte comment ils sont devenus riches grâce au tourisme. Ils ne savent pas quoi faire de leur argent sinon boire durant les longues fêtes de leurs communautés. On s'en va après avoir regarde l'artisanat et refuse qu'un gamin nous vende une carte postale pour deux euros !
Anecdote : le président sort une vieille escopette (même mot) pour nous montrer comment avant on chassait les canards du lac. Un canard apparaît, il le vise, les touristes crient affoles, il tire... mais ce n'était qu'un canard empaillé...Éclats de rires.
On part rapidement. On sort de la cabine et l'on monte sur le pont pour mieux apprécier le paysage. C'est l'hiver mais il y a un beau soleil et a 4000m d'altitude on sent seulement du vent. Les montagnes des environs et le lac sont magnifiques. On lie connaissance avec d'autres touristes, des danois, des jeunes américains, une jeune instit. française de Cuzco, un quadra (un quinqua ?) québécois qui essaie de la draguer, des australiens et un groupe de cinq français genre Kuoni, un max prétentieux. Mais eux mis a part, il y a une bonne ambiance malgré ce que je craignais je l'avoue.
Il y a d'autres formules du genre deux jours une nuit, c'est a dire que que l'on part le matin, on va voir les uros, on continue vers une autre île Amantani en général, on fait une randonnée pour voir le coucher de soleil du haut de la colline, on dîne chez l'habitant et après on va a un spectacle de danse et musique en étant habilles a la manière locale. On part au petit matin, on arrive a une autre île, on grimpe a nouveau, on déjeune d'une truite du lac (avec supplément) et on repart vers Puno.
J'avais choisi la seconde option : passer une nuit sur place. Pour cela j'étais allé dans une agence de "tourisme équitable." Une erreur bien sur. Comme toujours dans un tel cas, c'est plus cher, le guide était un amateur et hébergement, surtout la nourriture est non seulement ordinaire mais réduite. Dans le bateau il y a des touristes de toutes les agences. Pas d'une quinzaine de bateaux de 22 passagers, chacun allant vers son îlot pour la même excursion. Avant d'arriver, Wildert le guide, nous apprend les saluts en quechua, du genre "waouh waouh" et au moment de débarquer sur l'une des îles flottantes, les femmes en costume nous accueillent avec ces mêmes saluts en agitant les bras... Très Club-Med.
Et on descend sur l'île, ou plutôt sur l'îlot, chaque bateau a son le sien. On marche sur une sorte de place entourée d'une demi-douzaine de cabanes. Le sol est couvert de roseaux, parfois on s'enfoncer un peu,u bien on titube un peu, amusant. Wildert nous présente Adoat, le "président". Il fait ensuite un bref historique et le président nous montre ensuite comment on fait les îles flottantes. Il prend un cube de terre genre terre glaise et nous explique, par guide interpose comment on le consolide, on l'envoie au fond du lac et quand il remonte a la surface, c'est bon, on assemble les blocs, on les recouvre de jeunes roseaux et il n'y a plus qu'a construire les maisons, en roseaux elles aussi. Notre guide nous explique ensuite de quoi les uros vivent, en tout cas pas de la pèche a la fameuse truite du lac, car a cause de la pollution il n'y en a plus depuis longtemps.Wildert, le guide nous raconte comment ils sont devenus riches grâce au tourisme. Ils ne savent pas quoi faire de leur argent sinon boire durant les longues fêtes de leurs communautés. On s'en va après avoir regarde l'artisanat et refuse qu'un gamin nous vende une carte postale pour deux euros !
Anecdote : le président sort une vieille escopette (même mot) pour nous montrer comment avant on chassait les canards du lac. Un canard apparaît, il le vise, les touristes crient affoles, il tire... mais ce n'était qu'un canard empaillé...Éclats de rires.
On part rapidement. On sort de la cabine et l'on monte sur le pont pour mieux apprécier le paysage. C'est l'hiver mais il y a un beau soleil et a 4000m d'altitude on sent seulement du vent. Les montagnes des environs et le lac sont magnifiques. On lie connaissance avec d'autres touristes, des danois, des jeunes américains, une jeune instit. française de Cuzco, un quadra (un quinqua ?) québécois qui essaie de la draguer, des australiens et un groupe de cinq français genre Kuoni, un max prétentieux. Mais eux mis a part, il y a une bonne ambiance malgré ce que je craignais je l'avoue.
ON A L'EQUIPE DE FRANCE QUE L'ON MERITE / FUTBOL FRANCIA 2010
C'était a Lima il y environ trois semaines. En sortant du ciné avec Percy, on va prendre dans une cafétéria un de ces jus de fruits introuvables ailleurs. Il était tard et l'omniprésente télévision passe une émission que l'on ne peut voir que le soir, ce n'est pas pour les enfants... Ah bon ? Le premier reportage c'estt le prétendu viol d'une ado par un clown mais comme sa seule preuve c'est d'avoir crie même au Pérou on n'arrête pas pour ça. Et ensuite, oh surprise ...c'est un reportage sur l'équipe de France ! Je découvre ça, on voit la "une" ordurière de l'Equipe plusieurs fois, alternant avec la photo d'Anelka et Dumenech .... Il y a encore du monde a la cafétéria à cette heure-là, c'est la sortie du cinéma et tout le monde regarde. Il faut en effet regarder pour lire les sous-titres en espagnol des déclarations de l'entraîneur. Les journalistes embraient sur les commentaires, Percy se marre et on s'en va.
En fait, la suite le confirmera on a l'équipe de foot que l'on mérite. Cette histoire c'est le reflet du pays. Le manque de respect, la contestation et la violence d'Anelka à l'égard de Domenech, c'est celle de la banlieue, la grève d'un petit groupe de privilégiés ce sont les grèves des cheminots qui se foutent du monde, le soutien des français a l'équipe contre Domenech c'est l'appui implicite et habituel a ceux qui gâchent tout. Un reportage sur tout cela dans une émission spéciale de télévision a 12000 kilomètres de l'hexagone, c'est significatif : on est la risée du monde entier.
Mais si on en arrive-là justement, c'est parce que l'esprit banlieue, l'esprit clan, a gagné l'équipe de France. Aujourd'hui Ribery, Gallas, Anelka, Evra et d'autres forment un clan et si l'on n'est pas avec eux, on est contre eux. Si l'on est bogosse, avec de l'éducation, pas vulgaire et surtout pas "wesh wesh", comme c'est le cas avec Gourcuff, on est marginalisé et maltraité par le groupe. Bonjour l'ambiance et le jeu ! En fait tous ces gars-là s'en tapent de la France. Ce sont de très bons joueurs comme le disait la TV péruvienne, mais ce qui les intéresse d'abord et surtout, c'est leur club, là ou il y a le blé, beaucoup de blé. Les gars ont bien sur des jambes de joueurs d'équipe de France mais ca ne s'accorde pas avec un esprit de gars de banlieue.
Toutes ces étoiles ont toujours été soutenues par les journalistes, par les footeux de salon ou du net qui en voyant tous ces buts marqués a l'étranger s'égosillaient de bonheur. C'était oublier que ces pousseurs de balles, une fois en France, en dehors de la tutelle de leur équipe habituelle, allaient se la jouer ribery-caïd. Quand on parle d'égos démesurés, on a raison, on peut aussi parler de boxon, de bagarres et même de souffre-douleur. Dans une longue interview sur Canal + Thierry Henry parle de tout cela et il conclut : il y a un manque d'humilité, il n'y a pas de respect. C'est le moins que l'on puisse dire...mais il est probable qu'il n'y aura pas beaucoup d'écho.
En fait, la suite le confirmera on a l'équipe de foot que l'on mérite. Cette histoire c'est le reflet du pays. Le manque de respect, la contestation et la violence d'Anelka à l'égard de Domenech, c'est celle de la banlieue, la grève d'un petit groupe de privilégiés ce sont les grèves des cheminots qui se foutent du monde, le soutien des français a l'équipe contre Domenech c'est l'appui implicite et habituel a ceux qui gâchent tout. Un reportage sur tout cela dans une émission spéciale de télévision a 12000 kilomètres de l'hexagone, c'est significatif : on est la risée du monde entier.
Mais si on en arrive-là justement, c'est parce que l'esprit banlieue, l'esprit clan, a gagné l'équipe de France. Aujourd'hui Ribery, Gallas, Anelka, Evra et d'autres forment un clan et si l'on n'est pas avec eux, on est contre eux. Si l'on est bogosse, avec de l'éducation, pas vulgaire et surtout pas "wesh wesh", comme c'est le cas avec Gourcuff, on est marginalisé et maltraité par le groupe. Bonjour l'ambiance et le jeu ! En fait tous ces gars-là s'en tapent de la France. Ce sont de très bons joueurs comme le disait la TV péruvienne, mais ce qui les intéresse d'abord et surtout, c'est leur club, là ou il y a le blé, beaucoup de blé. Les gars ont bien sur des jambes de joueurs d'équipe de France mais ca ne s'accorde pas avec un esprit de gars de banlieue.
Toutes ces étoiles ont toujours été soutenues par les journalistes, par les footeux de salon ou du net qui en voyant tous ces buts marqués a l'étranger s'égosillaient de bonheur. C'était oublier que ces pousseurs de balles, une fois en France, en dehors de la tutelle de leur équipe habituelle, allaient se la jouer ribery-caïd. Quand on parle d'égos démesurés, on a raison, on peut aussi parler de boxon, de bagarres et même de souffre-douleur. Dans une longue interview sur Canal + Thierry Henry parle de tout cela et il conclut : il y a un manque d'humilité, il n'y a pas de respect. C'est le moins que l'on puisse dire...mais il est probable qu'il n'y aura pas beaucoup d'écho.
EH OUI, DE RETOUR ! / YA, DE VUELTA !
Et voila ! Je suis rentre ce matin,ce matin pour la France mais cette nuit pour moi. Parti de Bogota un peu avant 6 heures du soir, après plus de dix heures de vol, j'arrive en France a 11 heures, soit 4 heures du mat pour moi. C'était Air France, ç'aurait ete bien sauf qu'il faisait très froid dans la cabine et...j'ai aussi découvert ce qu'il y avait de pire qu'un bébé dans un vol de nuit. Non pas deux ou trois bébés mais un groupe scolaire colombien prétendument en voyage linguistique. Comme ni l'hôtesse ni le chaperon n'osaient pas trop dire grand chose a ces gosses de riches, il a fallu que quelques passagers, dont moi, on s'énerve un peu. Ah mais !
Cela dit ce fut un beau voyage, plein de grands moments, une atmosphère, des rencontres bref, du magnifique.Bien sur il y a eu des aléas mais on fait avec. mais je dois avouer que je ne sui pas mécontent de rentrer a la maison. Je commence a etre fatigue. Au début je pensais que les années avaient passe, que ce genre de ballades n'était plus pour moi, ca m'ennuyait et ca me faisait presque mal au coeur.
Claro, eso ayuda ! Bien sur, ca aide !
La-dessus, je rencontre Herve, 27 ans, balaise, qui, sans travail malgré ses deux diplômes tout aussi balaises, fait un tour du monde. Après la Nouvelle-Zélande et l'Australie il est allé en Inde ou il n'est même pas reste trois semaines, comme quoi je ne suis pas le seul. Un peu d'Afrique mais surtout de Amérique latine dont trois mois au Brésil. Ensuite malgré quinze jours de pure glandouille près de Valparaiso, il est toujours fatigue. Il m'explique :
- tu comprends, être seul, c'est non seulement avoir personne avec qui partager, choisir et tout décider tout seul, sans pouvoir s'en remettre de temps en temps a quelqu'un. Quand on est seul on ne pas partager la surveillance, il faut toujours faire attention a tout, bref c'est autre chose. Alors ça fatigue et à la fin cette fatigue mentale, elle se ressent physiquement.Eh oui ! C'est exactement ce que je ressens, j'en suis presque tout content, même si je ne lui dis pas bien sur. Avant-hier a Bogota, c'est au tour de Sophie, 25 ans, une diplômée en informatique, spécialisée dans le tourisme, de me dire presque la même chose. Elle a quitté l'Argentine et ses amis il y a deux mois. Après un peu d'Equateur et de Bolivie, elle est restée environ un mois au Pérou et maintenant elle est heureuse a l'idée de partir à Mexico City (sic) où elle a de la famille. Enfin du repos, ou du moins le croit-elle... !
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Retorno a casa
Ya regrese en la mañana a Francia pero es de noche para mi , salí de Bogota un poco después de las 6 de la tarde, después de mas de 10 horas de vuelo llego a Francia , son las 11 horas ó sea que son las 4 a.m. Para mi . Era con Air France, estuvo bien excepto que estaba muy frío en la cabina, pero lo peor fue que había no un niño ni dos ni tres en un vuelo nocturno, era todo un grupo escolar Colombiano lingüístico, supuestamente de viaje así que ni la tripulación ni las personas a cargo del avión se atrevían a decirles algo a estos chamacos hijos de ricos,asi que algunos pasajeros como yo tuvieron que hacerlo ya que nos ponían nerviosos, que se creen??
Por otro lado este viaje fue muy hermoso lleno de grandiosos momentos con una atmósfera y encuentros muy ricos, claro hubo algunos problemas pero bueno... La verdad es que ahora tengo ganas de volver a casa, empiezo a estar cansado, al principio pensé que es por los años, que este tipo de viajes ya no es para mi, el pensar eso me molestaba y también me daba pena .
Me encontré a Herve, de 27 años , atlético que a pesar de sus dos diplomas también "atléticos". Le da una vuelta al mundo. Estuvo en Nueva Zelanda y Australia, fue ala India donde se quedo apenas tres semanas , un poco de África pero sobre todo América Latina ,sobre todo tres meses en Brasil, luego a pesar de quince días de pura flojera cerca de Valparaíso sigue cansado ,me comenta que estar solo es no tener a nadie con quien compartir, escoger y decidir todo, no hay oportunidad de dejarlo a alguien de ves en cuando, cuando uno esta solo no se puede compartir la vigilancia, siempre hay que tener cuidado , es un cansancio mental que se traduce en un cansancio físico.
¡Eso es exactamente lo que siento, me dio bastante gusto escuchar eso. Por supuesto no le dije nada .
Anteayer en Bogota Sophie , 25 años, una diplomada en informática , especializada en turismo me dijo casi lo mismo se fue de Argentina y de con sus amigos hace dos meses , después de visitar un poco el Ecuador y Bolivia, se quedo casi un mes en Peru y ahora esta feliz de ir a la ciudad de México donde tiene familia (para descanso?) quizás ella piensa así …!
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